+ Est née dans une famille de loups appartenant à une meute. + Sa famille s'est faite massacrer lorsqu'elle était petite. + Depuis ce jour elle a perdu le contrôle de sa forme lycanthrope et est restée sous cette forme pendant quelques années. + A l'âge de 12 ans "EVENEMENT", ce qui lui a permit de retrouver sa forme humaine. + Elle a été retrouvée presque nue sur une route bordant une forêt, errant, ayant presque perdu la faculté de parler. + Au bout de quelques mois elle s'en est remise, mais a affirmé ne pas se souvenir de son passé, ce qui est faux. + Elle a été placée dans une famille sans accueil, personne ne cherchant après elle. + Ca ne s'est pas très bien passé, son instinct animal la poussant toujours à chercher la rébellion, mal se comporter etc ... + Elle a été un fardeau pour sa famille, mais cette dernière s'est tout de même occupée d'elle jusqu'à ses 17 ans. + Ils ont finit par la mettre dehors lorsqu'ils se sont rendus compte qu'elle avait une très mauvaise influence sur l'un de ses demi-frères. (histoire à trouver, scénario ?) + Elle a donc pris ses cliques et ses claques, un ticket de bus et est venue s'installer à Twin Cove pour la simple et bonne raison que des loups semblent s'y être installés. + En effet, elle désire en apprendre plus sur ce qu'elle est, et pourquoi pas rejoindre une meute, même si elle aime se savoir indépendante.
blabla
Chapitre 1
enfance/massacre Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Quisque lacinia lacus ante, vel dictum sapien sollicitudin sed. Vivamus a malesuada elit, et imperdiet nibh. Ut eget enim quis massa egestas volutpat. Donec facilisis porta arcu ut pretium. Vestibulum aliquet magna tortor, at facilisis nisi imperdiet vel. Ut euismod auctor lacus, eget venenatis sapien viverra eget. Suspendisse viverra vulputate nunc, quis faucibus eros volutpat in. Aliquam sed quam at odio pulvinar congue sed non ante. Quisque egestas eros sed ante vulputate semper. Duis adipiscing, eros vel consectetur rutrum, elit tellus ultricies ante, a facilisis odio nunc et quam.
Chapitre 2
vie de loup Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Quisque lacinia lacus ante, vel dictum sapien sollicitudin sed. Vivamus a malesuada elit, et imperdiet nibh. Ut eget enim quis massa egestas volutpat. Donec facilisis porta arcu ut pretium. Vestibulum aliquet magna tortor, at facilisis nisi imperdiet vel. Ut euismod auctor lacus, eget venenatis sapien viverra eget. Suspendisse viverra vulputate nunc, quis faucibus eros volutpat in. Aliquam sed quam at odio pulvinar congue sed non ante. Quisque egestas eros sed ante vulputate semper. Duis adipiscing, eros vel consectetur rutrum, elit tellus ultricies ante, a facilisis odio nunc et quam.
Chapitre 3
événement Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Quisque lacinia lacus ante, vel dictum sapien sollicitudin sed. Vivamus a malesuada elit, et imperdiet nibh. Ut eget enim quis massa egestas volutpat. Donec facilisis porta arcu ut pretium. Vestibulum aliquet magna tortor, at facilisis nisi imperdiet vel. Ut euismod auctor lacus, eget venenatis sapien viverra eget. Suspendisse viverra vulputate nunc, quis faucibus eros volutpat in. Aliquam sed quam at odio pulvinar congue sed non ante. Quisque egestas eros sed ante vulputate semper. Duis adipiscing, eros vel consectetur rutrum, elit tellus ultricies ante, a facilisis odio nunc et quam.
Chapitre 4
"réapprentissage" Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Quisque lacinia lacus ante, vel dictum sapien sollicitudin sed. Vivamus a malesuada elit, et imperdiet nibh. Ut eget enim quis massa egestas volutpat. Donec facilisis porta arcu ut pretium. Vestibulum aliquet magna tortor, at facilisis nisi imperdiet vel. Ut euismod auctor lacus, eget venenatis sapien viverra eget. Suspendisse viverra vulputate nunc, quis faucibus eros volutpat in. Aliquam sed quam at odio pulvinar congue sed non ante. Quisque egestas eros sed ante vulputate semper. Duis adipiscing, eros vel consectetur rutrum, elit tellus ultricies ante, a facilisis odio nunc et quam.
Chapitre 5
nouvelle famille/frère Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Quisque lacinia lacus ante, vel dictum sapien sollicitudin sed. Vivamus a malesuada elit, et imperdiet nibh. Ut eget enim quis massa egestas volutpat. Donec facilisis porta arcu ut pretium. Vestibulum aliquet magna tortor, at facilisis nisi imperdiet vel. Ut euismod auctor lacus, eget venenatis sapien viverra eget. Suspendisse viverra vulputate nunc, quis faucibus eros volutpat in. Aliquam sed quam at odio pulvinar congue sed non ante. Quisque egestas eros sed ante vulputate semper. Duis adipiscing, eros vel consectetur rutrum, elit tellus ultricies ante, a facilisis odio nunc et quam.
Chapitre 6
Twin Cove Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Quisque lacinia lacus ante, vel dictum sapien sollicitudin sed. Vivamus a malesuada elit, et imperdiet nibh. Ut eget enim quis massa egestas volutpat. Donec facilisis porta arcu ut pretium. Vestibulum aliquet magna tortor, at facilisis nisi imperdiet vel. Ut euismod auctor lacus, eget venenatis sapien viverra eget. Suspendisse viverra vulputate nunc, quis faucibus eros volutpat in. Aliquam sed quam at odio pulvinar congue sed non ante. Quisque egestas eros sed ante vulputate semper. Duis adipiscing, eros vel consectetur rutrum, elit tellus ultricies ante, a facilisis odio nunc et quam.
Johanna
ADMIN ∞ i'm your god baby.
en savoir plus sur moi
▵ messages : 1240 ▵ arrivé(e) le : 05/03/2008 ▵ avatar : lucy kate hale.
Bonjour bonjour, je me présente, je m'appelle Sansa-May Richards, mais la plupart du temps on m'appelle Mina. Je suis née le 23 décembre 1992, à Londres et j'ai donc vingt-et-un ans. Actuellement, j'ai comme passe temps mes études en languesmais également le surf, le skate, la danse et la littérature. Je suis plutôt attirée par les hommes, d'ailleurs, si vous voulez tout savoir, je suis actuellement célibataire. Je me vois assez bien dans le groupe des Breathless. Souvent on s’arrête dans la rue pour me demander un autographe car je ressemble à Lindsay Hansen, et mes images proviennent de tumblr.
remplacez le carré par cette petite encoche ✔ Que vous évoque votre première rencontre ? ❒ un souvenir marquant et blessant ❒ le bonheur, un sentiment de complétude ❒ une connerie monumentale ✔ quelque chose d'incertain ❒ ma première quooooiii ?
Pour mettre Cupidon dans votre poche, vous êtes prête à : ❒ vous accrocher autant que possible à vos sentiments ✔ vivre votre amour, votre relation, à fond ❒ lui faire une proposition indécente ❒ continuer de croire en l'amour ❒ verser dans la démesure
Quel pourrait être l’élément associé à l’amour ? ❒ l'eau qui pourrait vous noyer ❒ le métal d'une alliance ❒ le feu du désir ❒ la terre comme Terre à Terre ✔ l'air d'un cyclone
Le film de l'amour : ✔ n'oublie jamais ❒ orgueil et préjugé ❒ sexfriend ❒ première fois ❒ l'arnaqueur
En soirée, vous êtes plutôt : ❒ à vous empêcher de rappeler votre ex ✔ à roucouler avec votre amoureux/se ❒ à sélectionner votre nouvelle cible d'un soir ❒ à jalouser les couples que vous voyez ❒ à draguer un mec sous les yeux de sa nana car "c'est rigolo"
En amour, vous vivez : ❒ dans le passé, vous ruminez ❒ dans le futur, vous construisez ✔ l'instant présent, vous savourez ❒ hors du temps, vous traversez ❒ au jour le jour, vous détruisez
Votre plus longue histoire d'amour : ❒ assez de temps pour vous en avoir brisé le cœur ❒ elle n'est toujours pas terminée ❒ une nuit ✔ pas très longtemps, mais quand même ❒ une heure
→ ÊTES-VOUS ACTUELLEMENT EN COUPLE ? HEUREUX ? MALHEUREUX ?Je ne suis pas en couple pour le moment, personne n'ayant encore réussit à me faire chavirer depuis un petit moment à présent. Je pas d'avis à propos de ma situation, je suis heureuse telle que je suis, mais je ne pense pas que mon bonheur dépende de mon célibat. Je ne suis pas le genre de personne à courir après l'amour de sa vie. Je n'ai rien contre le fait de rencontrer une personne et de construire quelque chose avec bien entendu, cela me ferait même plaisir, mais ce n'est pas mon but premier dans la vie. Je ne vis pas dans l'attente d'une relation, je vis avant tout pour moi-même.
→ RACONTEZ-NOUS VOTRE PREMIÈRE HISTOIRE D'AMOUR.J'aurais bien du mal à parler de ma première histoire d'amour, étant donné que j'ai perdu la mémoire alors que j'avais 17 ans. Les trois années qui ont précédé cela se sont envolées, mes souvenirs broyés sur le pare choc d'une voiture. Peut-être ai-je été amoureuse pendant cette période, mais comment savoir ? Mes parents m'ont dit que je gardais ma vie privée assez secrète et n'ont donc jamais pu me renseigner quant à un éventuel premier petit copain. Tout ce que je peux dire c'est que les relations qui ont suivi cet accident, bien que belles, n'ont jamais eu la place de premier amour dans mon coeur.
→ JUSQU’OÙ SERIEZ-VOUS PRÊT A ALLER PAR AMOUR ?Je ne sais pas bien. Je n'ai jamais eu l'occasion de mettre ce genre de qualité en pratique. Disons que me connaissant, je pourrais être capable de beaucoup de choses, à condition que je sente que la personne en question le mérite et en ferait autant pour moi. Lorsque l'on aime réellement quelqu'un, on ne compte pas. Pour ma part j'écouterais mon coeur, qui lui me dirait justement de foncer. Nous n'avons qu'une vie, autant ne pas la gâcher.
→ CROYEZ-VOUS EN L'AMOUR ? POURQUOI ?Oui, je crois en l'amour. Cela peut paraître niais, enfantin, chimérique, mais je pense qu'il n'y a rien de plus palpable que l'amour en réalité. J'ai beau ne pas me préoccuper du grand amour, je reste une personne relativement romantique avec quelques idéaux. J'ai vu mes parents s'aimer sincèrement tout au long de ma vie, je vois des couples qui durent autour de moi chaque jour, je vois des personnes changer en bien par amour. Alors oui, je crois en l'amour et je crois que l'amour peut changer les gens, si ce n'est pas le monde.
→ CROYEZ-VOUS AU SECONDE CHANCE EN AMOUR ? POURQUOI ?C'est un sujet relativement compliqué. Tout dépend de la situation en question. En règle générale, n'importe qui mérite une deuxième chance, particulièrement en amour. Donc à priori je dirais que oui. Après, ce genre de choses reposent sur tant de facteurs, tels que la personne, son caractère, ses erreurs, le contexte. Franchement, on ne peut pas donner une réponse claire à une telle question, dans la vie tout n'est pas soit noir, soit blanc.
Aloooors, moi dans la vrai vie, je m’appelle Camille mais je suis plus connu sur le net sous le pseudo de blown mind. J'ai 19 ans et je vis en/au France. J'ai connu AL grâce un amie, il y a trèèèès longtemps et je trouve qu'il est MAGNIFY. Je suis disponible plus ou moins tous les jours. Je suis un scénario de ChouchouNathanaël. Je suis le dc de Bonnie M. Mayfield. Et j'aimerai juste terminer en disant que je vous :sex: .
Je souhaite l'exclusivité du prénom : oui Je souhaite l'exclusivité du nom : oui ❒ Je souhaite participer à la roue du rp (✔ à la place du carré si vous le souhaitez)
« T'es qu'une foutue poule mouillée Logan ! » je lance à mon frère alors que je dévale la rue de notre quartier à vélo, mes cheveux claquant dans le vent au même rythme que les rubans de mes poignées. Je prends plus de vitesse à chaque mètre que je parcours, à tel point que je n'entends presque pas mon frère crier derrière moi : « Mina ralentis ! On va encore se faire disputer ! » Mais je me fiche des représailles de nos parents. Je sais qu'ils seront énervés quelques minutes, quelques heures tout au plus, mais qu'au final mes yeux doux et mes sourires auront raison de leur colère. C'est toujours comme ça que ça se passe. Logan est le plus sage d'entre nous et c'est lui qui tente de me résonner dès que je fais un pas de travers. Je sais parfaitement bien qu'il ne fait pas ça uniquement parce que lui aussi subit les foudres de nos parents, mais aussi et surtout parce qu'il se prend pour un héro. Il veut toujours me protéger, tout ça parce que je suis une fille et sa soeur. Malgré le fait que sa surveillance constante ait tendance à m'oppresser, ce genre d'attention me rassure et il m'arrive d'en jouer régulièrement. Je fais exprès de rouler trop vite en vélo, d'escalader l'arbre du jardin un peu trop haut et de traverser des ruisseaux trop profonds pour profiter de ses remarques, de ses mises en garde. J'aime bien l'entendre râler dans mon dos, user de son super pouvoir de frère. Rien que pour ça, je l'admire mon Logan. Lorsque la rue commence à prendre fin, je tente de freiner progressivement, mais plus j'approche le mur de la maison plus j'ai l'impression d’accélérer et non de ralentir. Je jette alors un rapidement coup d'oeil à mes câbles de frein pour me rendre compte avec horreur que ceux-ci se sont encore détachés. « LOGAN JE FREINE PLUS ! » je hurle à mon frère tandis que la panique me fait perdre le contrôle de mon vélo. En temps normal, un frère m'aurait d'abord demandé si j'étais bien sûre avant de comprendre la gravité de la situation. Logan, lui, ne perds pas une minutes pour pédaler à son tour de toutes ses forces pour arriver à ma hauteur et accrocher la main gauche à mon porte bagage et freiner pour nous deux. « Aides moi en freinant avec tes pieds ! Vite ! » qu'il m'ordonne. Je m'exécute immédiatement, sans aucune pensée pour mes pauvres semelles fondant sur le bitume. En quelques secondes, nos deux vélos finissent enfin par s'arrêter, ce qui me permet de me jeter dans les bras de Logan. « T'es vraiment un héro tu sais ? » je chuchote à son oreille. « Je suis là pour ça Mina. » me répondit-il, convaincu de la véracité de nos propos.
« Faut que je te parle Dorian. » je me lance, profitant que nous étions pour une fois seuls, sans Logan ni mes parents ni qui que ce soit d'autre dans les parages. Dorian et moi avons l'habitude de traîner ensemble depuis presque un à présent. Un an que lui, moi et mon frère formons une super équipe, la "invincible team" comme j'aime nous appeler. Eux ils trouvent ce nom pourris, mais moi j'aime bien et je dirais pas pourquoi car il n'y a pas vraiment de raison. « Qu'est-ce qu'il y a ? » me demande-t-il, plongeant ses grands yeux noisette dans les miens. Je ne peux m'empêcher de lui adresser un grand sourire lorsqu'il fait cette tête, malgré le sérieux de la situation. J'aime bien voir à quel point il peut être attentif à chacun de mes mots, comme il peut arrêter n'importe laquelle de ses occupations pour me consacrer un peu de temps. Nate a toujours été mec soucieux du bonheur des autres et c'est en partie ce que j'aime chez lui. Or, c'est justement ce que je compte lui dire. Lui avouer que depuis un sacré bout de temps, c'est pas tellement comme un ami que je le vois, qu'il y a bien plus derrière l'affection que j'éprouve pour lui. Il faut que j'arrive à lui faire comprendre que pour ma part, je suis lasse de ne plus être capable d'attraper sans main sans être immédiatement gênée, de ne plus pouvoir le regarder dans les yeux sans craindre qu'il ne lise trop facilement en moi. C'est terrible de ne plus se sentir à l'aise face à son meilleur ami parce qu'on ne peut plus le voir comme tel. « Je voudrais pas que tu prennes la fuite surtout. C'est un peu gênant, mais surtout ne m'évite pas à cause de ça s'il te plaît. Si tu partages pas mon point de vue, fais comme si c'était jamais arrivé d'accord ? » je lui demande d'abord, soucieuse de préserver notre amitié avant de déclencher la bombe. « Voilà, ça fait un moment que je ne te voir plus de la même façon qu'au départ. Je sais pas trop ce qui m'arrive, mais j'ai l'impression de t'apprécier plus que ce que je ne devrais. Cela peut paraître soudain, dit comme ça, mais je t'aime Dorian. » Je peux enfin respirer. Ou pas. Car maintenant que j'ai réussit à dire ce que j'ai sur le coeur depuis plusieurs mois, reste à savoir si c'est réciproque du côté de Nate. Après tout, rien n'indique qu'il pourrait partager mes sentiments, lui qui a toujours été si timide avec tout le monde. Et si ses sourires et ses regards langoureux n'étaient qu'une impression ? Et s'ils les destinaient en réalité à tout le monde. J'aurais l'air bien maligne tiens. Dès lors que ses pensées me traversent l'esprit, je regrette d'avoir parlé et pensé si vite, et dans un acte désespéré, je colle mes lèvres sur les siennes. C'est alors qu'à ma plus grande surprise, Nate ne me repousse pas, au contraire, et enroule ses bras autour de moi, me rendant mon baiser avec autant de passion que l'Homme est capable.
Dorian et moi nous échangeons des regards complices, langoureux, sans que personne ne se rende compte de rien. Nous n'avions pas vraiment eu le temps de parler de nous deux depuis la veille et cette situation de "clandestinité" me fait plutôt rire. Mon frère est là, à côté de nous et il ne sait rien de ce qui s'est passé entre nous hier. Il ne sait pas que j'aime Dorian, il ne sait pas que nous nous sommes embrassés. Pourtant, il nous connait mieux que quiconque, il devrait s'en douter, deviner. Mais non, il est énervé aujourd'hui. Il s'est levé du mauvais pieds. Jules aussi ne semble pas de bonne humeur vu la façon dont laquelle il se dirige vers nous. Il a l'air déterminé, décidé d'en découdre. J'aime vraiment pas ce gars, il a toujours tendance à venir chercher la merde chez Dorian et ça me plaît pas, car je sais que Dorian n'est pas assez mauvais pour répliquer. « Alors Jahyann, t'en as pas marre d'être la lopette des Richards ? » qu'il lance à Dorian en le bousculant et le faisant tomber de la barrière sur laquelle il était assis. « Dégage Jules ! On veut pas de toi ici ! » je réplique, me dirigeant vers mon ami pour l'aider à se relever. Mais Jules me barre le passage de son bras, m'obligeant à reculer. « Regardez qui vient à la rescousse ! Cette petite garce de Mina. J'suis sûr que tu voudrais te la faire, hein Jahyann ? T'inquiètes pas, ça doit pas être si compliqué avec elle. Mais je me demande si elle viendrait toujours te défendre si t'avais une autre gueule. » insulte-t-il. Il se baisse alors vers Dorian, l'attrape par son col et lui assène un coup de poing. Je détourne immédiatement le visage, horrifiée par la violence du coup. Ce mec est définitivement un taré. Lorsque j'ose jeter un coup d'oeil à Dorian, son nez est en sang et il semble ne plus être bien conscient de ce qui se passe. Je pousse alors Jules, et me précipite vers lui, posant immédiatement sa tête sur mes genoux. Pendant ce temps là, Logan qui avait tout vu s'est rué sur Jules, prenant immédiatement la défense de Dorian. « On t'as dit de te casser connard ? T'es trop con pour comprendre ou faut que je te l'explique autrement ? » Et de cette menace, s'ensuivent de nombreux échanges physiques particulièrement violents entre mon frère et notre assaillant. Tout se passe si rapidement. Ils se frappent, se cognent, grognent tels des chiens enragés. Cet affrontement ne semble jamais finir. Quand soudain, un gong finit par sonner, mettant fin au combat. Le gong en question n'est autre que la tête de mon frère percutant le coin d'une des barrières près desquelles nous avions l'habitude de traîner. Logan tombe alors au sol, inerte. Le sang commence à se répandre autour de sa chevelure auburn, rejoignant la pluie pour nourrir la terre du terrain vague. « LOGAN ! » Mon cris se fond avec l'orage qui commence à gronder. Je laisse Dorian se remettre de ses émotions seul et rampe jusqu'au corps de mon frère. Il est inconscient, il ne bouge plus. Je peux même deviner qu'il ne respire plus alors que j'attrape ses joues entre mes deux mains. « Logan, réveilles toi ! Allez ! » je le supplie, le secouant pas les épaules. Mais ses yeux restent clos et son teint d'autant plus terne. « Putain, c'est toi qui as fait ça Jules ! C'est de ta faute ! » je crache au visage de Jules, qui restent planté à côté de moi, trop con que pour bouger le moindre doigt. Trop terrifié des conséquences de son insolence. « Il ... il faut faire quelques chose. Je dois appeler quelqu'un ... Oui faut qu'on trouve quelqu'un ... quelqu'un qui pourra nous aider ... l'aider. » j'arrive à peine à articuler. Je sais plus quoi faire, que dire, que penser. Je me concentre sur le fait qu'il faut que j'aille chercher de l'aide, pour ne pas trop céder à la panique. Mais elle est déjà là, bien ancrée en moi. Et c'est elle qui me pousse à me relever et traverser le terrain vague en courant. C'est aussi elle qui me dit que je dois descendre cette rue sans regarder autour de moi, histoire de ne pas perdre de temps. Car du temps je n'en ai pas. Logan n'en a pas non plus. Il n'en a déjà peut-être plus du tout d'ailleurs, du temps. Je ne vois donc pas cette voiture qui arrive à toute vitesse sur moi, pour me percuter de plein fouet.
Réveil. Mes paupières s'ouvrent sur un plafond terne. Un plafond qui m'est particulièrement inconnu. Les draps dans lesquels je dormais ne me sont pas non plus familiers, tout comme la chemise qui recouvre mon corps nu. Seuls les visages de mes parents m'indiquent que je suis bien moi, que cette situation n'est pas complètement anormale. Je tente de me réveiller, mais tous mes os me crient de ne pas bouger. Mon corps entier n'est que douleur et souffrance. « J'ai mal ... » je souffle. Ma mère se précipite alors vers moi, attrape ma main et la porte à sa bouche. « Je sais ma chérie, je sais ... Mais tout vas bien. Tu vas mieux maintenant. » me répond-elle. Même si ses paroles ont pour but de me réconforter, elles ne font que m'inspirer plus de doutes et de craintes qu'avant. Comment ça, je vais mieux ? Maintenant ? Car j'allais mal avant ? D'ailleurs, qu'est-ce qu'il y a, avant ? Avant il y a Logan et moi fêtant notre quatorzième anniversaire, chez nos grands parents à Plymouth. Et où est-il lui ? Pourquoi n'est-il pas là près de moi ? « Logan ? » je demande à ma mère. C'est quand je vois mon père s'effondrer dans le coin de la chambre dans laquelle je suis que je comprends le "tu vas bien". Il s'est passé quelque chose. Quelque chose d'horrible, je le vois aux yeux bouffis de ma mère qui continuent de déverser tout leur chagrin. « Logan n'est pas là ma chérie. Il n'est plus là. » qu'elle me dit, à deux doigts de s'étrangler entre deux sanglots. C'est donc ça, cette douleur que je ressens. Ce n'est pas la douleur de la collision de la voiture, comme me dirons les médecins plus tard, mais plutôt la douleur d'avoir perdu mon double. A présent, je sais ce que ça fait de perdre son jumeau. Et ça fait sacrément mal.
« Mina, tu viens avec nous ? » La voix de l'une de mes nouvelles camarades de fac me sort de mes rêveries. Je ne suis pas bien certaine que l'on puisse considérer mes pensées comme des rêves. Depuis la mort de Logan et mon réveil après une semaine de coma, les choses ont bien changé dans ma vie et je le constatais chaque jour à Londres. J'ai oublié les trois années qui ont passé l'accident, j'ai dut donc réapprendre pas mal de choses à propos de ma vie. On m'a aussi expliqué les circonstances de la mort de mon frère. Il se serait battu, m'a-t-on dit, puis un jeune homme l'aurait tué. Ce jeune homme semblait être notre ami bien que je n'en ai aucun souvenir, mais les spécialistes ont dit qu'il était instable et que personne ne pourrait expliquer son geste. Je n'ai pas voulut en savoir plus à ce sujet, la mort de Logan m'était déjà bien assez pénible. Après avoir passé quatre ans à rattraper mon retard sur tout, j'ai décidé de quitter l'atmosphère pesante de Londres. Il m'étais insupportable de croiser des personnes dans la rue, au lycée, ou n'importe où, me présentant leurs condoléances, affirmant bien me connaître sans que je n'en aie le moindre souvenir. C'est donc à vingt-et-un ans que j'ai décidé de partir pour la Nouvelle-Zélande. Pourquoi cette destination ? Je n'en sais fichtrement rien. Je me suis sentie comme inspirée par cette île et je n'ai pas mit plus de temps pour préparer mes valises et prendre le premier avion pour Wellington. Je m'y suis reconstruite une nouvelle vie en y commençant des études de langues, tentant au mieux de tirer un trait sur l'ancienne. Mais mon passé ne semble pas vouloir quitter mon esprit aussi facilement et il m'arrive très souvent de ressasser cette histoire de meurtre, d'accident. D'essayer de me rappeler, de comprendre. Alors il me vient l'idée de contacter ce Jules, ce type avec qui mon frère se serait battu avant de se faire tuer par "notre ami". Pourquoi se sont-ils battus ? Pourquoi l'autre l'a tué ? Pourquoi me suis-je pris cette foutue voiture ? Tant de question qui restent indéfiniment sans réponses. Je me tourne vers ma nouvelle amie. Je la connais à peine, mais je l'apprécie. Cette après-midi, nous devons tous aller voir un film au cinéma. J'attrape mon sac et me relève, cueillant une marguerite au passage. « Oui oui, j'arrive ! »t
-> Aujourd'hui En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
Bonjour bonjour, je me présente, je m'appelle Sansa-May Richards, mais la plupart du temps on m'appelle Mina. Je suis née le 6 juin 1993, à Wellington et j'ai donc 21 ans ans. Actuellement, j'ai comme passe temps des études de langues et un petit boulot de dog sitter mais également le/la la danse et la peinture. Je suis plutôt attirée par les hommes, d'ailleurs, si vous voulez tout savoir, je suis actuellement célibataire. Je me vois assez bien dans le groupe des Breathless. Souvent on s’arrête dans la rue pour me demander un autographe car je ressemble à Hailee Steinfeld, et mes images proviennent de tumblr.
remplacez le carré par cette petite encoche ✔ Que vous évoque votre première rencontre ? ❒ un souvenir marquant et blessant ✔ le bonheur, un sentiment de complétude ❒ une connerie monumentale ❒ quelque chose d'incertain ❒ ma première quooooiii ?
Pour mettre Cupidon dans votre poche, vous êtes prête à : ❒ vous accrocher autant que possible à vos sentiments ✔ vivre votre amour, votre relation, à fond ❒ lui faire une proposition indécente ❒ continuer de croire en l'amour ❒ verser dans la démesure
Quel pourrait être l’élément associé à l’amour ? ❒ l'eau qui pourrait vous noyer ❒ le métal d'une alliance ❒ le feu du désir ❒ la terre comme Terre à Terre ✔ l'air d'un cyclone
Le film de l'amour : ❒ n'oublie jamais ✔ orgueil et préjugé ❒ sexfriend ❒ première fois ❒ l'arnaqueur
En soirée, vous êtes plutôt : ❒ à vous empêcher de rappeler votre ex ✔ à roucouler avec votre amoureux/se ❒ à sélectionner votre nouvelle cible d'un soir ❒ à jalouser les couples que vous voyez ❒ à draguer un mec sous les yeux de sa nana car "c'est rigolo"
En amour, vous vivez : ❒ dans le passé, vous ruminez ❒ dans le futur, vous construisez ✔ l'instant présent, vous savourez ❒ hors du temps, vous traversez ❒ au jour le jour, vous détruisez
Votre plus longue histoire d'amour : ❒ assez de temps pour vous en avoir brisé le cœur ❒ elle n'est toujours pas terminée ❒ une nuit ✔ pas très longtemps, mais quand même ❒ une heure
→ ÊTES-VOUS ACTUELLEMENT EN COUPLE ? HEUREUX ? MALHEUREUX ?MA situation est un peu compliquée. Je vais dire que je suis célibataire, car je ne fréquente personne. Mais avant mon accident de voiture, j'étais en couple avec un garçon qui aurait causé ce même accident. Aujourd'hui, je ne me souviens plus de lui et je ne l'ai pas revu depuis cette fatidique journée, donc notre relation n'a pas pris officiellement fin je suppose. Heureuse, je le pense. Je n'ai jamais été du genre à absolument chercher à avoir quelqu'un dans ma vie donc le fait d'être célibataire ne m'est pas vraiment désagréable.
→ RACONTEZ-NOUS VOTRE PREMIÈRE HISTOIRE D'AMOUR.Ma première histoire d'amour a pris place dans ma vie alors que j'avais quinze ans. C'était déjà mon ami depuis la maternelle et nous avons fini par nous mettre en couple tout naturellement. Il s'appelle Shehan et est aujourd'hui mon meilleur ami. Nous nous sommes séparés car nous nous trouvions mieux en tant qu'amis, et aujourd'hui nous nous sommes rapprochés car il m'est d'un grand soutien suite à mon accident. Tout est bel et bien terminé entre nous, mais je me souviendrais toujours de lui car au fond, on n'oublie jamais son premier amour.
→ JUSQU’OÙ SERIEZ-VOUS PRÊT A ALLER PAR AMOUR ?Me connaissant, je pense pouvoir dire que je serais prête à tout par amour. Je suis une jeune fille particulièrement dévouée envers ses proches car tous comptent énormément pour moi. Je ne sais pas ce que je serais sans eux, donc il me paraît naturel que je doive être prête à aller jusqu'au bout du monde pour ceux que j'aime.
→ CROYEZ-VOUS EN L'AMOUR ? POURQUOI ?Bien entendu, je crois en l'amour. Je suis une fille assez romantique, ayant été bercée depuis toute petite par de nombreux contes de fées et histoires d'amour en tout genre. Même si je ne le cherche pas forcément, l'idée que je puisse rencontrer un jour quelqu'un qui m'aimera de tout son être est très présente dans ma tête. D'une certaine façon, l'amour est indispensable dans la vie, même s'il n'est pas toujours omniprésent.
→ CROYEZ-VOUS AU SECONDE CHANCE EN AMOUR ? POURQUOI ?Je suis tentée de dire que je crois aux secondes chances, même si tout dépend de la situation. Selon moi, tout le monde a le droit de prouver qu'il peut se rattraper et qu'il a de la bonne volonté. Mais de là à dire si je serais moi-même capable de pardonner l'impardonnable, c'est assez difficile. Je pense que l'on ne peut parler trop vite tant que l'on est pas entièrement concerné.
Aloooors, moi dans la vrai vie, je m’appelle Camille mais je suis plus connu sur le net sous le pseudo de blown mind. J'ai 19 ans et je vis en France. J'ai connu AL grâce à une amie et je trouve qu'il est MAGNIFY. Je suis disponible tout le temps. Je suis un personnage inventé. Je suis le DC de Bonnie M. Mayfield. Et j'aimerai juste terminer en disant que je vous :sex: fort fort fort.
Je souhaite l'exclusivité du prénom : oui Je souhaite l'exclusivité du nom : oui ❒ Je souhaite participer à la roue du rp (✔ à la place du carré si vous le souhaitez)
2001 - Huit ans.Ne vous éloignez pas trop les filles ! » nous lance notre mère tandis que nous nous éloignons déjà de la maison à toute vitesse. « Restez bien dans le quartier ! » mais nous sommes déjà bien trop loin pour entendre ses dernières recommandations. Il faut dire que pendant toute l'heure qui avait précédé notre sortie, nos parents nous avaient rabâché les oreilles. Ne parlez pas à des inconnus, ne roulez pas trop vite, faites attention aux voitures, restez bien ensembles, n'allez pas trop loin. Nous connaissions la chanson par coeur. Nos parents n'étaient pas excessivement protecteurs envers nous, ils se comportaient juste comme des parents normaux. Plusieurs fois ils nous ont avoué que moi et Mareva étions ce qui leur était le plus précieux. Une famille unie, voilà ce que nous avons toujours été. Caractériellement et physiquement parlant, j'ai toujours plus ressembler à notre mère qui venait tout droit de Colombie, alors que ma soeur, elle, ressemble plus à notre père, Suédois. Un sacré mélange pour deux sacrées jeunes filles. Et bien que nos physiques soient assez différents, Mareva et moi avons toujours été très proches et fusionnelles, un peu comme des jumelles. Nos querelles ne duraient jamais plus d'une heure et nous nous entendions toujours parfaitement bien pour échapper à la vigilance de nos parents.
2008 - Quinze ans.« Papa, maman, je sors ! » je lance alors que je traverse à toute vitesse la cuisine pour ne pas avoir à donner d'explications sur ce que je compte faire, où et avec qui. Mes parents ne sont pas vraiment autoritaires, mais je n'aime pas avoir à répondre à toutes leurs questions super indiscrètes. J'aime avoir ma vie privée, bien que je ne sois pas du genre à leur cacher des choses. « Et où vas-tu comme cela, jeune fille ? » m'interroge mon père sans prendre la peine de quitter son journal des yeux. « Quelque part. » je lui réponds tandis que je cherche mes clés dans mon sac, espérant que cela lui suffise. Mais c'était sans compter sur ma soeur qui s'empresse de tout balancer. « Elle va voir son petit ami ! » qu'elle dit sans gêne avant d'étouffer un pouffement, partagé par ma mère. Ce sujet est assez délicat par rapport à notre père. Je me souviens encore de sa réaction lorsqu'il avait surpris Mareva avec son premier et toujours actuel copain au coin de la rue. Il faut dire que cette fois-là, c'était moi qui avais balancé l'information et je comprends que ma soeur mette en place sa petite revanche. « Si tu m'en veux toujours par rapport à l'an dernier, je dois te rappeller que je n'avais que quatorze ans. Or tu en a dix-huit très chère. » je réplique, un air malin flottant sur mon visage. Cette petite querelle n'est en aucun cas sérieuse et moi et ma soeur en avons bien conscience. Nous avons toujours été très proches, aussi bien pour se réconforter, que pour faire des bêtises ensembles ou pour se taquiner. « Oui bon, j'aimerais quand même le voir moi ce jeune homme, tu sais que ... » commente mon père, mais je ne lui laisse pas le temps de terminer sa phrase. « Oui oui, une autre fois, je suis en retard là. A tout-à-l'heure ! » je lance avant de claquer la porte derrière moi et d'enfourcher ma bicyclette. Quelques coups de pédales me séparent à présent de mon petit ami. Mareva avait bien raison, c'était lui que je comptais rejoindre. Et étant donné que je suis plus maligne qu'elle l'a été l'an dernier, j'ai pris soin de donner rendez-vous au jeune homme un peu plus loin qu'au bout de notre rue. Une fois enfin arrivée au lieu dit, je peux l’apercevoir sur le banc en question. Je descend immédiatement de mon vélo et le laisse sur le côté pour sauter dans les bras de mon premier amour. « Shehan ! » je m'exclame, juste avant de déposer un petit bisou sur ses lèvres. Shehan était mon meilleur ami et ce depuis la maternelle je pense. Nous nous sommes toujours fréquentés, ayant toujours été dans les mêmes classes, et un beau jour, nous avons décidé de sortir ensemble. Nous nous aimions vraiment beaucoup donc pourquoi ne pas tenter notre chance ? Je reste dans ses bras quelques minutes, profitant de son étreinte et de son parfum. Une fois qu'il me laisse m'écarter, je me mets à sautiller avant de farfouiller dans mon sac et de lui sortir une petite carte. « Joyeuse Saint-Valentin ! » je lui dis, mourant d'impatience pour qu'il la lise. J'y avais mit tout mon coeur, j'avais passé toute la journée précédente pour la préparer. Collages, rimes, petits coeurs, tout y est. De toute façon, on n'en fait jamais trop pour son premier amour.
2011 - Dix-huit ans. Un coup de coude dans l'omoplate, la lanière de mon sac qui passe par dessus mon épaule et voilà que mes livres et ma troussent s'étalent à mes pieds sous mon regard impuissant. Je ne saurais dire quelle brute est la cause de mon tracas mais je ne cherche pas pour autant à en savoir d'avantage car se sont les pieds des autres lycéens qui requièrent toute mon attention. Accroupie je tente tant bien que mal de rattraper le précieux contenu de mon sac que mes camarades de classe piétinent, la plupart sans s'en rendre compte. Quelques uns me lancent des regards plein de compassion, d'autres s'essayent eux aussi à ramasser un stylo par ci par là, mais la foule ne nous rend pas la tâche facile, si bien que je finis toujours par me retrouver seule, les genoux contre le carrelage froid. « Bougez ! Cassez-vous ! » j'entends une voix s'exclamer au loin, rapidement suivie de braillements de protestation. Lorsque je lève la tête, je perçois un visage percer la foule, le visage d'un jeune homme qui se débat pour remonter le couloir du lycée à contre courant, n'hésitant pas à pousser ceux qui se trouvent sur son chemin. C'est en voyant son uniforme de sportif que je le reconnais. C'est ce même type qui m'a poussée quelques secondes plus tôt, faisant choir mes affaires au sol. Si je n'avais pas été autant abasourdie par ma situation plutôt délicate, je lui aurais adressé un regard des plus noirs. Du coup, je reste bouche bée tandis que je le vois se débattre avec tout ce monde qui l'entoure, en oubliant mes livres et cahier toujours à la merci des chaussures. Une fois qu'il arrive à ma hauteur, il me surprend à s'agenouiller en face de moi et à ramasser mes affaires. « Qu'est-ce que tu fais ? » je lui lance, un peu trop sur la défensive pour comprendre ce qu'il est réellement en train de faire. « Je t'aide ! C'est moi qui t'ai bousculée, c'est la moindre des choses. » il me répond en haussant les épaules, comme si ce geste était naturel et ne méritait pas que l'on s'y attarde dessus. Quand à moi je reste face à lui, ne sachant quoi faire, trop perturbée par ma propre méfiance envers lui. Si c'est lui qui s'est comporté comme un idiot quelques minutes plus tôt, qu'est-ce qui me dit qu'il ne prépare pas quelque chose ? Après tout c'est bien connu, les sportifs de ce lycée ne sont pas connus pour être les plus altruistes. Plus d'une fois l'un de ses amis s'est amusé à me piquer mon sac ou mes accessoires de cheveux pour que je les retrouve dans les tribunes du stade. Quand enfin il me tend ma pile de livres, j'hésite à les reprendre et il me dit : « Vas-y prends-les ! » Je m'exécute et les remet à leur place initiale, c'est à dire dans le fond de mon sac. Je me relève, n'attendant pas qu'il fasse de même et cherche déjà mes amis du regard. « Ne me remercie pas surtout ... » je l'entends continuer, ce qui me sort de mes pensées. Soudain, je me rends compte de mon manque de gratitude. Je ne sais pas ce qui m'a pris, je ne suis absolument pas comme ça d'habitude. Il faut dire qu'en général, quand quelqu'un m'aide c'est tout le contraire d'un des sportifs du lycée. « Oui, pardon. Merci ! C'est juste que je ne m'attendais pas à ce que tu viennes m'aider. » je m'excuse un peu gênée par la situation. « Ouais je sais, et t'as raison. En temps normal je me serais pas retourné. » il m'avoue en m'adressant un clin d'oeil. Clin d'oeil que je ne sais pas vraiment comment prendre. Mais notre échange est rapidement brisé par des appels en direction du jeune homme. Ses coéquipiers demandent son attention. Il se tourne vers eux, tenté de les rejoindre, mais avant de me tourner le dos il me dit : « Je m'appelle Samuel. »« Et moi c'est ... » je commence à lui répondre, mais il me coupe immédiatement la parole pour compléter ma phrase. « Mina, ouais je sais. » Puis il disparaît à nouveau au milieu de la foule.
2013 - Vingt ans.« Attachez-vous les filles, ça va décoiffer ! » s'exclame Samuel tout en pressant l'accélérateur de sa voiture. Cela, en addition au fait que j'entends ma soeur grogner de mécontentement sur la banquette arrière m'arrache un fou-rire interminable. Cela fait quelques mois à présent que je suis en couple avec Samuel, et Mareva ne l'a toujours pas vraiment accepté. Elle ne le voit pas comme un garçon fait pour moi, probablement à cause du fait que nous venons de deux mondes différents. Je suis une jeune fille sage et studieuse, il est le bad boy qui prend toujours des risques. Je dois avouer que jamais je n'aurais pu envisager une telle histoire entre nous, mais à présent que c'est fait, je ne le regrette pas. Malgré ce que l'on puisse penser de lui, Samuel est vraiment quelqu'un de bien. « Rho c'est bon Mae, détends-toi un peu ! C'est ça ou bien marcher, à toi de me dire ce que tu préfère. » je la mets devant le fait accompli. En effet, nous rentrions tout juste de soirée et elle m'avait affirmé qu'il n'était pas envisageable de faire le chemin à pieds. Heureusement que Samuel était là pour nous proposer de nous ramener, nous aurons au moins économiser des ampoules ou un taxis. « Tout ce que je veux, c'est rentrer en un morceau. J'espère que ton copain est capable de faire ça ... » continue-t-elle de marmonner. Mais je ne lui prête déjà plus d'attention. Je sais qu'elle ne sera contente que lorsqu'on sera rentrée, et ce n'est que demain ou après-demain qu'elle voudra bien rire de ce petit épisode. « Mais oui, t'inquiète pas belle soeur ! » réplique Sam. Il s'amuse à l’appeler comme ça depuis qu'il l'a rencontrée en tant que mon petit-ami. Il sait qu'elle ne l'aime pas plus que ça et il s'amuse toujours à la taquiner. Il ne s'est jamais laissé déstabiliser depuis que nous sommes ensembles. Si au départ, il faisait son macho en refusant d'admettre ses sentiments envers moi, quand notre couple s'est officialisé il n'a cessé de se battre pour moi, pour mériter mon amour. « Allez, laisse la tranquille. Tu vois bien qu'elle est de mauvais poil. » je lui dis avec tendresse, tentant de rester en dehors de leurs histoires, sans prendre parti. Ils sont ce que j'ai de plus précieux au monde, je ne supporterais pas de devoir faire un choix entre eux. Je les veux tous les deux à mes côtés, c'est tout. « A tes ordres poupées. » dit-il, avant de quitter la route des yeux pour plonger son regard dans le mien. « Mais en retour j'veux un bisou. » Comment résister à un tel regard ? Je lui adresse donc un large sourir avant de lui offrir le plus beau baiser qu'il ai pu voir. Et le dernier. Car pendant que nos lèvres se retrouvent, j'entends ma soeur crier : « MINA ! », ce qui me laisse juste le temps de voir le camion qui nous rentre dedans à pleine vitesse.
2014 - Vingt-et-un ans.« Passe moi tes valises. » insiste ma soeur alors que je m'apprêtais à les porter moi-même. Depuis ma sortie de l'hôpital, Mareva se comporte comme une vraie soeur-poule avec moi. Pas étonnant il faut dire, compte tenu des événements. Un accident de voiture, un coma et une perte de mémoire, c'est pas vraiment commun. Mais, bien que j'apprécie beaucoup son aide et celle de mes proches, ce genre de comportement me gêne et m’embarrasse plus qu'autre chose. Je me sens inutile et tellement dépendante, ce qui est probablement la réalité en fin de compte. Je suis encore rapidement fatiguée et je ne me souviens pas des trois dernières années. Je ne sais plus ce que j'ai fait, ni qui j'ai fréquenté. C'est le trou noir pour moi. Fort heureusement, certaines zones de mon cerveau son restées intactes, ce qui fait que mes connaissances scolaires par exemples, ne se sont pas envolées et que je peux reprendre la fac sans problème. « Je peux les porter tu sais. » je tente tout de même de faire comprendre à ma soeur en vain. « Non non non. Les médecins ont dit qu'il te fallait du repos. » affirme-t-elle tout en montant les escaliers menant à notre nouvel appartement. Je n'avais vraiment pas envie de retourner vivre avec mes parents, mais il était inconcevable de me laisser seule, donc ma soeur a proposé que nous prenions un logement ensemble. J'ai bien entendu accepté. Comment refuser une telle offre ? Et bien que cela me désole de l'admettre, j'ai bien plus besoin de son aide que je ne veux le prétendre. Je marche donc sur ses pas une fois la porte de l'appartement ouverte, et découvre notre nouveau logement sous le regard excité de ma soeur. Je sais que cet emménagement lui fait super plaisir, il n'y a a qu'à la regarder pour le comprendre. « Alors, comment tu le trouve ? » me demande-t-elle. Je fais quelques pas de plus, admirant le plancher, les grandes fenêtres, la luminosité. Cet appartement est tout simplement fabuleux, je me demande comment elle a fait pour dénicher une telle beauté. « Il est parfait. Oui, vraiment parfait. » je chuchote en pensant à ce nouveau départ qui s'offre à moi.
SCENARIO DYLAN S.:
Samuel Prénom² Nom.
LIBRE RÉSERVÉ PRIS.
PRÉNOM NOM ♡ Samuel au choix. AGE ♡ vingt-et-un ans. NATIONALITÉ ♡ Néo-Zélandais. ORIENTATION SEXUELLE ♡ femmes. MÉTIER/ÉTUDE ♡ au choix. STATUT ♡ célibataire. CARACTÈRE ♡ arrogant, impulsif, violent, malin, courageux, protecteur, taquin, imprudent, audacieux, énergique, fidèle, attentionné.
GROUPE ♡ Dark Side, Sex Love ou Pleasure and Pain. AVATAR ♡ Dylan Sprayberry. COPYRIGHT ♡ tumblr.
→ INFORMATION SUR LE PERSONNAGE. L'histoire de Samuel est entièrement libre !
Tout ce qu'il faut respecter c'est que : - il est allé au même lycée que Mina - il était dans l'équipe sportive de ce lycée - il est sorti avec Mina lorsqu'il a eu 19 ans - il a causé un accident de voiture à ses 20 ans
SANSA-MAY "MINA" RICHARDS △ ex petite amie, culpabilité. Mina et Sam se sont rencontrés au lycée : tandis que l'une était une élève sage et studieuse, l'autre était réputé pour être le sportif bad boy de l'établissement. Mais à force de se croiser, Samuel a finit par être étrangement attiré par la petite brune, à tel point qu'il a un jour provoqué leur rencontre, la bousculant dans un couloir afin de pouvoir l'aider à ramasser ses livres. Ils ont donc commencé à se fréquenter de plus en plus souvent, Mina au début assez méfiante envers ce jeune homme dont la réputation laissait croire qu'il n'était pas assez bien pour une fille comme elle. Puis elle a finit par lui faire confiance et ne plus être indifférente à son charme. Par fierté, Sam a toujours fait semblant de ne pas être amoureux, préférant sa liberté et ne voulant pas faillir face à ses amis qui attendaient de lui de rester le mec volage qu'il était. Après un certain temps - à leurs 19 ans - il a tout de même décidé de ne plus ignorer ce que lui disait son coeur et les deux jeunes gens se sont mis en couple. Ce n'était pas vraiment facile, car les potes de Samuel n'aimaient pas le fait qu'il soit casé, les proche de Sansa-May n'acceptaient pas qu'elle fréquente quelqu'un comme lui, mais ils se sont toujours battu pour ne pas écouter ce genre de commérages. Mais un soir, alors qu'ils avaient vingt ans, Samuel a causé un accident de voiture qui a plongé sa petite amie dans un profond coma. Elle ne s'est réveillée qu'au bout de six mois et s'est avérée avoir perdu la mémoire de ses trois dernières années, et donc de lui. Plusieurs fois il a tenté de la voir à l'hôpital, mais on ne lui a jamais laissé la chance de s'expliquer avec elle, ayant déjà causé bien assez de mal comme ça au yeux des Richards.
MAREVA F. RICHARDS △ méfiance, haine, rancoeur. Mareva est la soeur aînée de Mina et elle n'a jamais porté Sam en son coeur. Elle a immédiatement vu leur couple d'un très mauvais oeil, trouvant que Samuel n'était pas fait pour une fille comme Mina. Elle ne s'est malgré tout jamais mise entre eux, acceptant tant bien que mal le fait qu'ils s'aimaient, bien qu'aujourd'hui elle regrette de ne pas s'être interposée. En effet, alors qu'elles rentraient d'une fête, Samuel s'est proposé pour ramener les jeunes filles chez elles. Mais en chemin, leur voiture a percuté un camion, plongeant Mina dans le coma, et manquant de briser la colonne vertébrale de Mae. Fort heureusement, Mae a réussi à garder l'usage de ses jambes, mais elle lui en veut énormément pour ce qu'il s'est passé. C'est même en grande partie elle qui a refusé de donner l'accès de la chambre d'hôpital de Mina à Sam. Aujourd'hui, elle compte bien garder cette mauvaise graine en dehors de la vue de sa soeur, bien trop effrayée de la perdre à nouveau.
Extrait 1:
2011 - Dix-huit ans. Un coup de coude dans l'omoplate, la lanière de mon sac qui passe par dessus mon épaule et voilà que mes livres et ma troussent s'étalent à mes pieds sous mon regard impuissant. Je ne saurais dire quelle brute est la cause de mon tracas mais je ne cherche pas pour autant à en savoir d'avantage car se sont les pieds des autres lycéens qui requièrent toute mon attention. Accroupie je tente tant bien que mal de rattraper le précieux contenu de mon sac que mes camarades de classe piétinent, la plupart sans s'en rendre compte. Quelques uns me lancent des regards plein de compassion, d'autres s'essayent eux aussi à ramasser un stylo par ci par là, mais la foule ne nous rend pas la tâche facile, si bien que je finis toujours par me retrouver seule, les genoux contre le carrelage froid. « Bougez ! Cassez-vous ! » j'entends une voix s'exclamer au loin, rapidement suivie de braillements de protestation. Lorsque je lève la tête, je perçois un visage percer la foule, le visage d'un jeune homme qui se débat pour remonter le couloir du lycée à contre courant, n'hésitant pas à pousser ceux qui se trouvent sur son chemin. C'est en voyant son uniforme de spoortif que je le reconnais. C'est ce même type qui m'a poussée quelques secondes plus tôt, faisant choir mes affaires au sol. Si je n'avais pas été autant abasourdie par ma situation plutôt délicate, je lui aurais adressé un regard des plus noirs. Du coup, je reste bouche bée tandis que je le vois se débattre avec tout ce monde qui l'entoure, en oubliant mes livres et cahier toujours à la merci des chaussures. Une fois qu'il arrive à ma hauteur, il me surprend à s'agenouiller en face de moi et à ramasser mes affaires. « Qu'est-ce que tu fais ? » je lui lance, un peu trop sur la défensive pour comprendre ce qu'il est réellement en train de faire. « Je t'aide ! C'est moi qui t'ai bousculée, c'est la moindre des choses. » il me répond en haussant les épaules, comme si ce geste était naturel et ne méritait pas que l'on s'y attarde dessus. Quand à moi je reste face à lui, ne sachant quoi faire, trop perturbée par ma propre méfiance envers lui. Si c'est lui qui s'est comporté comme un idiot quelques minutes plus tôt, qu'est-ce qui me dit qu'il ne prépare pas quelque chose ? Après tout c'est bien connu, les sportifs de ce lycée ne sont pas connus pour être les plus altruistes. Plus d'une fois l'un de ses amis s'est amusé à me piquer mon sac ou mes accessoires de cheveux pour que je les retrouve dans les tribunes du stade. Quand enfin il me tend ma pile de livres, j'hésite à les reprendre et il me dit : « Vas-y prends-les ! » Je m'exécute et les remet à leur place initiale, c'est à dire dans le fond de mon sac. Je me relève, n'attendant pas qu'il fasse de même et cherche déjà mes amis du regard. « Ne me remercie pas surtout ... » je l'entends continuer, ce qui me sort de mes pensées. Soudain, je me rends compte de mon manque de gratitude. Je ne sais pas ce qui m'a pris, je ne suis absoluement pas comme ça d'habitude. Il faut dire qu'en général, quand quelqu'un m'aide c'est tout le contraire d'un des sportifs du lycée. « Oui, pardon. Merci ! C'est juste que je ne m'attendais pas à ce que tu viennes m'aider. » je m'excuse un peu gênée par la situation. « Ouais je sais, et t'as raison. En temps normal je me serais pas retourné. » il m'avoue en m'adressant un clin d'oeil. Clin d'oeil que je ne sais pas vraiment comment prendre. Mais notre échange est rapidement brisé par des appels en direction du jeune homme. Ses coéquipiers demandent son attention. Il se tourne vers eux, tenté de les rejoindre, mais avant de me tourner le dos il me dit : « Je m'appelle Samuel. »« Et moi c'est ... » je commence à lui répondre, mais il me coupe immédiatement la parole pour compléter ma phrase. « Mina, ouais je sais. » Puis il disparaît à nouveau au milieu de la foule.
Extrait 2:
2013 - Vingt ans.« Attachez-vous les filles, ça va décoiffer ! » s'exclame Samuel tout en pressant l'accélérateur de sa voiture. Cela, en addition au fait que j'entends ma soeur grogner de mécontentement sur la banquette arrière m'arrache un fou-rire interminable. Cela fait quelques mois à présent que je suis en couple avec Samuel, et Mareva ne l'a toujours pas vraiment accepté. Elle ne le voit pas comme un garçon fait pour moi, probablement à cause du fait que nous venons de deux mondes différents. Je suis une jeune fille sage et studieuse, il est le bad boy qui prend toujours des risques. Je dois avouer que jamais je n'aurais pu envisager une telle histoire entre nous, mais à présent que c'est fait, je ne le regrette pas. Malgré ce que l'on puisse penser de lui, Samuel est vraiment quelqu'un de bien. « Rho c'est bon Mae, détends-toi un peu ! C'est ça ou bien marcher, à toi de me dire ce que tu préfère. » je la mets devant le fait accompli. En effet, nous rentrions tout juste de soirée et elle m'avait affirmé qu'il n'était pas envisageable de faire le chemin à pieds. Heureusement que Samuel était là pour nous proposer de nous ramener, nous aurons au moins économiser des ampoules ou un taxis. « Tout ce que je veux, c'est rentrer en un morceau. J'espère que ton copain est capable de faire ça ... » continue-t-elle de marmonner. Mais je ne lui prête déjà plus d'attention. Je sais qu'elle ne sera contente que lorsqu'on sera rentrée, et ce n'est que demain ou après-demain qu'elle voudra bien rire de ce petit épisode. « Mais oui, t'inquiète pas belle soeur ! » réplique Sam. Il s'amuse à l'appeller comme ça depuis qu'il l'a rencontrée en tant que mon petit-ami. Il sait qu'elle ne l'aime pas plus que ça et il s'amuse toujours à la taquiner. Il ne s'est jamais laissé déstabiliser depuis que nous sommes ensembles. Si au départ, il faisait son macho en refusant d'admettre ses sentiments envers moi, quand notre couple s'est officialisé il n'a cessé de se battre pour moi, pour mériter mon amour. « Allez, laisse la tranquille. Tu vois bien qu'elle est de mauvais poil. » je lui dis avec tendresse, tentant de rester en dehors de leurs histoires, sans prendre parti. Ils sont ce que j'ai de plus précieux au monde, je ne supporterais pas de devoir faire un choix entre eux. Je les veux tous les deux à mes côtés, c'est tout. « A tes ordres poupées. » dit-il, avant de quitter la route des yeux pour plonger son regard dans le mien. « Mais en retour j'veux un bisou. » Comment résister à un tel regard ? Je lui adresse donc un large sourir avant de lui offrir le plus beau baiser qu'il ai pu voir. Et le dernier. Car pendant que nos lèvres se retrouvent, j'entends ma soeur crier : « MINA ! », ce qui me laisse juste le temps de voir le camion qui nous rentre dedans à pleine vitesse.
SCENARIO ELLE F.:
Primerose Prénom. Nom.
LIBRE RÉSERVÉ PRIS.
PRÉNOM NOM ♡ Primerose. AGE ♡ 21 ans, mais depuis toujours on lui en donne même pas 18. NATIONALITÉ ♡ Au choix. ORIENTATION SEXUELLE ♡ Au choix. MÉTIER/ÉTUDE ♡ Etudiante, future vétérinaire. STATUT ♡ au choix. CARACTÈRE ♡ dynamique - lunatique - sérieuse - protectrice - curieuse - sauvage - malicieuse - loyale - attentionnée - prétentieuse - intelligente - déterminée - optimiste - organisée - rusée - espiègle.
GROUPE ♡ Au choix. AVATAR ♡ Elle Fanning. COPYRIGHT ♡ tumblr.
→ INFORMATION SUR LE PERSONNAGE.L'histoire de Prim est relativement libre, cependant il y a certains point qui devraient être respectés. - Prim est née et a toujours vécu à Wellington. - C'est une jeune fille sage et studieuse, depuis toujours elle a d'excellents bulletins. - Elle fait la fierté de ses parents, contrairement à sa grande soeur qui a coupé les ponts avec leur famille il y a quelques années. - Sa soeur et elles n'étaient d'ailleurs pas très proches. L'aînée jalousait la plus jeune car cette dernière était toujours considérée comme parfaite. Primerose n'a jamais vraiment compris cette animosité mais n'a jamais pour autant cherché à l'atténuer. - Aujourd'hui elle fait des études dans le but de devenir vétérinaire et n'a toujours pas de nouvelles de sa soeur.
SANSA-MAY "MINA" RICHARDS △ meilleure amie. Mina et Prim se côtoient depuis qu'elles portent des couches. En effet, leurs parents sont des amis proches de longue date et lorsque leurs mères sont tombées enceintes, elles ont immédiatement souhaité voir leurs enfants grandir ensemble. Les deux demoiselles se sont donc toujours suivies partout où elles allaient, partant en vacances ensembles, étudiant dans les mêmes écoles, fréquentant les mêmes amis. U.C
Dernière édition par Johanna le Lun 14 Juil - 1:28, édité 4 fois
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▵ messages : 1240 ▵ arrivé(e) le : 05/03/2008 ▵ avatar : lucy kate hale.
Nos pas martèlent le sol au rythme de nos coeurs, nos cheveux claquent dans le vent, chaque fibre de notre corps nous crie de nous pousser au delà de nos limites. Les cris, les exclamations, la ferveur, tout cela fait partie de mon quotidien et je serais bien la dernière à m'en plaindre. Courir, grimper, sauter, prendre des risques, profiter de l'instant présent, voilà à quoi se résument mes journées dans ma faction de naissance, parmi les Audacieux. Ou du moins en partie. Je jette un regard que je veux discret en direction d'Arathon. S'il y a bien une chose qui occupe mes pensées en permanence, c'est lui. Je le vois toujours, où que j'aille, il est là, il s'entraîne, il rigole avec ses amis, il raconte ses derniers exploits. Et puis il y a ma soeur, Alexandria, qui le colle tout le temps, qui le suit où qu'il aille. Elle est dingue de lui, sauf qu'elle ne cherche pas à le cacher. Je soupire tout en haussant les yeux au ciel alors que je la vois s'accrocher à son t-shirt pour qu'il refasse je ne sais quelle pirouette. Son adoration pour lui me serait peut-être moins supportable si je n'étais pas moi-même dans l'attente qu'il m'adresse un sourire ou qu'il me salue. Ce n'est pas la première fois que ma soeur convoite la même chose que moi. « C'est bon, fiche lui la paix Alexandria. » je lance à ma jeune soeur d'un air grognon. J'ai beau être plus discrète que ma soeur, je ne peux rester insensible à ses manies pour impressionner Anton. Fort heureusement, tout le monde pensera que ma remarque était destinée à rabaisser ma soeur. Je préfère que l'on me voie sous ce jour plutôt qu'en adolescence amoureuse transie et jalouse. Ma fierté peut rapidement s'avérer plus puissante que ma jalousie ce qui peut paraître étonnant étant donné que je dois être la personne la plus envieuse et possessive de Chicago. « Je fais ce que je veux Tris. Toi fiche moi la paix. » qu'elle me réplique. Je m'apprête à lui fondre dessus, mais je vois Anton me faire signe pour dire que tout va bien. Son simple regard posé sur moi a le don de m'arrêter immédiatement, comme changée en statue de pierre, peu importe mon élan. Je lui adresse un sourire embarrassé avant de choisir de prendre la fuite, préférant m'épargner une nouvelle scène d'adulation de la part d'Alexandria. Et c'est de manière automatique, presque comme un réflexe, que je traverse le QG des audacieux pour me rendre jusqu'à ma chambre, mon havre de paix. Par chance, nos parents ont préféré nous laisser avoir notre propre espace personnel avec ma soeur. C'est probablement la meilleure idée qu'ils aient put avoir depuis notre naissance. Je m'accroupis à côté de mon lit, et glisse ma main sous mon matelas où se trouvent quelques livres que j'ai emprunté ici et là. M'instruire est ma sortie de secours, ma bouée de sauvetage. Je me sens bien parmi les audacieux, mais trop de choses me poussent à vouloir m'en éloigner. Ma soeur qui m'insupporte plus de jour en jour. Mon désir croissant de connaissances. Plus le temps passe, plus je me rends compte que je suis trop réfléchie et observatrice pour rester dans ma faction d'origine, je suis trop différente.
« Alexandria ? C'est toi qui m'as pris mon écharpe ? » je lance à tout hasard, parcourant notre habitation dans l'espoir de tomber sur ma soeur. En me levant ce matin, j'avais immédiatement remarqué l'absence de mon foulard, que j'avais bien soigneusement accroché au pied de mon lit la veille. « Quelle écharpe ? » je l'entend me répondre de l'autre côté du couloir, d'un air faussement innocent. Je n'ai même pas besoin de regarder ma soeur pour savoir quand elle me ment, le ton de sa voix me suffit amplement. Immédiatement je réduis la distance qui nous sépare et me retrouve nez à nez avec elle. Ses mains sont croisées dans son dos et elle semble surprise que je sois si vite arrivée jusqu'à elle. Comme si elle n'avait pas eu le temps de faire ce qu'elle aurait voulu faire. « Je sais que c'est toi. » je lui dis, avec le plus de calme possible, c'est-à-dire pas beaucoup. Nos parents nous ont déjà souvent signalé que nos cris les insupportaient, chose que je peux comprendre. Ce n'est pas la première fois qu'Alexandria et moi sommes en désaccord. Pour ma défense, je dirais que c'est principalement sa faute, à toujours me prendre ce qui m'appartient. Elle me connait, elle sait que cela ne me plait pas, et pourtant elle continue. « Que c'est moi quoi ? » me réplique-t-elle, une lueur de défis dans le regard. Elle sait aussi que je n'aime pas que l'on me mente. « Ne te fiche pas de moi ! Je sais que tu l'as pris, rends-le moi ! » je dis en tentant d'aller chercher moi-même ce qu'elle cache dans son dos depuis que je l'ai retrouvée. Mais là voilà qui m'esquive d'un écart sur le côté, prenant toujours bien soin de rester face à moi. Si je n'y mets pas du mien pour améliorer notre relation, Alexandria n'en fiche pas une non plus. « RENDS-MOI CA ! » Cette fois je me fiche que mes parents nous entendent. Ma soeur dépasse les bornes, elle se croit plus maligne que moi et c'en est trop. Je la pousse de toutes mes forces, la faisant tomber à terre afin qu'elle soit obligé de détacher ses mains pour amortir sa chute. Sans le mouvement, je vois enfin mon foulard voler devant son visage, juste sous mon nez. Je l'attrape en plein vol, mais Alexandria profite que mon attention soit détournée d'elle pour me faire tomber à mon tour. Elle grimpe immédiatement sur moi alors que je reprends mes esprits et m'arrache mon écharpe. Je tiens bon, je tiens bon, jusqu'à ce que nous entendions toutes deux un énorme crac. Je garde les yeux fermés, ma soeur n'ose plus bouger ni parler. Le silence règne ainsi entre nous pendant quelques seconde, quelques secondes de répit avant que je ne me décide de jeter un regard hasardeux vers mon écharpe, déchirée entre nos mains, et avant que mon poing ne finisse dans le visage d'Alexandria.
« Tris Montain. » mon nom résonne à travers la salle de la cérémonie du Choix, alors plongée dans un silence des plus profonds. Le chef des Erudits se trouve sur le podium, derrière les cinq coupes de méta qui changeront la vie de tous les jeunes gens venus ici pour faire leur choix de faction. Et parmi eux, moi. Je mets quelques secondes avant de comprendre qu'il s'agit bien de moi, Tris Montain et pas de quelqu'un d'autre. Voyant que tout le monde m'attend, je précipite sur mes deux jambes, tournant le dos à ma faction d'origine, les Audacieux. Aujourd'hui est le jour le plus important de ma vie, on comprendra que je sois un peu perturbée. Il y a de quoi l'être d'ailleurs, surtout dans mon cas. Deux choix s'offrent à moi : Audacieux et ainsi rester avec ma famille et mes amis, continuer la vie que je mène et probablement n'être confrontée à aucun problème lors de ma formation. Ou bien les Erudits. Ce choix pourrait en surprendre plus d'un, n'ayant jamais fait preuve d'un amour inconditionnel pour les études. Ou du moins ne l'ayant jamais montré. Car sous mon lit se trouvent beaucoup de livres que je me suis procurée pour la plupart en secret et ce depuis que je suis très jeune. En effet, j'ai toujours été d'un naturel très curieux, ayant une soif intarissable de connaissances. C'est simple, j'aime apprendre, savoir des choses, mettre en pratique ce que je sais. J'observe beaucoup ce qui m'entoure, les comportements des gens par exemple, je prends note, je cogite. Mon cerveau est constamment en agitation, à tel point que je suis une habituée des migraines. Mais face à cela, je suis une jeune femme énergique, courageuse, souvent impulsive. Puis mes parents ont une place très importante dans mon coeur, je me vois mal être séparée d'eux et ne plus jamais les revoir. Toutes ces pensées fusent dans mon esprit, tandis que je réduis la distance qui se trouve entre moi et les coupes d'un pas mal assuré. Je voudrais tenter un dernier regard vers ma famille, mais je sens que ce n'est pas une bonne idée, cela pourrait influer mon choix et je risque de le regretter. Non, je dois être seule. C'est un choix qui doit être fait entre moi et moi. Aujourd'hui est le premier jour de ma nouvelle vie et je ne peux pas commencer à penser à d'autres qu'à moi-même. Mes parents finiront par comprendre mon choix, et je l'espère, l'accepter. Quant à ma soeur, je me fiche de son avis. Après tout, c'est son comportement qui me pousse à faire ce que je vais probablement faire. Elle me déteste ? Elle me me voir partir. Soit. Alors que j'attrape le couteau dans ma main droite, je me rends compte que ma bouche est pâteuse et ma gorge sèche. Je suis déterminée, je sais ce que j'ai à faire. Mes doigts tremblent tandis que j'entaille ma main gauche. Je ne regretterais pas, c'est ce que je suis. Le sang s'accumule lentement dans le creux de ma main, et il est temps pour moi de faire mon choix bien qu'il ai été déjà fait depuis longtemps à présent.. Tout en gardant le regard rivé sur le liquide rouge, j'avance ma main face à moi et l'incline en direction d'une coupe de métal. Le rouge teinte à présent l'eau des Erudits.
« Alors, tout ce passe comme tu veux ? » Je pose mon livre sur la table et me tourne vers la personne qui vient de m'adresser la parole. Je reconnais trop bien cette vois pour savoir de qui il s'agit. « Oui, tout va bien. » je répond avec simplicité. Sa question est bien trop vaste pour que je puisse y répondre avec des détails. Il soulève mon livre afin d'en étudier la couverture puis le repose après avoir obtenu l'information qu'il désirait. « Sociologie hein ? » me demande Anton. Je hoche la tête pour acquiescer. A peine arrivée chez les Erudits, j'ai choisit de me spécialiser dans l'étude des phénomènes sociaux. Ce vaste thème m'a toujours beaucoup intéressée et la société dans laquelle nous vivons me présente matière à travailler selon moi. « Je vois que tu t'es bien intégrée parmi nous. C'est bien, j'en suis très content. Ca fait toujours plaisir de voir d'autres anciens Audacieux dans le coin. » me confie-t-il. Cette déclaration me fait chaud au coeur. Rien ne pourrait me faire plus plaisir que d'entendre Anton me dire que ma présence lui est agréable. D'autant plus qu'il n'a jamais vraiment appris à me connaître, à part à travers ma soeur. Longtemps j'ai regretté de ne pas avoir pris les choses en main, de ne pas avoir montré mon intérêt pour lui, et c'est encore le cas aujourd'hui. En effet, depuis tout ce temps je n'ai pas pu l'oublier, et le savoir chez les Erudit a aussi fait partie des choses qui m'ont poussée à faire ce transfert. « Oui, ça me plaît vraiment d'être ici. Je ne regrette pas mon choix, c'est comme si j'avais toujours appartenu à cette faction. » je réponds en souriant. Si j'étais à l'aise chez les Audacieux, ces quelques mois ici m'ont permit de me conforter dans l'idée que ma place est ici. Pour le moment je suis comblée d'être partie, ou du moins d'être venue. Chaque jour j'apprend de nouvelles choses, je développe mes aptitudes à analyser. Pour quelqu'un comme moi, rien n'est plus épanouissant. « Bon je dois te laisser. » me dit-il en sautant de la table où il était assis. Lui aussi semble avoir encore quelques manies de notre ancienne faction. « Ca serait bien qu'on se voie de temps en temps. C'est sympa de discuter avec toi. » Je lui adresse à nouveau un grand sourire alors qu'il attend de moi une réponse. « Oui, bien sûr. Quand tu veux. » je finis par bredouiller avant qu'il ne s'éloigne de moi, me laissant à nouveau seule avec mon bouquin et mes papillons dans le ventre.
Je m'affaire dans mon habitation, attrapant tout ce qui traîne ou qui ne devrait pas être à sa place, époussetant la moindre poussière. Il faut que tout soit propre pour mon invitée. Je ne sais pas encore pourquoi je me comporte de la sorte, ce n'est pas comme si je devais l'impressionner : ma soeur me connaît depuis toujours. Mais quelque chose me dit que je dois faire un effort, que je ne peux pas détruire ce qui vient tout juste de se reconstruire entre nous. Lorsque je suis venue chez les Erudits, j'ai quitté ma famille et j'ai laissé Alexandria derrière moi alors que nous étions toutes deux en mauvais termes. Malgré tout, j'ai été assez fière de voir qu'elle a suivi le même chemin que moi un an plus tard, ce qui ne m'a pas pour autant poussée à me jeter dans ses bras. Trop d'orgueil, trop de rancoeur. Nous nous sommes soigneusement évitées pendant plusieurs semaines, voir plusieurs mois ne sachant pas quoi se dire, ni comment se comporter l'une envers l'autre. Un bonjour suffisait lorsque nous ne pouvions pas faire autrement. Il faut dire que c'est toujours délicat lorsqu'on est en conflit avec sa soeur depuis sa tendre enfance. Nous avons donc vécu nos vies chacune de son côté et c'était très bien ainsi jusqu'à ce que l'on doive travailler ensemble. J'ai tout d'abord cru à une mauvaise blague quand m'a dit que je faisais équipe avec Alexandria, ou plutôt Arya puisqu'elle a changé de nom en changeant de faction, tout comme moi. Mais nos querelles n'étaient connue que parmi les Audacieux, personne ne pouvait savoir ici. Nous nous sommes donc résignées à travailler ensemble, et c'est à notre plus grande surprise que nous avons découvert que nous faisions en réalité une plutôt bonne équipe. Nous étions plus fortes ensembles. Aujourd'hui, nous devons à nouveau travailler ensemble, mais cette fois c'est de notre plein gré. Je dispose soigneusement deux verres sur ma table basse, juste avant d'entendre quelqu'un toquer à ma porte. Ce doit être elle. Je me précipite vers la porte et ouvre à ma soeur, un léger sourire aux lèvres. « Salut Arya. »
« Tris ! » m'appelle une voix au loin. Je fais immédiatement demi-tour, laissant passer ma chance de rentrer chez moi en bus. Je n'ai qu'à faire semblant que je ne l'ai pas vu, il finira bien par se fatiguer et abandonner. Quant à moi je n'aurais qu'à rentrer à pieds. Ce n'est pas grand chose comparé à ce qui m'attendait si j'avais continué à avancer, si je m'étais vraiment dirigée vers cet arrêt. Mais j'entends ses bottes marteler le sol dans mon dos. Cela ne me surprend guère, à vrai dire je m'y attendais presque. Comme si au fond de moi, je savais qu'il me suivrait, me condamnant à un trajet plus long qu'un voyage en bus en sa compagnie. « Tris, attends-moi ! » qu'il me lance à nouveau, tandis que les bruits de ses pas de rapprochent de moi. Mais je fais mine de rien, plongeant mon nez distraitement dans un bouquin et m'enfonçant dans la ruelle la plus proche. « Où tu file comme ça ? » me demande-t-il alors qu'il attrape mon bras avec vivacité, me forçant à lui faire face. Lorsque je me retourne, mon livre m'échappe des mains, tout comme un long soupir d'exaspération. « C'est pas possible, regarde ce que t'as fait ! » je l'accuse avant de m'accroupir pour ramasser mon ouvrage, dont les signets et autres marques se sont éparpillés autour de nos pieds. « C'est bon, pour une fois que tu sors ton nez de ces trucs. » me répond-il, un air moqueur sur le visage. Je me redresse d'un bon pour le foudroyer du regard, puis range mes affaires dans mon sac, avant de croiser les bras et reprendre ma marche. Je préfère l'ignorer afin de ne pas m'énerver ni perdre mon temps. Plus vite j'arriverais chez moi, plus vite il me fichera la paix. « Sérieusement Tris, t'en a pas marre ? » Sa question pique ma curiosité et je m'arrête, restant quelques secondes dos à lui. Où veut-il en venir encore ? Si c'est de lui qu'il parle, on ne pourrait pas mieux dire. Je sais que je ferais mieux de ne pas lui répondre mais je suis trop faible pour ça. « C'est Sansa maintenant. » je réponds froidement. Il serait temps qu'il se mette cela dans la tête. Nous ne sommes plus les gamins que nous étions. Je ne suis plus une audacieuse. Je ne suis plus Tris. « C'est vrai, t'es une intello maintenant. Quel gâchis franchement ... » Je n'attends pas plus longtemps pour lui faire face à nouveau et le pousser avec violence. « Pour qui tu te prends Emrys ? De quoi je me mêle ? Fous moi un peu la paix ! » J'ai laissé mon sac tomber par terre. J'ai cédé à la colère, au lieu d'évaluer la situation comme j'aurais dut le faire, comme je l'ai toujours fait. En temps normal, j'aurais deviné que c'est ce qu'Emrys cherchait, et j'aurais jugé plus intelligent de ne pas entrer dans son jeu. Mais voilà, ce type a le don de me rendre dingue à chaque fois que je le croise. Depuis notre plus tendre enfance il me pousse à bout, me pousse au delà de mes limites. Et depuis toujours me tombe dans son piège, la plupart du temps parce que je m'y autorise. C'est certainement ça qui m'insupporte le plus. Pour lui, je rate des bus alors que je sais que cela va nous mener dans une ruelle à nous quereller comme des enfants. Je réagis à ses piques en sachant que je perdrais toujours plus de temps avec lui que si je n'avais rien dit. Je sais, je sais, et pourtant je suis toujours là. « Je te préfère comme ça. » murmure-t-il, un sourire en coin sur les lèvres, tandis qu'il se rapproche de moi et effleure mes cheveux du bout de son nez. Je ferme les yeux l'espace de deux secondes et j'essaye de me convaincre que je fais cela pour mieux reprendre mes esprits par la suite. Emrys est tellement détestable lorsqu'il s'y met. Qu'est-ce qui le rend donc si perturbant ? « Tu sais très bien que je suis plus que ça. » je réplique à mon tour, brisant l'atmosphère devenue pesante qui s'était installée entre nous. Je le repousse de mes deux mains, avant de ramasser mon sac et de lui tourner le dos. Cette fois je sais qu'il ne me suivra pas. Il a eu ce qu'il voulait pour cette fois. « Il faut que tu arrête de prendre la fuite Tris. » qu'il se contente de me lancer tandis que je m'éloigne de lui. Et toi arrête de me poursuivre. je réponds intérieurement.
Aujourd'hui, j'ai l'impression que ma vie a pris une tournure qui m'échappe complètement. J'aime ma nouvelle faction, je m'y sens bien, je fais des choses qui me plaise, qui me comblent. Ma soeur m'y a rejoint il y a peu ce qui nous a enfin permit de nous réconcilier après des années de disputes. Pourtant je sais que cette paix ne pourra durer, comme si c'était dans nos gênes d'être en permanence en conflit. Je vois bien comment elle se comporte avec Anton, a toujours vouloir le rejeter pour mieux le rattraper. J'aimerais pouvoir penser qu'elle se force à le détester car elle est au courant de ce que je ressens pour lui, mais ma jalousie me pousse à croire qu'elle ne pense pas à moi lorsqu'elle se comporte de la sorte, que ce n'est qu'un petit jeu qu'elle a installé entre eux. De plus, il me manque quelque chose qui fait que je ne suis pas autant à l'aise que je l'aurais espéré dans ma faction. L'idée de ne plus pouvoir revoir mes parents m'est de plus en plus insupportable et impossible à accepter. J'aimais la vie parmi les audacieux, leur style de vie, leur mentalité, les amis et la famille que j'y avais. En soi, cela ne poserait pas de problème, sauf que je les aime toujours et que je ne peux me résoudre à les oublier, à tirer un trait sur eux aussi facilement. Cela fait trois ans que je les ai quitté et cela me semble déjà être une éternité. Pour cela, faire partie des érudits m'a permit d'ouvrir les yeux sur notre système. Je me pose de plus en plus de questions, je cherche toujours des réponses. Je ne partage pas cet engouement quant à vivre en petites communautés. Nous sommes tous si complémentaires, à quoi bon vivre séparés ? N'est-ce pas l'union qui fait la force ? Et mes interrogations se font de plus en plus présentes alors que notre population se divise à nouveau au sujet des divergents. J'ai l'impression que nous sommes à nouveau dépassés par les événements, par la peur de l'inconnu, la haine. L'histoire se répète et selon moi, elle ne cessera de se répéter tant que nous ne changerons pas.
<br /><center><img src="https://31.media.tumblr.com/2c8b168437ebd7c6c74d34e0d1acb820/tumblr_n6erwjv0nU1rg7qhoo1_500.gif" class="pres1"><div class="c"><br /><div class="c1"><span class="t1">PRENOM PRENOM NOM</span><br /><span class="t2">citation plus ou moins longue ici</span></div><br /><div class="c1"> [justify]<span class="t3">IDENTITY CARD</span><br /><hr /><k>nom :</k> Montain, le nom de tous les égards chez les audacieux, le nom que ma famille se transmet depuis plusieurs générations à présent. Mais aussi le nom de deux jeunes soeurs, presque anonymes chez les érudits. <k>prénoms :</k> A ma naissances, mes parents m'ont prénommée Tris U.C <k>date de naissance :</k> Je suis née un quinze mars, date qui me tient toujours à coeur malgré qu'elle ai perdu tout son sens depuis mon départ de chez les audacieux. Mon ancienne vie s'est arrêtée où a commencé l'actuelle, c'est à dire le jour de la cérémonie du choix. <k>âge :</k> Vingt-deux printemps se sont écoulés depuis ma naissance, dont trois se sont déjà déroulés dans ma nouvelle faction. <k>faction d'origine :</k> J'ai été élevée chez les Audacieux et j'aurais aimé pouvoir y passer le restant de mes jours si je n'avais pas été inexorablement attirée par l'instruction et le savoir. J'ai beau être certaine de savoir où est ma place, il n'empêche que je suis emplie de regrets lorsque je pense à ma famille, à qui je me suis arrachée. <k>statut social :</k> Je suis célibataire, bien que mon coeur ait toujours appartenu à une seule et même personne. Ma relation à l'amour est des plus catastrophique car il m'est impossible de me détacher de celui qui ne me verra jamais plus que comme une simple amie. <k>faction actuelle :</k> réponse ici. <k>place dans votre faction :</k> réponse ici. Il s'agit du poste qu'occupe votre personnage dans sa faction. <k>idéologie :</k> réponse ici. si vous êtes pour le système, neutre ou pour les extrémistes (donc contre le système) <br/><span class="t3">LET'S TALK POLITICS</span><br /><hr /> <k>que pensez-vous des divergent au sein de la communauté ?</k> réponse ici, essayez de la développer en environ cinq lignes ou plus. ATTENTION si vous êtes divergent vous ne [u]devez pas[/u] le mentionner.<k>Que pensez-vous du système des factions ? En êtes-vous satisfait ?</k> réponse ici, essayez de la développer en environ cinq lignes ou plus. <k>Que pensez-vous de l'attentat de la Cérémonie du choix ?</k> réponse ici, essayez de la développer en environ cinq lignes ou plus. <k>Que pensez-vous des extrémistes ? Pensez-vous qu'une nouvelle guerre est réellement sur le point d'éclater ?</k> réponse ici, essayez de la développer en environ cinq lignes ou plus.
<br/><span class="t3">AND NOW I'VE GOT TO KNOW MUCH MORE</span><br /><hr /> <k>pseudo :</k> réponse ici. <k>prénom :</k> réponse ici. <k>disponibilité :</k> réponse ici. <k>âge :</k> réponse ici. <k>ou avez-vous trouver le forum ? :</k> réponse ici. <k>Un commentaire à faire ?</k> réponse ici. <k>avatar :</k> répondre ici <k>crédit :</k> répondre ici[/justify] </div><span class="credit">BREAK OUT FROM SOCIETY</span></div></center>
INITIATION:
L’initiation des érudits reflète bien leur manifesto, l'intelligence, la découverte, mais principalement l'apprentissage assidu par la lecture, par des expériences. Les transférés, tout comme les natifs doivent passer un test d'intelligence peu après la cérémonie, celui-ci consiste de questions logistiques, mais surtout de culture générale, de vitesse.. ceux qui échouent se retrouve sans faction. Après quoi, ceux qui réussissent étudient différentes matières, ils choisissent celle dans laquelle ils souhaiteraient poursuivre leurs études et se focalisent principalement sur elle. Il y a la sociologie, l'histoire, la psychologie, les mathématiques, les sciences et la communication. Les novices (c'est à dire tous les jeunes qui viennent de choisir une faction, ici la faction des érudits) doivent donc pendant deux semaines apprendre et s'entraîner sur leurs sujets, faire des expériences, écrire un genre de mémoire, puis sont ensuite testés plusieurs fois sur différents sujets liés à leur matière. Leur apprentissage est très rigoureux et sérieux, il n'est pas question de rater un cours ou encore de faire l'école buissonnière, car sinon les recrues finissent vite par se perdre. À la fin de leur initiation, s'ils ont réussi tous les tests, ils font enfin partie de la faction et peuvent donc travailler dans le domaine de prédilection qu'ils ont choisi.
ANTON:
NOM : le nom de famille est au choix. PRÉNOMS : tout le monde l'appelle anton, mais lorsqu'il était chez les audacieux, c'était encore arathon. il avait l'habitude qu'on le surnomme ainsi, habitude qu'il a fini par perdre. ÂGE : anton a déjà vécu quelques années, bientôt vingt-neuf. il en est encore à ses vingt-huit ans, vingt-huit ans de changement, de déception et de dure labeur. FACTION D'ORIGINE : anton était chez les audacieux, il y avait d'ailleurs un grande place. son nom raisonnait fort, fils d'un ancien leader il se devait de reprendre le relais familial, mais en fin de compte cette vie n'était pas pour lui et il ne regrette rien, rien du tout. STATUT SOCIAL : les femmes sont un spécimen intéressant, mais c'est à peu près tout ce qu'elles sont. il a fini par les mépriser après un coeur brisé et une fille qui le fait tourner en bourrique, qui le rend fou. il en a marre, il est célibataire et compte le rester si seulement on pouvait le laisser, si seulement elle pouvait le laisser en paix. FACTION ACTUELLE : réponse ici. PLACE DANS VOTRE FACTION : réponse ici. Il s'agit du poste qu'occupe votre personnage dans sa faction. IDÉOLOGIE : réponse ici. si vous êtes pour le système, neutre ou pour les extrémistes (donc contre le système) CRÉDIT : répondre ici
WE'RE ALL STORIES IN THE END
Il faudra ici raconter l'histoire du personnage en quelques lignes, ne soyez pas trop exigeants, souvenez-vous qu'un scénario est surtout un lien au départ et pas un poste vacant complet. Ne bridez donc pas l'imagination de votre futur partenaire de jeu.
SANSA:
NOM : la famille montain était célèbre chez les audacieux, elle l'est toujours d'ailleurs. malheureusement ils ont fait des filles intellectuelles, des filles qui ne s'intéressent à rien d'autre qu'à la recherche. PRÉNOMS : elle a changé de prénom. lorsqu'elle était encore chez les audacieux, elle se faisait appeler tris, puis en arrivant chez les erudits, elle a décidé de prendre celui de sa mère, sansa. ÂGE : sansa a eu vingt-deux ans depuis peu, elle n'a donc qu'un an de différence avec sa petite soeur, chose plutôt étonnante puisqu'arya a des traits plus matures. FACTION D'ORIGINE : sa faction d'origine était les audacieux, chose qui la hantait et qui la hante toujours d'ailleurs. STATUT SOCIAL : elle est amoureuse depuis peu, d'un garçon bien en particulier. FACTION ACTUELLE : depuis toujours il était clair que sansa n'était pas une audacieuse, elle était fait pour devenir erudit et c'est d'ailleurs cette faction qu'elle a choisi le jour de la cérémonie. PLACE DANS VOTRE FACTION : arya a décidé de se concentrer sur la sociologie, le fonctionnement des factions, les idéaux de celle-ci. elle est donc chercheuse dans ce domaine, et se préoccupe principalement des causes de l'attentat lors de la dernière cérémonie. IDÉOLOGIE : sansa est secrètement contre, elle déteste ce système qui l'a éloigné de ses parents, mais elle ne dit rien, car elle n'a pas le choix. elle n'est pas une extrémiste, mais elle n'est certainement pas pour non plus. CRÉDIT : sparkle.
WE'RE ALL STORIES IN THE END
Il faudra ici raconter l'histoire du personnage en quelques lignes, ne soyez pas trop exigeants, souvenez-vous qu'un scénario est surtout un lien au départ et pas un poste vacant complet. Ne bridez donc pas l'imagination de votre futur partenaire de jeu.
FICHE ARYA:
IDENTITY CARD NOM : il s'étend de père en fils, de mère en fille, les audacieux, c'est bien là-bas qu'il raisonne le mieux, car chez les erudits personne ne les connait. ils sont invisibles, avec peu de notoriété, mais ils savent se battre, se défendre, les montain n'ont rien de grands intellectuels, mais lorsqu'il s'agit de défendre ils sont présents, déterminés. PRÉNOMS : on lui a donné deux prénoms, un par lequel elle s'est faite appelé pendant toute sa vie chez les audacieux, puis le second, celui qu'elle utilise chez les erudits. alexandria, doux murmure qui lui rappelle son enfance, sa mère, son passé. elle ne l'utilise plus, de peur qu'elle regrette, qu'elle regrette tous ses choix qui l'ont amené là où elle se trouve maintenant. arya, avec un y, c'est important. il est court, concis, tout ce qu'elle aime, il signifie une nouvelle vie, un nouveau départ et finalement c'est mieux comme ça. DATE DE NAISSANCE : elle est née un douze mai, un jour qu'elle ne fête plus, elle se dit trop mature pour ces bêtises, mais au fond le gâteau des audacieux lui manquent, les petites attentions de ses parents aussi. le douze mai est un jour maudit à la fois bénit. ÂGE : arya vient tout juste d'avoir vingt-un ans, la cérémonie de choix remonte à il y a deux ans, son initiation aussi, mais surtout le déchirement qu'elle a provoqué chez ses parents, le départ frais de sa soeur, puis le sien. vingt-un ans on est censé savoir ce qu'on a à faire, profiter, mais au fond elle n'a pas la tête à ça. FACTION D'ORIGINE : arya est née chez les audacieux, elle y a appris toutes les coutumes, en espérant pouvoir y rester. elle avait tout de la fille charismatique, capricieuse, ambitieuse, impulsive et curieuse. seulement ce n'était rien pour les audacieux, non elle n'avait peur leur profil, et elle n'allait jamais l'avoir, alors oui elle a quitté sa faction d'origine avec joie, mais aussi avec tristesse. on oublie que difficilement ses amis, sa famille et surtout ses coutumes. STATUT SOCIAL : arya et les hommes. les hommes et arya. elle résiste à la tension sexuelle, à toutes ces choses qu'elle pense puériles, stupides et enfantines. non, elle ne veut pas s'engager et non elle ne laisse pas un seul homme l'approcher. ne serait-ce une exception, un homme, un vrai, qu'elle aime depuis sa tendre enfance, mais qu'elle a fini par détester. elle est l'indécision ne font plus qu'un. elle est donc célibataire, et pas autrement.FACTION ACTUELLE : arya a toujours été très studieuse et avide de connaissances, elle voulait toujours en savoir plus, lire, et encore lire sous le regard inquiet de ses parents. à la recherche de reconnaissance, de savoir, elle a sa place chez les erudits. le choix n'a pas été bien difficile, depuis toujours elle sait où elle doit aller, et ce n'est certainement pas chez les audacieux. elle recherche une vie calme, où elle peut expérimenter, étudier, faire de nouvelles recherches. en réalité son choix n'a jamais été un choix, finalement il était une évidence qui a été difficile à accepter.PLACE DANS VOTRE FACTION : après avoir passé son initiation avec brio, elle a brillé comme une étoile dans sa matière, la psychologie humaine. elle sert de mentor à quelques novices, elle enseigne et recherche à la fois. elle est donc scientifique dans un domaine bien particulier, rien de très important, mais elle compte gravir les échelons. IDÉOLOGIE : le système ne l'intéresse pas, à vrai dire elle a une image plutôt égoïste du monde dans lequel elle vit. tant qu'elle peut faire ce dont elle a envie et ce qui lui plaît, elle suivra. à partir du moment où on l'en empêche, là elle criera, mais pas avant. alors oui et non, elle n'est pas contre le système et pas non plus pour. une indécise. comme toujours.
LET'S TALK POLITICS
QUE PENSEZ-VOUS DES DIVERGENT AU SEIN DE LA COMMUNAUTÉ ? on lui a inculqué de les détester, de les haïr et de les tuer, mais en réalité elle n'en pense pas moins. ce qu'elle souhaite elle, c'est une égalité, étudiant la psychologie elle trouve les divergents fascinants, ils ont ce quelque chose qui la rendent complètement hystérique, mais surtout passionnée. alors crier au loup lorsqu'elle en voit un ne l'intéresse pas, ce qu'elle souhaite elle, c'est en savoir plus, toujours plus. QUE PENSEZ-VOUS DU SYSTÈME DES FACTIONS ? EN ÊTES-VOUS SATISFAIT ? satisfaite ne serait pas exactement le mot qu'elle emploierait. la question est difficile en réalité, car elle ne pourrait pas avoir d'opinion impartiale, on lui a appris à l'accepter et à s'y plier depuis sa plus tendre enfance, alors ce serait comme tricher de dire qu'elle déteste le système. tant qu'on la laisse faire ce qu'elle aime, elle n'a pas de problème, à partir du moment où on l'en empêche, là elle commencera à se faire sa propre opinion. à vrai dire, elle suit, tant qu'on lui dit de le faire, elle le fera.QUE PENSEZ-VOUS DE L'ATTENTAT DE LA CÉRÉMONIE DU CHOIX ? c'est effrayant de voir à quel point la nature humaine peut se montrer cruelle. arya peut être prise comme une fille sans coeur et sans âme, mais au fond, l'attentat n'a pas touché que des leaders, non il a touché tout le monde, dans le sens où il a brisé des vies, mais surtout une confiance qui venait seulement de s'établir. alors pour elle c'est incompréhensible, elle étudie la nature humaine, mais ne la comprend pas forcément. elle aide d'ailleurs quelques personnes choquées par l'incident, après tout elle peut utiliser ses études à bonne escient pour une fois. QUE PENSEZ-VOUS DES EXTRÉMISTES ? PENSEZ-VOUS QU'UNE NOUVELLE GUERRE EST RÉELLEMENT SUR LE POINT D'ÉCLATER ? une guerre ? pourquoi pas. la stupidité de la nature humaine a bien été prouvé lors de l'attentat, alors pourquoi pas une guerre ? arya n'en a que faire des ardeurs négatives des autres, si une guerre civile éclate, cela voudra dire qu'elle n'aura pas l'occasion de continuer ses expériences, alors forcément oui les extrémistes elle ne les affectionne pas particulièrement. si elle en crois un, elle n'hésitera pas à lui donner le fond de sa pensée, qui est, comme vous pouvez vous l'imaginer, plutôt mauvaise et comme elle n'a pas sa langue dans sa poche, elle serait capable de démarrer une guerre civile à elle toute seule.
TO THOSE DREAMS Tu vois cette foule t'opresser, tu ne sens plus rien, tes sens complètement perdus, tu cherches quelque chose à quoi t'accrocher, mais tu n'y arrives pas. Tu n'es pas plus haute que trois pommes et tu as l'impression que l'on va t'écraser, qu'on ne te remarque pas, tu es invisible pour l’œil des adultes et tu fulmines intérieurement. Un attroupement s'est créé, tu veux savoir ce que cela veut dire, mais tu ne vois absolument rien, seulement des dos vêtus de noirs et des mines joyeuses. Ils ont l'air si grands, si forts, toi tu n'es rien par rapport à eux, peut-être aussi parce que tu n'as rien avoir avec eux, tu ne leur ressembles pas non, toi tu es plus réaliste, moins dans ton monde de bagarre et de défense. Tu essayes de te frayer un chemin parmi tes confrères, mais ils ont l'air de te rejeter, après tout tu n'es qu'une gamine de huit ans, qu'est-ce que tu pouvais bien leur importer. Et pourtant tu continuais, tu étais persévérante dans ton genre, peut-être que c'était la seule chose que tu avais en commun avec toutes ces autres personnes. Tu te hisses sur la pointe de tes pieds et tu mords l'intérieur de la bouche à l'affût d'un mouvement, d'un quelque chose qui peut te guider, mais tu n'y arrives pas, ils te dominent et tu ne peux rien faire contre. Tu vois d'autres filles de ton âge passer à travers jouant des coudes, mais ce n'est pas ton genre non, tu es plutôt calme, tu recherches l'information et au fond tu sais très bien que cette foule ne doit pas regarder quelque chose de très intéressant. Tu lèves les yeux au ciel et tu te résous à lâcher le morceau, puis soudain tu sens quelque chose attraper ta main, tu te retournes vivement et tu vois Arathon. Tu lui souris timidement et il te le rend. Ce garçon tu l'aimes bien, tu n'as que huit ans et pourtant tu l'admires, tu te dévoues à lui, tu veux qu'il te remarque, qu'il te dise qu'il est fier de toi, tu ne sais pas pourquoi, mais tu as développé cet amour pour lui, cet énorme béguin dont il s'est rendu compte, mais qu'il ne partage pas bien sûr. Il est beau et il a sept ans de plus que toi, tu as déjà perdu d'avance et pourtant tu t'accroches, car il t'intimide, mais te fascine à la fois, tu veux en savoir plus. Il t'aide, il te trouve plutôt mignonne et tu fais tout ce dont il a envie, tu es naïve, tellement naïve qu'il te donne des ordres que tu effectues à la minute. Tu ne te rends compte de rien, aveuglé par cette admiration que tu lui voues. « tu ne passeras pas alexandria, fais toi une raison. » il te sourit toujours et comme une cruche tu gardes le tien sur ton petit visage. Tes boucles brunes te passent devant le visage et avec ta main libre tu les fais passer derrière tes oreilles. Tu regardes une dernière fois vers la foule qui s’agrandit chaque secondes et tu lui demandes « pourquoi tu ne vas pas voir ? » il fait mine de réfléchir, mais tu connais déjà la réponse, ça ne l'intéresse pas, il est juste curieux de connaître la raison de cet attroupement, mais au fond il s'en fiche. Vous êtes similaires, même si tu n'es qu'une gamine tu as l'impression qu'il te comprend, t'es stupide et au fond tu le sais, mais ta naïveté te tuera, elle te bouffe à longueur de journée et tu ne sais rien, absolument rien, pourtant tu veux savoir. Contrairement à tes parents ou à tes camarades la lecture te passionne, parfois tu lis avec arathon, vous ouvrez un livre poussiéreux et vous lisez les mots inscrits dessus avec passion. Avide de connaissance, voilà ce que vous êtes et parfois tu as l'impression d'être incomprise, de ne pas être à ta place. « je n'ai pas envie de les suivre comme un mouton. » il a une âme de rebelle, c'est peut-être ça qui t'intimide et te fascine, tu veux être comme lui, tu veux le prendre comme modèle, car au fond tu sais qu'il a raison. Il les trouve stupide, un peu barbare mais c'est ce qu'il attend de sa faction tout comme toi. Vous n'en faites pas partie et pourtant vous jouez très bien le jeu. Tout le monde croit encore que vous allez poursuivre votre route chez les Audacieux, et pourtant l'un comme l'autre, vous savez que jamais cela n'arrivera. Vous vous mettez un peu à l'écart, puis tu lui dis timidement « tu me lis une histoire ? » tu lui souris ensuite, tu n'oses pas bouger, car tu as peur qu'il t'envoie promener, mais il te rend ton sourire tout en te répondante « toujours. » puis vous vous dirigez vers l'endroit où vous cachez vos livres, parce que c'est là et seulement là que vous vous sentez à votre place.
LOST YOUR MIND, SO DID ITu te tortilles dans tous les sens en attendant anton qui te faisait attendre comme à son habitude. C'était aujourd'hui qu'il allait choisir, qu'il allait te dire si oui ou non il restait, et tu connais la réponse, tu sais que non. Ça te brise le cœur de savoir qu'il va t'abandonner, que tu vas te retrouver sans lui, sans ses bras protecteurs, sans ses sourires et sa gentillesse. Tu as bien compris qu'il se sert souvent de toi, mais tu t'en fiches, tant qu'il se préoccupe encore de ta personne, il peut te demander tout ce qu'il voudra et tu le feras. Mais maintenant qu'il va s'en aller tu te sens perdu, quelque peu déboussolé, peut-être parce que tu sais que rien ne sera comme avant. Tu sens tes mains se crisper et ton corps se raidir quand tu le vois arriver, il est encore vêtu de noir, peut-être que c'est la dernière fois que tu le verras comme ça, avec les couleurs de ta faction. Il n'a pas le droit de te dire ce que son test d'aptitude a donné, mais tu connais très bien la réponse, il n'a rien à faire ici, malgré ses capacités au combat et sa détermination, il est bien trop passionné par la lecture et la connaissance même de votre société. Tu sens ton cœur se serrer, tu as envie de lui sauter dans les bras comme tu le fais déjà depuis quelques années maintenant, mais aux yeux de tout tu n'oses pas. Tu es comme sa petite sœur, cette petite chose brisable, et toi tu le vois comme ton prince, que tu ne reverras sûrement jamais. Tu as envie de pleurer, de t'énerver, de trouver un moyen de le garder avec toi ici, mais tu sais que c'est impossible, que sa place n'est pas chez les audacieux et tu ressens à nouveau cette montée de frissons désagréables remonter le long de ta colonne vertébrale. Il se poste devant toi et tu n'en peux plus, tu te jettes dans ses bras, il te rattrape et tu l'entends rire dans ton oreille tout en disant « tu vas me faire tomber alexandria. » si seulement cela pouvait le faire rester. Tu veux lui donner quelque chose pour qu'il se rappelle de toi, mais tu es sûre qu'il t'oubliera rapidement, tu n'es que la gamine qui lisait avec lui quand il avait besoin de compagnie et c'est tout ce que tu es et seras. Tu grimaces à cette idée, tu ne veux pas qu'il oublie, tu veux qu'il te voit comme son égale, comme cette fille qui est intelligente et intéressante, mais tu sais que ça n'arrivera pas. Alors tu décides de te blottir dans son cou puis de lire dire en chuchotant « tu vas me manquer. » il te relâche un peu et te pose par terre, il te fait signe de tête pour que tu le suives, en passant tu vois son père avec une mine grave, tout comme toi il doit se douter que son fils ne restera pas, qu'il décidera de partir loin d'ici, loin de cette caverne. Tu continues, suivant difficilement ses pas, tu accélères, tu cours presque, puis tu t'arrêtes dans le petit tunnel où vous aviez l'habitude de vous raconter des histoires d'horreur. Il s'assoit contre le mur et tu fais de même en face de lui, tu ne sais pas ce qu'il va te dire, et tu sens que tout comme pour toi, aujourd'hui est un jour difficile, un jour qui régira sa vie, et tu espères qu'il fera le bon choix. Tu veux qu'il reste, mais qu'il ne gâche pas sa vie chez les audacieux alors qu'il ne s'y plaira pas. Tu poses ta tête sur tes genoux et tu lui dis « tu vas partir hein ? » tu sens à nouveau les larmes monter, c'est triste à dire, mais il est ton seul et vrai ami, tu ne t'entends pas avec sansa, et ça ne changera sûrement jamais, et les autres, et bien les autres tu ne les aimes pas. « je ne peux pas te le dire alexandria, tu le sais très bien. » et pourtant tu veux qu'il te le dise, cette réalité n'est pas un cauchemar, que tu as raison de penser que tu ne le verras plus jamais franchir ces portes, te lire des histoires, te prendre dans ses bras. Tu te sens si mélodramatique, presque pathétique et tu détestes ça, mais c'est plus fort que toi, tu ne peux pas t'en empêcher, tu as l'impression d'être faible, une petite chose qui peut casser à tout moment. Tu sens la haine monter, il te rend vulnérable, tu es minable, une gamine, une vraie. « et bien ne me le dis pas alors. » tu fais la moue, tu refuses de te soumettre à ta curiosité, de toute façon tu connais la réponse, tu le sais. Il se lève et te tend sa main pour t'aider à te relever à ton tour, mais tu la pousses et tu t'appuies sur le sol pour te retrouver sur tes jambes. Tu sens tes joues prendre une couleur rosie et tu le regardes une dernière fois, puis tu lui tournes le dos, parce que pour toi tu as fini tes adieux, tu ne vas pas le revoir, un point c'est tout.
HEY SOUL SISTER Tu la regardes, elle te regarde, vous tournez en rond sur le tapis vos bras en position d'attaque. Tu veux lui faire du mal, ta sœur, ton diable, ton obstacle vers la liberté. Elle t'énerve, constamment sur ton dos, vous vous battez pratiquement tous les jours, mais honnêtement ce n'est même plus choquant, chaque petite chose, petit problème vous le déversez sur l'autre, ce n'est pas possible autrement. Tu te doutes bien que toutes ces rivalités viennent d'Anton, tu l'aimais, elle l'aimait aussi et pourtant elle ne lui avait encore jamais adressé la parole, contrairement à toi. Elle te déteste et tu le vois dans ses yeux, malgré toutes vos disputes, tu ne peux t'empêcher de te dire que c'est dommage, qu'en fin de compte vous êtes similaires, mais seulement trop bornées pour s'en rendre compte. Vos parents s'efforcent à vous rapprocher, mais tu ne veux pas, tu n'as jamais voulu, peut-être parce qu'elle t'insupporte, vous êtes trop différentes, vous vivez dans des mondes parallèles, elle est calme, elle ne cherche pas forcément la provocation, contrairement à toi, petite boule de nerfs que tu es, tu n'arrives pas à tenir en place, mais qui peut bien t'en vouloir ? Tu tournes les yeux vers la personne qui doit vous départager si les choses deviennent trop sérieuse et tu souris malicieusement, c'est maintenant ou jamais. Tu prends quelques secondes pour te jeter sur elle et la faire tomber sous ton poids. Tu te mets à califourchon sur son ventre et tu lui tiens les bras tout en lui criant « T'es faible, tu l'as toujours été. » Il ne lui en faut pas plus, elle te pousse violemment par terre, se redresse et te donne un coup de pied léger dans le dos, tu ne cries pas de douleur, tu te retiens. Tu sens l'adrénaline monter, et tu commences à hausser le ton « T'as que ça ? Une pichenette dans le dos ? Laisse moi rire. » Et c'est là que tu t’agrippes à son cou et que tu lui fais morfler le tapis, pendant quelques secondes tu te demandes pourquoi vous faîtes ça, comment vous en êtes venus à ce stade, puis tu finis par te dire que ce n'est pas le moment de trahir ton jugement, tu dois assumer et tu le feras de toute façon. À nouveau elle se redresse et crache une boule de sang sur le sol, tu lui as fais mal, elle a le nez en sang, tu ricanes intérieurement. En réalité vous ne vous aimez pas, ça a toujours été le cas et aujourd'hui vous pouvez déverser toute cette colère sur l'autre, cette haine amassée depuis déjà seize ans tu as besoin de l'extérioriser, alors tu profites, tu jubiles. Pendant quelques secondes tu perds toute concentration et il ne lui en faut pas plus pour te mettre un énorme coup de poing dans le nez, tu frissonnes de douleur et tu sens cette rage monter, elle s’agrippe à ton corps, ton cœur, ton âme et tu ne peux plus rien faire, tu ne contrôles plus rien, ton seul but est de te venger et de lui faire mal, très mal. « Sale conne. » Elle dit ça tout en te souriant, satisfaite de ce qu'elle venait de faire. Tu la fusilles du regard et tu attends encore quelques secondes avant de courir et l'attraper par cou et de la faire basculer avec ton pied sur le sol, tu ne t'attends pas à ça, mais elle attrape ton bras te faisant chuter avec elle par la même occasion. Tu la sens fatigué, et tu commences à t'affaiblir aussi, et pourtant tu te redresses et tu prends une grande inspiration, mais elle te devance et avec son coude te donne un énorme coup sur le crâne. Ta vue devient trouble et tu as du mal à respirer, tu as envie de cracher, de crier, et tu vois l'homme à côté de vous lever le bras, et pourtant prise d'un dernier élan de courage, tu amasses toute la force dans ton bras que tu arrives encore à puiser dans ton corps casser et tu lui mets le plus gros coup de poing que tu n'as encore jamais mis dans ta vie dans ses dents. Elle pisse le sang, tu fais de même, l'arbitre arrive et vous sépare. L'une à côté de l'autre, allongée sur le tapis froid vous regardez le plafond. Tu tournes la tête et tu lui dis « Je t'emmerde tris. Je te hais, je te déteste et j'espère que tu te casseras, je veux plus voir ta tête, tes habits, et ne plus être en ta présence. » tu marques une pause puis tu poursuis « tu me dégoûte, tu m’insupportes et tout ce que je peux encore faire c'est te mépriser, mépriser ta lâcheté, ta faiblesse et ta vulnérabilité. » Tu dis ça froidement, peut-être est-ce la première fois que tu te montres aussi glaciale, aussi désagréable, tu te fais peur, peur par cette haine qui t'aveugle presque. Elle se redresse, se lève et avant de s'en aller elle dit « Nous avons au moins cette chose en commun. » Puis elle s'en va, tu observes son dos pendant quelques secondes, puis tu te laisses à nouveau tomber sur le tapis avec désespoir. L'amour d'une sœur, quelle belle merde.
SAY SOMETHING I'M GIVING UP ON YOU Tu la regardes se préparer, se regarder dans le miroir pendant quelques secondes, le noir lui va bien, mais tu sens qu'elle cache quelque chose, qu'en fin de compte elle n'ira pas là où tes parents espèrent la voir. Tu te mords la lèvre inférieure et tu connais déjà son choix, tu n'es pas dupe, mais elle cache très bien son jeu. Elle lit en secret, tout comme toi, s'instruit et tu le sais, mais tu ne lui en parles pas, car vous ne discutez jamais de ce qui vous rapproche. Pendant quelques secondes, puis elle se retourne et te voir, il ne lui en pas plus pour te claquer la porte au nez, qui se ferme à quelques centimètres de ton visage. Tu lèves les yeux au ciel, et tu retournes t'habiller, le noir. Toujours du noir. Tu commences à t'en lasser, parfois tu rêves de pouvoir porter du bleu comme les Erudits, mais là encore tu ne dis rien, car c'est une information que tu gardes pour toi et seulement pour toi. Après quelques minutes elle ressort, et toute la famille se dirige vers le centre de Chicago où aura lieux la cérémonie de choix, de ta sœur et de tout ceux avant toi. Tu espères y voir Anton, cela fait quelques années déjà que tu n'as plus vu son visage et bizarrement il te manque, tu avais besoin de lui lorsque tu étais encore une gamine et maintenant tu as encore du mal à te rappeler des traits de son visage que tu connaissais par cœur autrefois. Tu fulmines intérieurement, tu n'as pas besoin de lui, il t'a abandonné, il t'a laissé seule chez les Audacieux et tu ressens ça comme une trahison, peut-être parce que tu penses que tu as besoin et raison de vouloir te détacher de lui. Ton père et ta mère s'assoient à ta droite et ta sœur à ta gauche, tu regardes les gens passer, les adolescents de ta faction et tu peux pratiquement dire que la plupart vont rester, ils sont attachés à cet endroit lugubre dans lequel tu as grandi, pourtant toi tu n'attends que de pouvoir t'enfuir, t'en aller loin. Tu sens tes parents se crisper à côté de toi, ils ont peur, peur qu'une Montain s'en aille, elle serait la première à se faire transférer et tu sens que ça frustrent, car tout comme toi ils savent, ils ont ce pressentiment qu'aujourd'hui tout allait changer. Ta mère te prend la main et regarde furtivement le visage de ta sœur, elle a l'air si déterminé, sans une once de peur, elle sait ce qu'elle veut et tu l'admires pour ça. Le grabuge qui s'est formé dans les rangs des Audacieux se calme peu à peu et la cérémonie commence, le discours habituel est tenu, puis les noms sont appelés. Tu fais le tour de la salle puis tu vois son visage, ce visage qui t'avait tant manqué et tu l'observes, pendant des secondes, des minutes ? Tu ne sais pas, mais tu t'en fiches. Puis il tourne le regard, et croise le tien par la même occasion. Pendant un petit laps de temps vous restez comme ça, tu ne sais pas ce qu'il pense, mais il a l'air intrigué, intrigué par ce petit bout de femme que tu es devenu. Il est beau, tu ne peux pas le nier, mais tu le fusilles du regard, avec autant de froideur que tu peux arborer et tes yeux se tournent vers les coupes en métal. Tu te sens mal, mais tu continues à observer, sans jamais cligner des yeux de peur qu'il voit ta faiblesse, cette chose qui te rend si minable. « Sansa Montain. » Ton cœur fait un bond dans ta poitrine, c'est à son tour, son choix, celui qu'elle attend de faire depuis dix-neuf ans. Bizarrement tu as peur pour elle, pour ce qu'elle va choisir de faire et tu sens cette anxiété s'emparer de tous tes membres. Elle se lève et se dirige vers les coupes, elle n'a pas l'air d'hésiter, elle ne jette même pas un regard en arrière, et tu l'admires pour ça. Puis elle attrape le couteau et s'entaille la main, tes parents se redressent sur leurs fauteuils et tu as envie d'attraper à nouveau la main de ta mère, mais tu ne le fais pas, car au fond tu devrais t'en foutre, c'est ta sœur certes, mais à part ça rien ne vous rapproche. Puis elle tourne sa main, et la tient au-dessus de la coupe d'eau, celle des Erudits. Des acclamations fusent et tu perds pendant quelques secondes la notion du temps, puis tu lèves les yeux vers ta mère et ton père, des mines déconfites, ça ne t'étonnes pas. Et maintenant tu sais, tu sais que tu vas suivre le même chemin que ta sœur, qu'en réalité vous n'êtes pas si différentes, qu'en réalité vous vous intéressez aux mêmes choses, il t'en a fallu du temps, et maintenant c'est trop tard pour lui avouer, trop tard.
CHOOSING CEREMONY arya fait son choix. C'est ici que vous allez pouvoir déverser toutes les informations nécessaires à la compréhension de votre personnage. Vous pouvez bien sur raconter son histoire de la manière qu'il vous PLAIRA, que ce soit sous la forme d'un journal intime ou de petites histoires qui se suivent. La narration est également LAISSÉE À VOTRE BON PLAISIR, que ce soit en je, tu ou il/elle nous n'avons aucun problème avec ça. Il est clair que nous attendons de vous une bonne orthographe. Le nombre de mots attendus est de 500, ce qui est relativement court pour l'histoire d'une vie.
I WILL SWING ON THE CHANDELIER initiation chez les erudits, past like a boss.C'est ici que vous allez pouvoir déverser toutes les informations nécessaires à la compréhension de votre personnage. Vous pouvez bien sur raconter son histoire de la manière qu'il vous PLAIRA, que ce soit sous la forme d'un journal intime ou de petites histoires qui se suivent. La narration est également LAISSÉE À VOTRE BON PLAISIR, que ce soit en je, tu ou il/elle nous n'avons aucun problème avec ça. Il est clair que nous attendons de vous une bonne orthographe. Le nombre de mots attendus est de 500, ce qui est relativement court pour l'histoire d'une vie.
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Johanna
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MASSACRE En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
REVEIL En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
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ENTRAINEMENT En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
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Dernière édition par Johanna le Jeu 17 Juil - 23:14, édité 7 fois
Johanna
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▵ messages : 1240 ▵ arrivé(e) le : 05/03/2008 ▵ avatar : lucy kate hale.
J’ENVISAGE D'ARRÊTER LES COURS, DE ME LAISSER POUSSER LA BARBE, ET DE REJOINDRE UN CIRQUE.
S'lut, je me présente, je m'appelle Bonnie Marilyn Mayfield, mais on m'appelle plus couramment Bonnie. Je suis né(e) le 15 mars 1992, à Birghton en Angleterre et puisque tu sais si bien compter, j'ai 21 ans ans. Actuellement, j'ai comme passe temps le mannequina parce que je suis bonne qu'à être bonne mais également le glandage. Je suis plutôt attiré(e) par les hommes, d'ailleurs je suis actuellement célibataire. On dit souvent de mois que je suis drôle, insouciante, rusée/intelligente, ainsi que méchante, manipulatrice, perturbée ce qui me pousse à faire partie des Dark Side. Souvent et pour mon plus grand bonheur (ou pas), on me confond avec Barbara Palvin, dont je remercie les excellentes images de Hollow Art et Tumblr.
→ ÊTES-VOUS ACTUELLEMENT EN COUPLE ? HEUREUX ? MALHEUREUX ?Non je ne suis pas en couple. Je suis libre comme le vent et mes fesses n'appartiennent qu'à moi. Heureuse ? Je ne sais pas. On pourrait croire que oui car je passe ma vie à sortir, me faire draguer et abuser de tout ce que la vie peut offrir mais je crois que c'est pour combler un certain vide. Je suppose que je cherche l'amour des autres et que c'est pour ça que j'essaye d'être un personne que je n'étais pas forcément. Le vice et la méchanceté ont été pour moi des vêtements maintenant ils sont collés à ma peau.
→ RACONTEZ-NOUS VOTRE PREMIÈRE HISTOIRE D'AMOUR.J'en ai eu des conquêtes, mais je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà aimé qui que ce soit, ou d'avoir déjà ressentit des sentiments amoureux. Du moins je ne suis pas bien sûre de savoir ce que c'est que d'être amoureuse. Peut-être le suis-je actuellement, peut-être n'est-ce qu'une nouvelle illusion. Je ne peux donc pas utiliser l'expression d'histoire d'amour quand je parle des nombreux flirts que j'ai eu jusqu'ici. Mais j'espère pouvoir un jour raconter ma première histoire d'amour et le faire au présent.
→ JUSQU’OÙ SERIEZ-VOUS PRÊT A ALLER PAR AMOUR ?Vous allez probablement me trouver chiante mais je n'en sais absolument rien. Je suis du genre à fuir quand ça devient trop dur pour moi donc je suppose que je dois être pareille en amour. Je suis complètement dingue en fait, j'ai envie d'être aimée mais j'ai peur d'aimer.
→ CROYEZ-VOUS EN L'AMOUR ? POURQUOI ?Je pense qu'il existe oui. Du moins j'ai envie d'y croire. S'il n'existait pas je crois que ce monde serait vraiment trop à chier. J'espère, pourquoi pas, un jour le vivre, je garde espoir car si je baissais les bras, je prendrais totalement la boule. Mais je ne me fais pas trop d'illusions non plus. Je garde un minimum les pieds sur terre, juste au cas-où. La chute serait trop haute sinon.
→ CROYEZ-VOUS AUX SECONDES CHANCES EN AMOUR ? POURQUOI ?Je ne crois pas trop aux secondes chances en amour. Lorsqu'on a cassé quelque chose, il est très difficile de le réparer. Et même lorsque les morceaux tiennent entre eux, plein de petits bouts manquent et au final ce n'est plus la même chose qu'avant. Quand on a le coeur en miettes, on a beau essayer de se remettre, on oubliera jamais ce qui nous l'a brisé.
PRÉNOM/PSEUDO ♡ Camille/Bibi ♥AGE ♡ 17 ans.OU AS-TU CONNU AL ? ♡ Grâce à Pan d'amour ! :heart2: COMMENT LE TROUVES-TU ? ♡ Je le trouve génialissime ! C'est surtout l'accueil des membres qui m'a faite craquer !CROIS-TU EN L'AMOUR ? ♡ Bien entendu, je fais partie de ces personnes folles de quelqu'un depuis plus de deux ans :inlove: DISPONIBILITÉ ♡ Je ne RP que le WE mais je fais toujours en sorte de pouvoir passer tous les jours (a)PI ou SCENARIO ? ♡ Personnage Inventé mais qui a déjà des liens importants.DOUBLE COMPTE ? ♡ Non Msieur.UN DERNIER MOT ♡ J'VOUS KIFFE DEJA :lovers:
CHAPTER I : CHILDHOOD
De l'Angleterre à la Suisse ⊿ « Pourquoi on doit vivre en Suisse ? » dis-je à ma mère alors qu'elle finit de déballer les derniers cartons de ce qu'il restait de notre vie en Angleterre. Elle soupire, probablement parce que c'est elle qui a organisé notre déménagement du début à la fin, à moins qu'elle ne soit excédée d'entendre cette même question chaque jour depuis déjà trois mois. « Je te l'ai déjà expliqué cent fois Bonnie ! Papa ne peux pas rester à Brighton parce qu'il a des problèmes. Il a trop profité de certaines choses et ce serait une mauvaise idée qu'il reste là-bas. » Certaines choses ... Elle ne me précise jamais de quoi elle me parle. Elle me dit juste que se sont des choses de grands, des choses d'adultes. Mais je ne suis pas bête. Je me souviens très bien de ces rares soirs pendant lesquels ma mère ne pouvait rester à la maison avec moi et Logan et que mon père devait donc rester nous surveiller. Il attendait toujours une heure que ma mère soit partie pour nous emmener avec lui dans sa "plaine de jeux" comme il le disait. C'était un monde entièrement illuminé ou plein d'adultes d'amusent avec des jetons et des sortes de jeux de sociétés. Plus d'une fois mon père est rentré plus énervé que jamais d'avoir perdu. Par contre, je ne me rappelle pas qu'il ait déjà un jour gagné. « Oui mais moi je préfère l'Angleterre. » Je continue sur un ton plus insistant. « En plus quand les gens me parlent, je comprend jamais ce qu'ils me disent ... » Moi je parle anglais, et en Suisse tout le monde me répond en français. Tout ce qu'ils savent me dire en général, c'est "I don't speak English". « Je sais ma chérie. Mais tu verras, tu apprendras très vite le français et tu te feras rapidement plein d'amis. Ne t'inquiète pas. » Pfff, elle l'a facile celle-là, c'est pas elle qui va à l'école dans trois jours.
Rencontre des soeurs Hawkins ⊿ « Esmé, Logan, Ellyana, attendez moi ! » C'est vraiment pas drôle de jouer avec eux. Ils vont toujours plus vite que moi quand il faut courir et ça c'est parce qu'ils sont plus grands. « Bonnie, je t'avais dit que tu t'amuserais moins si tu venais avec nous que si tu restais à la maison ! T'es trop p'tite et trop lente ! » me crie mon frère tout en continuant de courir, voire même en accélérant. « Logan ! T'es trop méchant avec ta soeur ! En plus tu sais bien que nous quatre, on est comme les quatre mousquetaires. On peut pas en laisser un de retrait. » lui répond Esmé tandis qu'elle s'arrête, rapidement imitée par sa soeur et puis mon frère. Logan fait la moue suite à la remarque d'Esmé. Cette dernière est toujours celle qui me défend le plus ou qui est toujours de mon côté. Je peux même dire que c'est ma meilleure amie. Le fait qu'elle soit plus âgée que moi ne nous empêche pas de nous entendre à merveille. Ellyana est aussi une amie proche mais nous avons un peu moins d'affinités. « D'accord, d'accord, on l'attend. » cède mon frère. C'est vrai qu'on s'amuse plutôt bien tous les quatre. Nous sommes inséparables, toujours à traîner ensembles et faire des bêtises. Dans un sens, personne d'autre n'avait voulu de moi en Suisse. Les autres enfants ne me parlaient pas parce qu'ils n'aimaient pas que je parle Anglais. Elly et Esmé, elles, venaient d'Amérique donc parlaient la même langue que nous. C'est donc logique que moi et mon frère finissions par devenir proches d'elles. De plus, ce rejet des autres s'explique par le fait qu'il est vrai que j'avais eu quelques difficultés avec l'Anglais à mon arrivée, mais malgré le temps cette antinomie est restée encrée dans les mentalités. Aujourd'hui je parle parfaitement le français. Il faut dire que je n'avais que cinq ou six ans lors de notre déménagement. Aujourd'hui j'en ai bientôt dix. Je deviens une grande maintenant. Même si Ellyana, Logan et Esmé restent tout de même plus grands. D'ailleurs je ne les comprends pas toujours. Mais une chose est sûre, un jour ça va devenir très compliqué entre eux. Je ne sais pas pourquoi je le sens. Deux filles et un garçon, ça donne toujours quelque chose de bizarre, comme dans les films.
CHAPTER II : NEW ZEALAND
Divorce des Mayfield ⊿ J'attend assise sur un banc dans le couloir du tribunal de Berne, Logan à mes côtés. Cela fait plusieurs jours que nous y venons régulièrement avec Logan et nos parents car ces derniers ont décidé de divorcer. Du moins, c'est en grande partie notre mère qui a pris cette décision. C'est assez étrange mais je pense qu'elle a raison de faire ça. Je le sens bien elle n'est pas heureuse. D'ailleurs, je ne crois pas l'avoir déjà vue heureuse et cela depuis toujours. Tout ça c'est de la faute à mon père. Il l'a ruinée en Angleterre, forcée à venir en Suisse et trompée à plusieurs reprises. Quand j'étais petite, je ne comprenais pas pourquoi nous avions dut déménager. Aujourd'hui, tout est plus clair pour moi. En réalité, mon père était un accro aux jeux, particulièrement ceux d'argent dans les casinos. C'était ça sa "plaine de jeux". Il y avait perdu tout son argent et est même allé jusqu'à s'endetter pour pouvoir continuer à jouer. Il n'a jamais put se dire stop. Il en a toujours voulu plus, jamais capable de se suffire de ce qu'il avait déjà. Si seulement il s'était contenté de sa jolie petite famille ... Donc oui, j'approuve totalement la décision de ma mère. La seule chose qui m'inquiète, c'est ce qui résultera de ce divorce. Mon père a clairement indiqué son intention de garder Logan auprès de lui. Depuis que nous sommes tous petits, il y a une espèce de préférence entre Logan et moi de la part de nos parents. Mon père préférait avoir un fils, ma mère une fille. J'ai toujours trouvé ça cruel, horrible. Je ne comprend pas comment des parents peuvent préférer un de leurs enfants à un autre. C'est la pire chose qui puisse exister à mes yeux ... Je me tourne vers Logan et l'observe. Il a l'air aussi anxieux que moi. Je sais qu'il pense de la même façon que moi. Lui aussi redoute notre séparation. Nous deux, loin de l'autre, c'est totalement impensable, inimaginable. Ce serait comme nous arracher une partie de l'autre. Si nous avions été du genre tactiles entre nous, je sais très bien que nous serions dans les bras l'un de l'autre. Mais nous n'en faisons rien. Du moins, nous n'osons pas le faire car nous refusons d'imaginer le pire. Ce serait comme nous avouer notre perte. Soudain, nous entendons les portes de la salle d'audience à côté de nous s'ouvrir, laissant place à nos parents et leurs avocats. C'était la dernière séance, celle de laquelle résulteraient les conséquences de ce divorce. Nous nous levons synchroniquement, face à ces adultes, et nous nous attrapons simultanément la main de l'autre. « Logan, tu vas venir vivre avec moi. » lui adresse mon père froidement. Il a eu ce qu'il désirait mais n'en est pas pour autant heureux. Il aurait probablement préféré continuer à vivre confortablement avec une femme pour tout faire à sa place. Je refuse de lâcher la main de mon frère. Nous nous regardons quelques secondes. Mon regard le prie de ne pas me laisser. Mais la voix de ma mère me distrait et me fait perdre la prise de mon frère. « Allez, viens Bonnie. On doit y aller maintenant. » Je secoue la tête violemment et me retourne pour faire à nouveau face à mon frère, mais sa silhouette est déjà en train de s'effacer au coin d'un couloir. Je l'ai perdu. J'ai perdu mon frère, ma moitié.
Arrivée en Nouvelle-Zélande ⊿ Cela ne fait pas encore une semaine que mes parents avaient divorcé que ma mère m'a annoncé que nous allions vivre en Nouvelle-Zélande. Ce fut pour moi l'un des plus grand chocs que j'aie vécut tout au long de ma vie. Je n'avais que quinze ans et j'allais avoir vécut dans trois pays différents, perdu mon frère, mon père, mes amies. C'était pour moi une réelle catastrophe. La fin de mon monde. J'aimais ma mère, mais je ne supportais pas qu'elle m'impose une nouvelle fois le sentiment d'être déracinée. De plus, le fait d'arriver dans un nouveau pays et de devoir tout recommencer à zéro m'angoissait. Et si personne ne m'aimait à nouveau ? Je n'aurais plus mon frère pour m'épauler, et rien ne garantissait que je trouverais de nouvelles Esmé et Ellyana. J'allais donc probablement me retrouver entièrement seule. Cette possibilité m'effraya tant que je décidai de tout faire pour être appréciée. Cette fois-ci je ne serais plus la nouvelle que l'on rejette, mais la nouvelle que l'on s'arrache. Celle que l'on voudrait tous avoir pour amie ou petite amie. La fille que tout le monde aime parce qu'elle n'aime presque personne. Peut-être n'était-ce pas tout à fait moi, mais ce n'était pas grave, il fallait que je le devienne, ou du moins que j'aie l'air de l'être. Et c'est ce qui advint assez rapidement. Montrer ce visage froid et à la fois changeant me permit de devenir une personne prisée, enviée. On m'invitait à des fêtes, on voulait traîner avec moi, on me saluait sans même m'avoir déjà rencontré. J'aimais cela mais je n'avais pas le droit de me relâcher, au risque de tout perdre. Alors cette seconde nature que je m'étais inventée devint ma vraie nature.
CHAPTER III : MOTHER FUCKER
Une mère folle ⊿ « J'en ai marre de cette vie pourrie. J'en ai marre de cette merde tout autour de moi. Toujours me faire avoir par tout le monde. Même mes propres enfants sont de traîtres. Salles gosses. Un jour je vais me casser tu vas voir. Au revoir maman ! J'en ai plein le cul de ramasser tes merdes Bonnie ... Les enfants ça vous pourri la vie ... » J'ai envie de la frapper quand je l'entend parler comme ça. Me parler comme ça. Ce sont des paroles trop dures pour une jeune fille de dix-sept ans en pleine construction de sa vie future. Des paroles destructrices. Je sais que ma mère ne pense pas forcément ces choses quand elle est dans ces état, quand elle a but, mais je n'arrive pas à m'y désensibiliser. A me convaincre que tout cela est sans importance, faux, ou pas grave. Je sais bien que qu'elle ne le pense pas vraiment quand elle dit qu'elle me déteste et qu'à cause de moi sa vie est à chier. Mais je n'arrive pas à ne pas la détester. Je n'arrive pas à calmer les tremblements qui me prennent quand je vois qu'elle a ramené à boire après avoir fait les courses. En général, cela veut dire que la soirée est sur le point d'être longue, très longue. Qu'elle va se remettre à me pourrir la vie. Le plus pathétique dans toute cette histoire, c'est que si elle se comporte de la sorte, c'est parce que sa vie est en effet pourrie. Et si c'est le cas, c'est parce que déjà au départ, quelque chose cloche chez elle. Depuis toute petite elle était soignée par des psychologues - je ne l'ai appris qu'il y a peu de temps. Psychologiquement ma mère est faible. Elle est trop facilement dépressive, autodestructrice même. Et le fait qu'elle se marie avec une crapule comme mon père n'a rien arrangé à ces problèmes. C'est terrible, j'ai à la fois pitié d'elle, et je la déteste. Je n'ai découvert son vrai visage que lorsque nous sommes venues vivre en Nouvelle-Zélande. Avant, seul mon père était vu a sa juste valeur : comme un connard. Mais dès le divorce, la personnalité de ma mère s'est immédiatement révélée, comme si elle n'était plus cachée par celle de mon père. La solitude est donc mon quotidien. Une mère folle, un père et un frère absents, pas de famille. Au final, je ne suis qu'une gamine totalement paumée, sans repères ni racines. Je me lève sans un mot et me dirige vers la porte d'entrée. J'entends encore ma mère ruminer, m'insulter, regretter sa vie passée. Mais il faut que je sorte. Elle me rend malade, elle me rend folle. Je la déteste et si je reste là, je vais la tuer. J'ai envie de hurler, de frapper tout ce qui me passe sous la main, de tout détruire. Je sens mon coeur s'accélérer, mes poings de serrer automatiquement, ma rage monter. Je claque la porte derrière moi et me dirige vers le bar le plus proche pour rejoindre mes amis, et noyer tout cela dans ce que je trouverais sur place. Je n'oublie bien évidemment pas de me remaquiller avant d'arriver à mon point de rendez-vous et de me remettre à sourire comme j'ai l'habitude de faire pour laisser place à la radieuse Bonnie.
Au revoir maman ⊿ Peu après mes dix-huit ans, ma mère mit fin à ses jours. C'est de ma faute si elle en est arrivée à ce geste. J'ai finit par craquer et lui dire absolument tout ce que je ressentais à propos d'elle. Que je la détestais, que si sa vie était aussi pourrie ce n'était que de sa faute. Bref, toutes les saloperies que j'ai toujours rêvé de lui balancer à la figure. Suite à cela, je suis partie, je l'ai abandonnée. Je l'ai laissée plus seule qu'elle ne l'était déjà. J'ai pris mon indépendance. On peu dire que je me suis comportée en fille ingrate. Mais qu'est-ce qu'être une fille ingrate lorsqu'on a une mère ingrate ? C'est très étrange, mais mes sentiments par rapport à elle, par rapport à sa mort sont très ambigus, contradictoires. J'avais à la fois pitié d'elle comme je l'ai déjà dit, mais en même temps je la détestais. Quant à sa mort, cela me soulageait presque, mais à la fois je m'en sentais coupable. C'est dur à expliquer, je suis tellement triste qu'elle ait eu une telle vie, mais d'un côté cela ne justifiait pas le fait qu'elle se soit comportée ainsi avec moi. Mais je pense que le pire dans tout cela, c'est le fait que ce n'est pas son décès qui m'a attristée, mais le fait de ne pas être triste justement. C'est une chose assez horrible de se rendre compte que le suicide de sa propre mère ne nous affecte quasiment pas. De se rendre compte qu'au final, nous sommes encore plus seuls que ce que nous imaginions. Que nous n'avons rien perdu car nous n'avions justement rien du tout. Je tiens une lettre entre mes mains. Elle me vient d'Esmé. Nous avions refusé de perdre contact et avions pris l'habitude de nous raconter nos vies par lettres. Je lui avais donc expliqué pour ma mère, sa mort, mon absence de chagrin, tout quoi. J'ouvre l'enveloppe et lentement déplie le papier, comme si les prochains mots que j'allais lire allaient me rappeler la douleur de mon absence de douleur.
Ma Bonnie,
Ta lettre m'a profondément touchée. C'est fou car malgré le fait que nous nous connaissons par coeur, j'ai tous les jours l'impression de découvrir de nouvelles parties de toi que je n'ai encore jamais rencontré. Tu n'as pas à te sentir mal Bonnie. Ta mère était une pauvre femme, c'est vrai. Sa vie a été dure, elle était malade psychologiquement, mais tu ne pouvais absolument rien y faire. Tu n'étais pas elle. Tu étais sa fille, tout simplement. Personne pas même toi ne pouvait arranger ce qu'elle avait et tu n'as pas à t'en vouloir de son suicide. C'était à elle de se soigner, de se prendre en main. Tu dis ne pas être triste d'avoir perdu ta mère ... J'ai envie de te dire que c'est normal car dans un sens elle n'était pas tout-à-fait ta mère. En tout cas elle ne se comportait pas comme telle. C'est de sa faute si tu l'as rejetée. Elle t'as forcée à le faire. Tu es une fille extraordinaire Bonnie ne l'oublie pas ! Tu vis ta vie à présent. Tu as ton petit monde, et il faut que tu le détache de ta mère. Tout ce que tu as véçut est horrible, mais cela ne doit que te rendre plus forte. Car je sais que tu peux y arriver. Tu es une battante, tu l'as toujours été. Et puis je suis là pour toi tu sais. Tu sais que tu peux compter sur moi pour t'encourager, te réconforter. Logan et Ellyana te soutiennent eux aussi. Ne pense pas que tu es sans coeur car ce n'est pas le cas. Tu nous aime et nous t'aimons. JE T'AIME BONNIE ! Ne baisse pas les bras, ne te laisse pas aller. Ta mère faisait partie de ta vie, mais maintenant qu'elle est morte tu ne peux plus la laisser te détruire. Ne reste pas sous son emprise. Libère-toi.
J'aurais un défilé à faire en Nouvelle-Zélande dans pas longtemps. On en profitera pour se voir ! Peut-être même que nous serons toutes deux sur le podium maintenant que tu fais partie des nôtres !
Je t'aime, je t'adore. Tu me manque ma boulette !
Gros bisous, et n'oublie pas, tu es sublime.
Esmé. ♥
Je repose la lettre à côté de moi pour essuyer les quelques larmes qui coulent le long de mes joues. Elle me manque. Elle me manque tellement ! Malgré que nous nous voyons de temps en temps pour son travail - qui est aussi le mien à présent - je ressent un profond vide. Elle est un peu comme mon double, c'est grâce à elle si j'arrive à sortir la tête de l'eau. Esmé est ma meilleure amie, mon binôme. Je ne sais pas ce que je ferais sans elle. Je ferais tout pour que nous nous retrouvions et que nous ne nous quittions plus jamais. On sonne à la porte de mon appartement. C'est étrange, je n'attendais personne. Normal j'ai envie de dire, ma mère vient de mourir. Je frotte rapidement mes yeux encore humides, plisse ma jupe et me dirige vers l'entrée. Quand j'ouvre la porte, je découvre le visage de Clay. Je lui sourit comme je peux, mais c'est trop dur. De son côté, un seul coup d'oeil sur moi lui permet de comprendre que cela ne va vraiment pas. Nous sommes des genres de Sex Friends, mais il n'y a pas que ça. Nous sommes aussi des amis. Possessifs l'un envers l'autre, nous nous connaissons presque par coeur. Nous nous racontons nos problèmes, nous nous conseillons. Ce n'est vraiment pas le genre de relation malsaine que l'on peu avoir avec un amant. De plus, il n'y a pas d'amour entre nous mais une profonde amitié. N'arrivant pas à cacher mon malheur il m'attrape dans ses bras et me réconforte. « Allez Bonnie, ne t'inquiète pas. Ca va aller. On va sortir faire la fête si tu veux. On va te changer les idées. » Bien sûr qu'il était au courant pour ma mère. Il avait été l'unes des premières personnes que j'ai prévenues. Il venait pour me remonter le moral. « Tu as raison. J'arrive attends deux minutes que je me prépare. » je lui répond. Je suis plus forte que ça. Je ne dois pas me laisser aller. Je m'appelle Bonnie Marilyn Mayfield et je refuse d'être faible.
CHAPTER IV : BROKEN HEART
Le monde est fait de solitude ⊿ « Bonnie c'est moi. Apparemment tu n'as pas ton téléphone sur toi donc je te laisse ce message. Rejoind moi au petit café en bas de chez toi dès que tu as ce message. Je suis en Nouvelle-Zélande. Pas mal de choses ont changé depuis la dernière fois. A tout-à-l'heure, je t'aime fort. » Quoi ? Esmé en bas de chez moi ? C'est pas possible, elle est en Suisse normalement. Le ton de sa voix m'inquiète car en dépit de sa venue et nos futures retrouvailles, elle ne semble pas très enthousiaste. Quelque chose cloche, je ne sais pas quoi mais elle ne va pas bien. Je me précipite hors de chez moi ne prennant pas la peine d'attraper ma veste avec qu'il pleut des cordes dehors. Mais je m'en fous. Ma meilleure amie a besoin de moi, maintenant. Je cours donc sous la pluie battante manquant plusieurs fois de me casser la figure. Lorsque j'arrive à notre point de rendez-vous, elle est là, dans le fond de la pièce. Elle regarde son verre avec attention. Elle se concentre probablement pour ne pas penser à autre chose. Je me dirige près d'elle et m'assois en face d'elle. « Esmé ! Depuis combien de temps es-tu là ? » « Ce matin. » me répond-elle. Il est quinze heures. Qu'est-ce que j'ai encore bien put fouttre avec ce téléphonne ? « Excuse moi, je ne sais pas pourquoi je n'ai pas regardé mon portable plus tôt ... Qu'est-ce qu'il se passe ? » Elle prend une grande inspiration pour ne pas perdre toute contenance face à moi et commence son récit : « Logan et moi ne sommes plus ensembles. » Sa révélation me laisse sans voix. Ils étaient tellements heureux ensembles ! Je ne répond rien pour la laisser continuer et ne pas en rajouter une couche à ce qui doit lui être déjà assez pénible. « Nous étions ensembles depuis six mois. Notre relation me suffisait plus ou moins malgré le fait qu'il refuse de rendre tout cela officiel. Seule toi savait pour nous deux. Ce n'est qu'il y a deux jours que j'ai appris qu'il sortait aussi avec Ellyana. En même temps que moi. » Quoi ? Qu'a-t-il fait encore celui là ? Quel con ! Il vient de détruite ma meilleure amie. Je n'ai qu'une envie, le tuer, lui arracher ses attribus. Je ne sais pas si j'arriverais à lui pardonner de si tôt ... Je prend la main d'Esmé et lui répond : « Tu m'as réconfortée quand ma mère est morte, maintenant je vais m'occuper de toi. Tu verras, tout ira bien. On va rester toutes les deux et on s'en sortira. » Elle me souris. « Tu as raison. Je ne te quitterais plus jamais. A partir d'aujourd'hui, plus rien ne nous séparera. » Je la prend littéralement dans mes bras, puis l'éloigne presque aussi rapidement de moi me souvenant que j'étais complètement trempée. « Oh désolée ! Je vais te mouiller ! Viens, on va aller chez moi. Si tu veux tu peux vivre chez moi en attendant de te trouver un appart - si tu souhaite t'en trouver un. » Je la prend pas la main et la guide hors du café. Jamais je ne lâcherais cette main. Je ne ferais plus la même erreur qu'avec Logan.
Peur de la folie ⊿ Cher journal, Lorsque je disais que je n'étais pas faible, j'avais faux sur toute la ligne. Je ne suis pas forte. Je ne suis qu'une gamine paumée parmi tant d'autres. Je pense même ressembler fortement à ma mère. J'ai toujours eu peur que cela arrive un jour, que je finisse comme elle, que ses défauts, sa maladie tous ses problèmes finissent pas me tomber sur la tête. J'ai tout fait pour me détacher d'elle mais je crois que ma lutte et mon rejet ont finit par faire de moi la continuation de ma mère. Je ne sais pas comment le dire, je sens qu'elle est en moi. Qu'elle est moi. Ou que je suis elle. Je fous ma vie en l'air chaque jour un peu plus. Je prend la fuite dès qu'une situation implique un certain engagement de ma part. Je rêve d'être aimée, mais je ne suis pas capable de rendre un quelconque sentiment. J'ai beau être entourée de monde, je me sens toujours plus seule que jamais. Je crois que je deviens folle. J'ai besoin d'en parler mais je ne sais pas comment m'y prendre. J'ai peur. J'ai peur de l'évolution, j'ai peur des sentiments, j'ai peur de tout ce qui peut être à la fois bénéfique et maléfique. L'alcool et la drogue ne me feront jamais plus de mal que ce qu'ils me font. Jamais je ne serais déçue par eux car je ne m'attend à rien de bien. Alors que pour ce qui est des autres, des gens, ils peuvent m'apporter autant de bien que de mal. Personne ne devrait m'aimer, je ne suis qu'un fardeau, je détruis tout ce que je touche, moi la première. Il aurait mieux valu que mes parents ne se soient jamais rencontrés. Je ne me serais alors jamais retrouvée dans un tel état.
CHAPTER V : TODAY
Khelan, lueur d'espoir ? ⊿ Cela fait plusieurs mois que je me pense perdue. Enfin, je que suis réellement perdue. J'enchaîne les séances photos, les cuites, les défilés, les comas, les rails bref, je me fous totalement en l'air. D'un côté, j'ai l'impression que c'était mieux pour moi car grâce à cela je ne pensais plus à tout ce qui me tracassais. J'étais trop occupée pour cela. Puis un jour j'ai rencontré Erik. J'étais totalement saoule, dans la rue. Je ne sais pas vraiment ce que je faisais, mais je n'étais pas dans un bon état. J'étais peut-être même défoncée. Enfin je ne sais plus trop. Puis il est arrivé, sans prévenir. Il m'a aidée à me relever et m'a amenée chez lui. Je me suis entièrement laissée faire, je n'avais la force de rien faire de toute façon. Il s'est occupé de moi. Je ne me souviens plus de s'il m'a lavée, mais en tout cas quand je me suis réveillée le lendemain matin, j'étais propre. Je ne le connaissais pas du tout mais il avait pris soin de moi. Lui devait sûrement me connaître. Beaucoup de monde me connaît puisqu'on me voit sur certaines affiches des arrêt de bus. J'aurais put partir de chez lui sans demander mon reste mais je suis un peu restée. Nous avons parlé, il ne m'a pas posé de questions mais je n'ai pas put m'empêcher de lui raconter certaines parties de ma vie. Je ne sais me l'expliquer mais il m'a immédiatement inspiré confiance, j'avais envie de lui parler, de me confier auprès de lui. Nous sommes bien entendu resté en contact. Nous nous voyons de temps en temps. J'aime quand il me regarde, m'écoute attentivement sans pour autant me juger. Cela fait tellement de bien. Mais j'ai parfois l'impression que je ne mérite pas son amitié. Il est trop gentil pour moi. Il me rend tant de services ! Je l'apprécie vraiment. A un tel point que je ne peux m'empêcher de penser à lui. C'est très étrange mais je me sens même mal quand je ne le vois pas assez souvent. Je ne sais pas trop ce qu'il m'arrive, j'ai peur de ce qu'il va se passer à force de nous rapprocher ainsi. J'ai peur de l'aimer, et j'ai peur qu'il m'aime. Je ne supporterait ni de lui briser le coeur, ni qu'il me brise le mien. Alors je prend la fuite, du moins j'essaye de faire comme s'il n'était qu'un simple ami. Il est la seule personne qui serait à la fois capable de m'aider, et de causer ma perte.
EVOLUTION BONNIE:
le commencement
Résumer mon histoire ne sera pas chose simple. Tellement d'évènement différents sont venus chambouler ma vie, qu'aujourd'hui j'ai toujours du mal à m'y retrouver. Pour commencer, j'ai vécut jusque mes cinq ou six ans en Angleterre. Je n'en garde que peu de souvenirs, mais je sais que le déménagement n'a pas été des plus joyeux. Moi, mon frère Logan et mes parents sommes partis car mon père avait des problèmes d'argents à force de fréquenter trop souvent les casinos. Mais je n'en ai eu vent que bien plus tard. Arrivés en suisse, tout s'est encore compliqué. Etant d'origines anglaises, moi et mon frère avons eu beaucoup de mal à nous intégrer parmi les autres enfants. La barrière de la langue, vous savez. Seules les soeurs Hawkins, venant des Etats-Unis, nous ont appréciés et elles sont rapidement devenues nos meilleures et uniques amies. Lorsque j'attend les quinze ans, ma mère décide de divorcer, car mon père n'était ni fidèle ni économe. En une vingtaine d'année de mariage, il l'a entièrement ruinée et cela sans scrupule. A l'issue de leur divorce, Logan doit rester avec mon père, tandis que ma mère obtient ma garde, au plus grand plaisir de nos parents respectifs. C'est alors que ma mère m'emmène en Nouvelle-Zélande, me séparant donc de mon frère adoré. Ce fut un déchirement dont nous ne nous sommes pas remis. En effet, à partir de ce jour, nous perdons peu à peu notre complicité d'entant car nous vivons très mal le fait de vivre loin l'un de l'autre. De plus, à force de vivre seule avec ma mère, je découvre son vrai visage, ce qui me fait comprendre qu'elle n'est en réalité qu'une folle. Après avoir essayé de la supporter, je finis par m'en aller, la laissant seule avec sa folie et ses regrets. De plus, en arrivant dans ce nouveau pays, j'ai entièrement changé ma façon d'être, de peur de ne pas être à nouveau acceptée. Je me suis montrée d'une façon qui m'a permis d'être aimée, ou plutôt connue de tous. Mais ces traits de caractère ont finit par me coller à la peau, et faire ce que je suis devenue aujourd'hui, une fille perturbée, pas toujours sympa, orgueilleuse, et superficielle. Lors de mes dix-huit ans, j'apprend que ma mère s'est suicidée. Je suis plus affectée par le fait que je ne suis pas triste qu'autre chose. Je me fait quarrément pitié car je ne ressens rien alors que j'ai perdu ma mère, par ma faute qui plus est. J'ai alors l'impression de lui ressembler de plus en plus de jour en jour, et la peur de sombrer aussi dans la folie me guette.
(c) fiche de lien crée par eylika.
SUITE EVOLUTION:
année 2012
L'année dernière, Esmé m'a rejoint en Nouvelle-Zélande, après qu'elle ait appris que Logan la trompait avec Ellyana, sa propre soeur. Elle est tout d'abord venue vivre quelques temps chez moi, histoire qu'elle se remette de ses émotion, mais elle a finit par se trouver un appart pour elle toute seule afin de mieux gérer ses affaires. Puis Ellyana est aussi arrivée, car elle ne supportait pas de se sentir loin de sa soeur. Je suis heureuse qu'elles soient restées en bons termes et aussi de pouvoir les voir aussi souvent qu'avant. Par contre j'en veux énormément à mon frère pour ce qu'il leur a fait. Je n'ai d'ailleurs plus de nouvelles de lui et inversement depuis, car nous nous parlions à travers Esmé, chose qui n'est plus possible à présent.
nouvel an 2012
Cette soirée de nouvel an fut une soirée assez spéciale. En effet, je ne me souviens de rien du tout. Tout ce que je sais c'est que j'étais bourrée comme je ne l'ai jamais été, et qu'un type m'a ramenée chez lui, m'a douchée, et m'a fait dormir dans son lit, sans lui je tiens à le préciser. J'ai put constater de tout cela le lendemain matin à mon réveil. Il était là, il avait pris soin de moi, et sans savoir pourquoi, je lui ai raconté presque tout sur ma vie. Il ne m'a pas jugée et m'a acceptée telle que je suis. J'ai vraiment confiance en lui et je sais que je pourrais toujours compter sur lui. Khelan, mon héros.
février 2013
Esmé m'a appris que Logan allait venir en Nouvelle-Zélande. J'ai pas trop bien compris pourquoi, mais apparemment il aurait dit à Esmé que c'était pour le travail et pour me revoir. Je crois que ça a été un gros choc pour elle. Elle a commencé à me parler de partir toutes les deux pendant deux semaines à la fashion week, mais je lui ai dit que c'était une mauvaise idée. Je l'ai poussée dans ses retranchements en lui disant qu'elle ne pouvait pas être faible. Qu'elle devait affronter ce problème qu'est mon frère. J'espère avoir réussit à la convaincre, mais je n'en suis vraiment pas sûre. Il faut dire que ça sera une sacrée épreuve pour elle.
mars 2013
Il se passe un truc bizarre avec Khelan. L'autre jour lorsque je me suis retrouvée toute seule sous la pluie, je l'ai appelé pour qu'il vienne à ma rescousse. Il m'a amenée chez lui et ma prêter un de ces t-shirts car je ne pouvais pas garder ma robe sur moi. Nous avons passé la soirée à deux et l'ambiance a été assez étrange. Nous étions tous deux assez gênés, sans vraiment savoir pourquoi. Comme si nous retrouver seuls à deux avait tout chamboulé dans nos têtes. Cette situation m'inquiète un peu car je ne veux pas détruire mon amitié et car je ne comprend pas ce qui m'arrive. Je n'avais jamais été ainsi dérangée par la présence de qui que ce soit auparavant. Il faut croire que Khelan me fait un drôle d'effet. J'ai aussi appris que mon frère comptait venir en Nouvelle-Zélande. Je ne sais pas encore quand. C'est Esmé qui me l'a appris, totalement bouleversée. Elle était tellement choquée qu'elle a prit la décision de partir vivre aux USA, et elle a finit par le faire malgré que je l'aie suppliée de rester avec moi. Ellyana a presque immédiatement fait de même, préférant éviter un quelconque problème avec Logan. Elle est allée vivre à Seattle, sa ville natale, laissant son entreprise à un homme que je ne connais pas. Je me retrouve donc à nouveau seule à Wellington, perdant deux de mes plus proches amies. La future arrivée de mon frère ne me laisse pas sans réaction. J'ai peur de le revoir. Je lui en veut énormément pour tout ce qu'il a fait, mais je sais que j'ai besoin de lui. Qu'est-ce que nos retrouvailles donneront ?
avril 2013
Le mois d'avril a certainement été le mois le plus délirant pour moi. En premier lieu j'ai à nouveau rencontré la fille avec qui je m'étais battue quelques jours plus tôt pour un t-shirt à la con, et nous avons remit ça dans un supermarché pour une glace. Alors d'accord, j'ai peut-être un peu cherché la merde, mais elle a réagit de façon super violence cette tarée. Enfin bref, nous nous sommes battues sans fin et nous avons finit par être virées du magasin. Plus tard, j'ai revu Clyde, mon ex, avec qui j'ai à nouveau replongé dans une soirée de conneries et d'emmerdes. Fort heureusement pour nous, nous nous en sommes plus ou moins sortis vivants. Je me demande si un jour nous retiendrons la leçon. Suite à cela, je suis allée coucher avec son frère, Clay, qui n'est autre que mon sex friend. Et devinez qui je retrouve au petit matin ? Posy qui a passé la nuit avec Clyde en pensant que c'était Clay. Du délire total. Et ce n'était encore rien avant que la fille du supermarché débarque, et ne nous tape une grosse crise de jalousie à cause de Clay. J'ai appris qu'elle était Aileen et compris qu'elle était à fond sur mon meilleur ami et sexfriend. Le monde est vraiment trop petit pour moi ... Bref, c'est un peu partit en cacahuette, et moi et Posy avons discrètement pris la fuite afin d'écourter cette apocalypse. Mais nous nous sommes retrouvées coincées à deux dans l'ascenseur de l'immeuble. De mieux en mieux hein ? Au départ méfiantes, nous avons finit par nous décoincer à cause de notre clostrophobie et nous avons put créer une certaine amitié basée sur notre haine d'Aileen.
mai 2013
Suite à toutes ses catastrophes, j'ai fait la rencontre de Ciara, l'ex et meilleure amie de Khelan. Je les ai tous les deux croisés dans un starbucks et Khel nous a rapidement présentées avant de prendre la fuite pour une raison qui m'est encore mystérieuse. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai immédiatement pas aimé cette fille. Elle est trop bien, trop gentille, trop cool, trop comme Khelan, et ça me plaît pas. Le plus étrange, c'est qu'en réalité je pense être jalouse d'elle. Mon moral en a alors pris un gros coup, et c'est finalement Ophélia, une nouvelle amie qui est venue me remonter le moral chez moi juste après tout cela. Surtout que j'ai appris que mon frère allait venir squatter chez moi ... Quelques jours plus tard, je suis donc allée chercher Logan à l'aéroport. Nos retrouvailles ont été des plus étranges mais bon, comment auraient-elles put être après autant d'années sans se voir ? Il est alors venu vivre chez moi le temps de se trouver un coin où dormir. Comme pour enfoncer le couteau dans la plaie, plus tard j'ai invité Khelan à venir avec moi aux ventes aux enchères de Wellington, mais je l'ai attendu toute la soirée sans le voir. Soirée qui s'est terminée pas si mal car j'ai croisé Posy, avec qui j'ai fait une petite escale clandestine en bateau, plutôt marrante je dois l'avouer. Le lendemain matin, Khelan est venu chez moi pour s'excuser pour la veille, et nous en sommes venu à nous embrasser, et découvrir que nous étions amoureux l'un de l'autre. Tout était si beau, jusqu'à ce que j'appris que mon frère arrivait à la maison, ce qui précipita sa fuite et nous empêcha d'avoir une discussion à propos de cela.
juin 2013
Ne me laissant que peu de temps réfléchir sur mes sentiments envers Khelan, Ciara est venue me parler, d'eux, de nous, de tout ce que ça impliquait. Elle a tout remis en question dans ma tête, mais c'est surtout la venue d'Aileen qui m'a entièrement embrouillée. Nous nous sommes battues, pour l'amour de Khelan, c'est un fait. Elle a voulut le protéger, certainement un peu trop, et c'est ce qui m'a fait fuir, paniquer. J'ai compris que je n'étais pas assez bien pour lui. Je lui ai donc fait comprendre par sms qu'entre nous deux ce n'était pas possible, et j'ai ainsi mit fin à notre relation, relation qui n'avait pas encore commencé. Dans le même mois, j'ai surpris Logan, mon frère coucher avec Yaël, ma pire ennemie, dans ma propre chambre. J'ai littéralement pété un câble, chose qui s'est accentuée lorsque Yaël m'a lancé lors d'une nouvelle rencontre qu'elle couchait avec Khelan régulièrement.
juillet/août 2013
Tous ces événements m'ont entièrement rendue dingue, et j'ai décidé de partir de Wellighton pendant deux mois. Je n'ai prévenu personne de mon départ, ni de mon lieu de destination, ni de la date de mon retour. Au bout de ces deux mois, j'ai enfin pris conscience de mes erreurs, et décidé de revenir. J'ai ainsi pris la décision d'aller voir Khelan, de m'excuser auprès de lui et lui avouer à nouveau mes sentiments mais cette fois-ci avec mon envie de construire quelque chose avec lui. Je suis donc allée jusqu'à son loft pour lui dire tout cela, et j'ai croisé Posy ... qui m'a avoué avoir couché avec Khelan dans mon dos. La trahison fut tellement grande pour moi que j'ai décidé de ne plus leur adresser la parole, voir même de me venger.
septembre 2013
Je croise Khelan dans la rue et si moi je fais en sorte de l'ignorer, il m'aborde pour que je m'explique par rapport à ma fuite de plusieurs moi, il est très en colère contre moi. Je lui dis que je suis au courant pour son histoire avec Posy, évitant la vraie raison de mon départ et s'ensuit une terrible dispute. Lorsque cette dernière prend fin, nous nous séparons sans être capables de nous pardonner, pleins de haine et de rancoeur.
octobre 2013
Posy m'appelle de prison. Cela fait des mois que je n'ai pas entendu parler d'elle et je n'ai vraiment pas envie d'avoir de ses nouvelles. Malgré cela, elle me convainc de l'écouter attentivement, et j'apprends qu'elle a finit en prison car elle a fait des conneries dans son boulot. Je lui dis que je m'en fiche, mais elle en vient à s'excuser par rapport à Khelan. Elle me demande aussi de prévenir sa soeur Aileen par rapport à sa situation, et c'est à contrecoeur que j'accepte.
novembre 2013
Cela fait un bon moment que je refuse ou presque de sortir de chez moi. Un jour Khelan vient toquer à ma porte pour s'excuser et se faire pardonner et se rend alors compte de mon état. Il me demande pourquoi je suis partie, mais je me refuse toujours de lui donner les noms des coupables et je lui dis que j'ai fait ça pour lui, parce que je l'aimais, ce qui est vrai. Je le laisse alors entrer chez moi et s'ensuivent des baisers, nous menant tout droit dans mon lit. Mais au dernier moment, je me surprends à repenser à ce qu'il a fait avec Posy, et je jette hors de chez moi, incapable de le regarder sans me souvenir du mal qu'il m'a fait.
février 2014
Au mois de février, Tate vient me voir pour me dire que Ciara va au bal de la St Valentin avec Khelan. Au début refusant de le croire, je finis par décider d'aller moi aussi à ce bal accompagnée de Tate, pour vérifier si ses dires sont bien vraies. Lorsque je découvre qu'il avait raison, je décide de m'attaquer à Ciara en disant à Khelan que si je suis partie, c'est parce que Ciara et Aileen m'y avaient poussé. Je quitte alors la fête après avoir lâché ma bombe, laissant tout le monde se démerder comme des grands. Le même mois, un mec vient me voir pour que je rembourses mes dettes envers lui. En effet, lorsque ma mère est morte, j'ai hérité de nombreuses dettes et pour pouvoir les rembourser, j'ai demander à un mec pas super recommandable pour qu'il m'emprunte de l'argent. Il ne me propose donc pas d'autre solution que de bosser pour lui en Escort Girl, offre que je suis obligée d'accepter.
avril 2014
Mon métier d'Escort m'a amenée à faire la rencontre d'Orion, un génie de l'automobile. Nous avons passé quelques soirées ensembles et nous nous sommes rapidement attachés l'un à l'autre, si bien qu'il faisait toujours appel à moi afin de m'épargner de devoir voir d'autres hommes moins attentifs à mon bien être. Un soir, quelqu'un a fait appel à mes services pour escorter son fils, et c'est en entrant dans la chambre de ce dernier que j'ai découvert qu'il s'agissait en réalité de Khelan. C'était très dur pour nous de nous retrouver, surtout dans une telle situation. Nous avons beaucoup parlé pendant la soirée, nous nous sommes rapprochés et mêmes pardonnés. Nous nous sommes promis de nous retrouver une fois que nos problèmes seront arrangés (mon boulot pour ma part).
mai 2014
RP Khelan (:sex:) TERMINE (Yaya qui vient de vanter de s'être tapé Khel sans préciser la date) RP Khelan (sms dispute par rapport à Cici et Yaya) FAIT RP Crash (se venge) EN COURS RP Shawn (se confie) ABANDONNE
juin 2014
RP Aileen (sauvetage et réconciliations) EN COURS RP Khelan (réconciliations) EN COURS
juillet 2014
RP commun Miss/Mister W
RP Louanne & Sammy (testament+rumeur Khelan) ? RP à 4 (Khenniyash fight) ?
Dernière édition par Johanna le Lun 14 Juil - 13:32, édité 3 fois
Johanna
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▵ messages : 1240 ▵ arrivé(e) le : 05/03/2008 ▵ avatar : lucy kate hale.
PRÉNOM NOM ♡ Logan Peter Mayfield AGE ♡ 25 ans NATIONALITÉ ♡ Anglaise ORIENTATION SEXUELLE ♡ femmes. MÉTIER/ÉTUDE ♡ directeur d'une grosse boite de production de musique. STATUT ♡ célibataire. CARACTÈRE ♡ Joueur, volage, alcoolique, torturé, facilement tenté, sociable, charismatique, paumé, intelligent, protecteur, solitaire, imprévisible, audacieux, imprudent, lunatique, rusé, jaloux, semble heureux mais ne l'est pas du tout.
GROUPE ♡ Dark Side, Pleasure and Pain ou Sex Love. Possibilité pour Thinking Of You selon l'histoire. AVATAR ♡ Ben Barnes. COPYRIGHT ♡ Tumblr. et Bazzart
→ INFORMATION SUR LE PERSONNAGE. ⊿ Bonnie et Logan sont tous deux nés en Angleterre mais ont vécut en Suisse quand Logan a eu plus ou moins 9 ans. Ils ont déménagé car leur père s'était endetté à cause des jeux d'argents et des casinos. Il a au passage ruiné leur mère. ⊿ En Suisse, les deux enfants ont fait la rencontre de deux jeunes filles qui se sont avérées être leurs seules amies. ⊿ Quand Logan a plus ou moins 18 ans, les parents Mayfield divorcent car leur mère en a marre de cette vie au côté de son infidèle et connard d'époux. Or, les parents avaient des préférences parmi leurs enfants : la mère préférait Bonnie, le père Logan. Si bien que chacun a fait en sorte d'obtenir la garde de son préféré. ⊿ Suite à se divorce, leur mère embarque Bonnie avec elle en Nouvelle-Zélande séparant les deux enfants. ⊿ Plus tard Logan est sortit avec la meilleure amie de Bonnie, puis son caractère l'a poussé à sortir avec la soeur de sa copine en même temps. Lorsqu'elles l'ont découvert, elles lui en ont énormément voulut et sont parties en NZ rejoindre Bonnie. C'est ainsi que Logan et Bonnie ont totalement perdu contact. ⊿ Pour ce qui est de la partie en Suisse entre le divorce et la venue en Nouvelle Zélande de Logan, c'est totalement libre. ⊿ Logan a décidé de rejoindre sa soeur pour s'occuper d'elle en mai 2013. Leurs amies quant à elles sont parties aux USA quelques semaines avant son arrivée car elles ne supportaient pas le fait de devoir se reconfronter à Logan. ⊿ Pendant sa colocation avec sa soeur, Logan l'a rendue dingue, et l'a même fait fuir pendant deux mois (juillet et août 2013). Lorsqu'elle est rentrée, il n'y avait plus aucune trace de lui.
Bonnie M. Mayfield △ Petite soeur. Logan et Bonnie sont frère et soeurs. Lorsqu'ils étaient petits, ils étaient très proches même s'ils passaient leur temps à se chamailler. Normal j'ai envie de dire quand on a plus ou moins 3 ans d'écart. Même s'il l'aimait de tout son coeur, il ne pouvait s'empêcher de faire son grand à côté d'elle, l'ennuyer car elle était plus petite. Lorsque leurs parents ont divorcé, Bonnie avait 15 ans et Logan 18 ans. Leur mère emmena la jeune fille avec elle en Nouvelle-Zélande, laissant son fils unique avec leur père. Depuis se jour, ils ont plus ou moins perdu contact. Bien entendu ils ont continué à s'écrire et se donner des nouvelles, mais leur lien s'est assez dégradé car leur séparation était particulièrement douloureuse pour eux. Puis Bonnie a appris pour la rupture de Logan et de son amie. Depuis elle lui en veut beaucoup d'avoir brisé le coeur de sa meilleure amie. Elle lui en veut aussi de ressembler en certains points à leur père. Mais il reste son frère et elle a besoin de lui. Sauf qu'après son retour dans la vie de Bonnie, Logan n'a pas fait ses preuves. Il a abusé de son hospitalité, lui a rendu la vie dingue, couchant avec son ennemie Yaël, et Bonnie a finit par devenir dingue (pas uniquement à cause de son frère) et a disparu pendant deux mois l'été dernier. A son retour, Logan n'était plus à l'appartement, et elle n'a plus de nouvelles de lui. Personne ne sait où il est passé, mais ce dont Bonnie est sûre, c'est qu'il s'est mit dans un sacré pétrin et qu'elle doit absolument remettre la main sur lui avant que la situation ne s'aggrave.
Louanne B. Marshall + Sammy T.-I. Marshall △ cousines. Tout comme Bonnie, Logan est le cousin de Louanne et Sammy. Il n'est pas au courant de leur existence car ses parents lui ont toujours dit qu'ils n'avaient pas de famille. Logan sera moins réticent envers les deux jumelles car il est peut-être moins sentimental que Bonnie. Au fond, il s'en fiche de ses histoires de famille, et ma foi, si Lou est sympa, il ne verra pas d'inconvénient à ce qu'elles fassent partie de sa vie.
Mais en attendant, Logan a déjà rencontré Louanne. En effet, il l'a déjà draguée dans un bar alors qu'il était bourré, et depuis ils sont devenus de bons amis. Lou ne sait pas qu'il s'agit en réalité de son cousin. A vrai dire il ne lui a donné que son prénom alors qu'elle ne connaît que le nom de famille de ses cousins.
Lien familial:
La mère de Louanne et Sammy est venue vivre en Nouvelle-Zélande avant la naissance des jeunes Mayfield et de sa fille. Quand les parents de Logan et Bonnie ont commencé à avoir des problèmes, leur mère a dut rompre tout contact avec sa famille, y compris sa soeur. Après son divorce, la mère de Bonnie est venue vivre à Wellington pour se rapprocher de sa soeur, soeur qui l'a rejetée. Ainsi seule Bonnie sait qu'elle a des cousines dans le coin, mais ne les jamais rencontrées, et ne le voudrais pas spécialement car elle met l'alcoolisme et la mort de sa mère sur le rejet de sa tante, la mère de Louanne et Sammy.
Yaël P. Morel △ Favorite. Au début c'était marrant ouais, de flirter avec le frère de Bonnie. Yaël a vu là l'occasion d'une vengeance personnelle. Cette putain s'était accaparée son meilleur coup régulier et elle avait fait tourné la tête à Jono. Alors pourquoi elle se gênerait ? Et puis merde, Logan il est beau, il est intelligent... Et puis Logan est un con. Parce qu'il est rentré dans son jeu, mais le pire dans tout ça c'est qu'il essaye de protéger Yaël comme il peut. Il pige pas qu'il peut pas. Il peut pas la sauver d'elle-même. Et Yaël elle s'attache bizarrement. Elle se plaît dans ses bras. Elle se plaît dans ses draps. Logan c'est un peu sa bouée de sauvetage. Il l'aide à garder la tête hors de l'eau. Mais elle sait ouais, elle sait qu'un jour il va se lasser. Comme tout le monde. Qu'il va la laisser continuer sa folle ronde. Logan il est un peu con c'est vrai. Yaël elle devrait pas s'y accrocher. Elle finira forcément par tomber.
SCENARIO DOUGLAS B.:
Cian Khelan Vanderbilt.
LIBRE RÉSERVÉ PRIS.
PRÉNOM NOM ♡ C. Khelan Vanderbilt. AGE ♡ 24 ans. NATIONALITÉ ♡ Américain. ORIENTATION SEXUELLE ♡ Femmes. MÉTIER/ÉTUDE ♡ Etudiant en littérature. STATUT ♡ Célibataire. CARACTÈRE ♡ Intelligent, serviable, attachant, compréhensif, possessif, persévérant, poire (s'attache trop vite, ne sait pas dire non). => S'est un peu endurcit avec les derniers événements cf liens. Il est donc très pensif, assez déprimé, a perdu quelque peu son optimisme légendaire, plus méfiant qu'auparavant, moins patient. On sent qu'il est moins heureux.
GROUPE ♡ Dark Side (ou peut-être Breathless). AVATAR ♡ Douglas Booth. COPYRIGHT ♡ tumblr.
→ INFORMATION SUR LE PERSONNAGE.Khelan est né à New York. Son père est un riche avocat matérialiste et sa mère est une hotesse de l'air suédoise. Il a presque toujours vécut à New York. Enfant, il souffrait beaucoup de l'absence de sa mère, qu'il ne voyait que quelques fois par ans à cause de son métier très prenant. Il l'aimait d'ailleurs beaucoup plus que son père qui représentait tout ce qu'il ne voulait pas être, l’homme égocentrique, avide d’argent et de pouvoir. Et ce manque d'amour était réciproque car Khelan n'a jamais "touché" son père, probablement parce qu'ils étaient trop différents. Voulant prouver qu'il pouvait sans sortir sans son père, il est venu terminer ses études à Wellington alors qu'il n'était âgé que de seize ans. C'est un élève particulièrement doué est brillant. Il aime les sciences, mais aussi la littérature. Il fréquente une très bonne école de littérature car il lui arrive d'écrire des nouvelles etc ... Il aime la cuisine, le handball, lire, joue de la guitare et il lui arrive parfois de composer même s'il trouve que ce qu'il fait ne vaut pas forcément la peine d'être écouté. Son premier amour est aujourd'hui sa meilleure amie.
BONNIE M. MAYFIELD △ obsession, destructrice ou non ?Présente. Bonnie et Khelan, Khelan et Bonnie, personne n'aurait put s'y attendre. Lui c'est l'élève studieux, sérieux, gentil et même romantique, alors qu'elle c'est la mannequin, volage, autodestructrice et - parfois - méchante. Pourtant il y a bien quelque chose entre eux. Khelan est fout d'elle, et il ne sait même pas pourquoi. Un jour alors qu'elle était totalement bourrée, il l'a recueillie chez lui, l'a lavée et l'a couchée dans son lit pendant qu'il a passé la nuit dans son canapé. A leur réveil, Bonnie n'a pas put s'empêcher de lui raconter tous ses malheurs et c'est certainement ça qui a charmé le jeune homme. Cette fille intouchable, mais en réalité plus fragile et belle intérieurement qu'elle ne le laisse penser. Depuis ils se sont souvent revus, Bonnie se sentant en confiance avec lui, rassurée et protégée. Elle ne savait pas trop quoi en penser. Elle n'a jamais été amoureuse, et avait assez peur de ce qui pourrait arriver si elle l'était de Khelan. Elle avait peur de le détruire, mais aussi qu'il la détruise. Et quand elle a peur Bonnie prend la fuite. EVOLUTION : Et c'est ce qui est arrivé. En effet, Bonnie et Khelan se sont avoué leur amour l'un pour l'autre tout dernièrement. Mais suite à des "menaces" d'Aileen et mises en garde de Ciara, Bonnie a pris la fuite, persuadée de lui être néfaste et lui a annoncé par message qu'entre eux ce n'était pas possible. Bonnie est alors partie deux mois sans donner de nouvelles à personne. Pendant ce temps Khelan a couché avec Posy, et quand Bonnie a tenté de s'excuser auprès de lui et le récupérer, elle a appris pour eux deux, et a décidé de tourner un trait sur l'amour et Khelan. Depuis les deux jeunes gens sont en froid et ont le coeur brisé. Ils tentent de tourner la page sans jamais réellement y arriver. Ils semblent avoir perdu toute raison de vivre, et n'ont plus confiance en eux pour se pardonner mutuellement, même s'ils n'attendent qu'une chose, pouvoir enfin assumer leur aimer sans avoir à en souffrir.
CIARA B. TUNSTALL △ ex et meilleure amie.Présente. Ciara et Khelan ont tout d'abord été meilleurs amis. Ils se sont connus lorsque Khelan est arrivé en Nouvelle-Zélande, et ont immédiatement trouvé beaucoup de points communs entre eux. A un tel point qu'ils en sont venu à sortir ensemble. Ils sont le premier amour l'un de l'autre et on vécut une particulièrement belle histoire, jusqu'au jour où ils ont décidé de mettre fin à leur relation après deux ans d'amour, pour préserver leur amitié. Ils sont alors restés meilleurs amis, mais sembleraient en réalité se cacher leurs sentiments. Car en effet, après avoir réussit à écarter Bonnie, Ciara aimerait pouvoir remettre la main sur son ex. Au départ elle doutait sur ce qu'elle ressentait, mais au fil des mois et des événements, Ciara a sentit que leur histoire d'amour aurait put les mener plus loin et à présent elle voudrais rattraper le temps perdu. EVOLUTION : Dernièrement, Ciara et Khelan sont allés au bal de la St Valentin ensemble, mais Bonnie est arrivée pour dire à Khelan que c'était de la faute à Ciara si elle était partie quelques mois plus tôt. Depuis, Khelan ne donne plus de nouvelles à Ciara, même s'ils n'ont pas réellement put s'expliquer sur la situation.
AILEEN K. JOHNSON △ meilleure amie.Présente. Aileen, Khelan et Ciara, c'est le trio de choc. Au départ simples voisins, Aileen et Khelan ont sympathisé jusqu'à devenir de vrais amis. Ils passent beaucoup de temps ensembles, à deux ou trois selon leurs envies. Mais les deux jeunes filles au caractère très possessif envers le jeune homme n'apprécieront certainement qu'il puisse s'éloigner d'elle pour privilégier Bonnie, qui n'est autre que la pire ennemie d'Aileen ... EVOLUTION : Aileen en veut à présent énormément à son meilleur ami pour être tombé sous le charme d'une sorcière telle que Bonnie, et plus encore pour avoir couché avec sa soeur, Posy. Khelan, lui, en veut à Aileen pour lui avoir brisé le coeur en ayant écarté Bonnie. Ils ne se sont pas reparlés depuis toutes ces histoires, à voir qui fera le premier pas vers l'autre.
YAËL P. MOREL △ Ex sex friend.Présente. Le concept du friends with benefits vous connaissez ? Ouais, bien sûr que vous connaissez. Vous êtes pas nés de la dernière pluie. Ben Khelan et Yaël c'était ça à une époque. C'était au premier qui s'y brûle et au fond ça leur plaisait bien. Y avait pas de comptes à rendre, y avait pas de jalousie débile, y avait pas de cadeaux de St Valentin, non. Y avait juste une amitié et un plumard. Plus souvent le plumard que l'amitié d'ailleurs. Bref. Ils étaient jeunes mais pas cons. Parce qu'ils avaient pigé dès le début qu'eux deux ça marcherait pas et que de toute façon se faire mettre des chaînes c'était pas leur truc. Du moins c'était pas celui de Yaël. Parce que Khelan il a fini pas craquer. Et forcément, ça a rien donné de bon pour leur petit jeu. Le petit con n'avait d'yeux que pour Bonnie, la belle et sulfureuse Bonnie. Un peu la Marilyn Monroe du lycée derrière qui tous les abrutis bavaient. Un peu la fille que Yaël pouvait pas encadrer pour diverses raisons. Et le fait qu'elle se soit accaparé son jouet préféré, ça lui a pas plu à la jolie brune. Pas du tout même. Ben ouais, c'était carrément foutu pour les parties de jambes en l'air. Khelan il avait de l'amour pleins les yeux et plus rien dans le pantalon. Du moins c'était comme ça qu'elle voyait les choses Yaël. Une envie de vomir en voyant tant d'admiration dans les pupilles brillantes de son ex sex-friend. Pour autant, ça l'a pas découragé, en fait ça a fini par l'amuser. Alors elle s'éclate à lui tourner autour encore et encore, jusqu'à ce qu'il craque.
POSY A. JOHNSON △ l'erreur.Présente. Posy et Khelan se connaissent pas le biais de Bonnie. En effet, les deux jeunes filles sont de bonnes amies, et le sont devenues encore plus lorsqu'elles ont toutes deux découvert leur antagonisme pour Aileen Johnson, la soeur de Posy. Khelan ne connait que très peu Posy, mais lorsqu'il a compris que Bonnie n'était pas encore prête à s'engager dans une quelconque histoire d'amour, il est allé se réfugier dans les bras de la belle blonde, à la fois pour rendre jalouse Bonnie, mais aussi pour se réconforter. Posy, elle, n'a pas immédiatement compris que Khelan l'avait utilisée plus ou moins comme une roue de secours - même si c'était sans en avoir réellement l'intention - et est tombée dans une rage folle contre Bonnie et Khelan, quand elle a sut le fin mot de l'histoire. Car leur histoire ne peut pas avoir eu de fin, elle ne sait bien, ces deux-là sont faits l'un pour l'autre. Heureusement, Posy a bien vite compris que la colère ne rime a rien, et va préférer revêtir son costume de Cupidon.
SCENARIO CARA D.:
Prénom Prénom. Nom.
LIBRE RÉSERVÉ PRIS.
PRÉNOM NOM ♡ au choix. AGE ♡ 21/22 ans. NATIONALITÉ ♡ au choix. ORIENTATION SEXUELLE ♡ hommes (et femmes si vous souhaitez). MÉTIER/ÉTUDE ♡ mannequin. STATUT ♡ au choix. CARACTÈRE ♡ sournoise, calculatrice, machiavélique, intelligente, sociable, séductrice, dingue, audacieuse, emmerdeuse, terre-à-terre, quand même attachante sans qu'elle le veuille, forte.
GROUPE ♡ Pleasure and Pain. AVATAR ♡ Cara Delevingne. COPYRIGHT ♡ tumblr.
→ INFORMATION SUR LE PERSONNAGE.L'histoire est principalement au choix. Tout ce qu'il faut respecter c'est que Bonnie et X ont suivit les mêmes études (lycée) et ont toutes deux décidé de les arrêter pour se lancer ensembles dans une carrière de mannequinat.
BONNIE M. MAYFIELD △ complice d'emmerdes. Bonnie et X, c'est une longue histoire. Et quelle histoire ! Qui n'a pas entendu parler de ces deux perruches, toujours fourrées l'une avec l'autre pour mettre le feu atour d'elles. Ne vous méprenez pas, si ces deux-là s'intéressent soudainement à quelque chose, ou quelqu'un, c'est plus que probablement pour préparer un sale coup. Ensembles partout où elles vont depuis le lycée, elles sont devenues inséparables. Elles ne sont pas des meilleures amies, car dans le fond, elle ne connaissent pas grand chose l'une sur la vie de l'autre, mais ça ne les empêche pas d'être très proches. Pas besoin de mots pour se comprendre. Mais ce petit côté sentimental, elles le gardent pour elles car elles ont une réputation à tenir. Reines des embrouilles, elles adorent mettre la zizanie partout. Briser des couples (plus pour X), partir à la chasse aux hommes, se lancer des défis bidons, voilà ce qui caractérise leur amitié aux yeux de tous. Ce sont deux dingues que tout le monde admire ou évite.
SCENARIO KATE H.:
PRÉNOM NOM ♡ Au choix, mais tout de même : -nom de famille à voir dans les infos supplémentaires -le tout assez british. AGE ♡ entre 25 et 21 ans. NATIONALITÉ ♡ Anglaise. ORIENTATION SEXUELLE ♡ au choix. MÉTIER/ÉTUDE ♡ au choix, mais rêve de réaliser son grand rêve en Nouvelle-Zélande. STATUT ♡ au choix. CARACTÈRE ♡ joyeuse, pétillante, pleine d'espoir, un peu naïve peut-être, brillante, altruiste, franche, fofolle (une grande-enfant), bavarde, déterminée, qui se fait vite des films, intelligente, sociable. Mais bon, ça sera à vous de développer un peu plus ce caractère, moi je ne fais que donner les bases !
GROUPE ♡ Je la verrais bien Breathless, mais là encore c'est au choix. AVATAR ♡ Kate Harrison, négociable pour une brune aux yeux clairs. COPYRIGHT ♡ Fierce.
→ INFORMATION SUR LE PERSONNAGE. X est née à Brighton en Angleterre et y a toujours vécut. Elle est issue d'une famille bourgeoise et aisée. Ses parents ont toujours attendu beaucoup d'elle : qu'elle soit bonne à l'école, sage, qu'elle suive leur chemin, bref une vie toute tracée. Hormis cela, son histoire reste assez libre, jusqu'à maintenant. En effet, un jour en fouillant dans les vielles photos de famille, elle a découvert qu'elle avait des cousins et cousines : Bonnie et Logan. Lorsqu'elle a interrogé ses parents sur eux, ils ont refusé de lui répondre. Elle s'est donc renseignée auprès d'une tante qui a toujours été très ouverte et à son écoute. Cette dernière lui a expliqué que leur famille avait coupé les ponts avec les Mayfield car leur père s'était endetté dans les jeux et avait ternis leur réputation. Trouvant cela injuste X a décidé de les retrouver, et pour cela elle s'est aussi faite renier par sa famille. Mais retrouver ses cousins sont aussi une chance pour elle de réaliser son grand rêve (que je laisse au choix), rêve que ses parents refusaient tout bonnement. Elle va donc arriver en Nouvelle-Zélande dans très peu de temps et se mettre à la recherche de son cousin et de sa cousine. (elle ne les trouvera pas immédiatement, je préfère que vous jouiez un peu la perso, que vous lui trouviez deux ou trois liens pas trop mal avant de nous retrouver, comme ça elle aura déjà commencé sa petite vie à Welligton, et puis histoire qu'elle trouve des pistes sur eux avant de leur tomber dessus xD) Petit plus : elle aurait put avoir un fiancé qu'elle n'aimait pas vraiment avant de partir en Nouvelle-Zélande par exemple. Son grand rêve peut être le cinéma, ou du moins quelque chose qu'une famille bourgeoise n'accepterait pas, comme une vie d'artiste, quelque chose dans ce genre !
BONNIE M. MAYFIELD △ cousine. Bonnie est la cousine de X. Elles ne se connaissent pas encore, et seule X connait l'existence de l'autre. Bonnie n'est donc pas au courant qu'elle a de la famille car ses parents le lui ont toujours caché. X souhaite la retrouver, tout comme Logan car elle trouve injuste que les Mayfield aient été rejetés de leur famille. Quand Bonnie apprendra pour cette famille ingrate, elle sera complètement bouleversée que personne ne lui soit venu en aide plus tôt et qu'on les ait laissés tombé alors qu'on savait bien que leurs parents ne leur réserveraient pas la plus joyeuse des vies. Au départ, Bonnie sera très très méfiante, voire même un peu en colère envers X, mais elle finira par comprendre que X n'était pas plus au courant qu'elle pour tout ça, et elle finira pas l'accepter, et accepter son aide surtout.
LOGAN P. MAYFIELD △ cousin. Tout comme Bonnie, Logan est le cousin de X. Là encore, il n'est pas au courant de son existence car ses parents lui ont toujours dit qu'ils n'avaient pas de famille. Logan sera moins réticent envers X car il est peut-être moins sentimental que Bonnie, et parce qu'il ne veut ni d'aide, ni de pitié. Mais il va devoir se rendre à l'évidence, car il a vraiment besoin d'aide. De plus, à lui seul il ne pourra pas aider sa soeur, sinon empirer sa situation, et X est la seule personne qui semblerait être capable de remettre les Mayfield sur le droit chemin. Mais en attendant, Logan a déjà rencontré X. En effet, il l'a déjà draguée dans un bar alors qu'il était bourré, et depuis ils sont devenus de bons amis. X ne sait pas qu'il s'agit en réalité de son cousin, à vrai dire il ne lui a donné que son prénom alors qu'il lui faudrait un nom de famille (car elle ne connait que cela d'eux).
GROUPE ♡ Au choix. Tout es plus ou moins possible selon le côté de personnalité sur lequel vous insisterez :huum: Dark Side si elle reste pessimiste sentimentalement, Pleasure and Pain si elle est un peu plus peste et inconsciente, Thinking of You si elle ne s'est jamais remise d'un amour passé etc ... Mais j'aimerais tout de même une petite justification quant au choix final histoire que j'aie votre point de vue :chou: AVATAR ♡ Au choix COPYRIGHT ♡ tumblr.
→ INFORMATION SUR LE PERSONNAGE. L'histoire de Ciara est totalement libre. Vous pouvez en faire plus ou moins ce que vous voulez dans la limite du possible ! Les seuls points à respecter sont son caractère et ses liens :heart2: Mais pour plus d'informations concernant leur famille, il faut voir ça avec notre cher Thomas ! :ange:
C. KHELAN VANDERBILT △ Premier amour, meilleur ami.Présent. Ciara et Khelan ont tout d'abord été meilleurs amis. Ils se sont connus lorsque Khelan est arrivé en Nouvelle-Zélande, et ont immédiatement trouvé beaucoup de points communs entre eux. A un tel point qu'ils en sont venu à sortir ensemble. Ils sont le premier amour l'un de l'autre et on vécut une particulièrement belle histoire, jusqu'au jour où ils ont décidé de mettre fin à leur relation après deux ans d'amour, pour préserver leur amitié. Ils sont alors restés meilleurs amis, et continuent de passer énormément de temps entre eux. Mais qu'en est-il réellement de leurs sentiments ? Mais dernièrement, Khelan en veut énormément à ses meilleures amies pour avoir fait fuir Bonnie, et Ciara ne sait plus quoi faire pour reconquérir au moins l'amitié de son BFF, tout en continuant à le protéger. Car il semble impossible que Khel puisse vivre heureux sans sa Bonnie ...
AILEEN K. JOHNSON △ Meilleure amie.Présente. Aileen, Ciara et Khelan forment un sacré trio. Ils sont tous trois meilleurs amis, même si leur amitié avec Aileen est plus récente que celle de Ciara et Khelan. Or Ciara a dernièrement de profité du fait qu'Aileen et Bonnie soient pires ennemies pour rendre la vie dure à la brune avec bien entendu l'aide de la blonde. Aileen et Ciara ont été extrêmement méfiantes envers Bonnie, ayant peur pour leur meilleur ami et n'ont pas hésité à tout faire pour protéger Khelan du danger que représentait leur rivale, car elles ne pouvaient nier qu'elles sentaient bien qu'il y a anguille sous roche. Aujourd'hui elles sont toujours aussi proches, même si elles s'en veulent d'avoir foutu en l'air leur relation avec Khelan.
BONNIE M. MAYFIELD △ incontrôlable jalousie.Présente. Bonnie et Ciara se sont rencontrées il y a peu de temps, dans un Starbuck. Khelan était en compagnie de sa meilleure amie quand ils ont rencontré la brune. Il n'a eu le temps que de les présenter car a dut les laisser en tête à tête pour régler une affaire personnelle. Lors de ces quelques minutes passées ensembles, les deux jeunes filles ont appris à faire connaissance. Bonnie n'avait que très peur entendu parler de Ciara, mais cette dernière connaissait plutôt bien l'autre, à la fois de la bouche de Khelan mais aussi des rumeurs peu glorieuses qu'elle avait entendu à son sujet. Depuis, Bonnie est complètement jalouse de Ciara. Elle voit en elle une rivale, elle qui est si géniale et gentille, bref tellement parfaite pour Khelan. C'est d'ailleurs cette rencontre qui aura provoqué les sentiments de Bonnie envers Khel. Ciara quant à elle, se méfie énormément de Bonnie. Elle a peur qu'elle fasse souffrir son meilleur ami. Elle a essayé d'être amie avec, par bonne intention mais a vite considéré que c'était impossible. De plus, le fait que son ami s'éloigne d'elle pour la mannequin de risque pas de rassurer Ciara et ça l'a confortée dans le sentiment que quitter Khelan quelques années plus tôt n'avait pas été une si bonne idée. Avec l'aide d'Aileen, elle a donc mit Bonnie en fuite, l'éloignant irrémédiablement de Khelan. Au départ satisfaite, aujourd'hui elle ne sait plus si c'était une bonne idée, tiraillée entre l'envie que son meilleur ami soit heureux, et qu'il soit loin de Bonnie (ce qui est impossible car le bonheur de Khel est lié à Bonnie).
THOMAS L. TUNSTALL △ frère.Présent. Thomas est le petit frère de Ciara, de deux ans son cadet. Ils sont très différents l'un de l'autre, de par l'image qu'ils donnent d'eux à leurs parents. En effet, Thomas se fait passer pour quelqu'un de gentil et de respectable alors que ce n'est pas le cas du tout, ce qui fait de lui quelqu'un de particulièrement faux aux yeux de sa soeur, qui voit très clair dans son petit jeu. Elle sait qu'il se drogue, qu'il sortait en cachette de la maison le soir, elle a toujours sut tout ce qu'il faisait, mais n'a jamais craché le morceau après de leur parents malgré son caractère de peste. Au contraire, elle préfère faire en sorte qu'il se trahisse lui-même, ou bien qu'il se rende compte de son hypocrisie. En tant que grande soeur, elle se montre très protectrice envers lui, peut-être même un peu trop parfois. Elle surveille Thomas avant tout car elle a peur de ce qui pourrait lui arriver, et car elle n'aimerait pas qu'il gâche sa vie pour des conneries.
Johanna
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« Pourquoi on doit vivre en Suisse ? » dis-je à ma mère alors qu'elle finit de déballer les derniers cartons de ce qu'il restait de notre vie en Angleterre. Je me tiens bien droite face à elle, le regard noir, les sourcils froncés et les bras croisés. Je veux des réponses, je veux qu'on m'explique pourquoi on m'arrache à mon pays, à mes amis. J'ai beau être très jeune, je sais ce que je veux, et surtout ce que je ne veux pas. Or je ne veux pas rester en Suisse. Ma mère se met alors à soupirer, peut-être parce que c'est elle qui a organisé notre déménagement du début à la fin, à moins qu'elle ne soit excédée d'entendre cette même question chaque jour depuis déjà trois mois. « Je te l'ai déjà expliqué cent fois Bonnie ! Papa ne peux pas rester à Brighton parce qu'il a des problèmes. Il a trop profité de certaines choses et ce serait une mauvaise idée qu'il reste là-bas. » Certaines choses ... Elle ne me précise jamais de quoi elle me parle. Elle me dit juste que se sont des choses de grands, des choses d'adultes. Mais je ne suis pas bête. Je me souviens très bien de ces rares soirs pendant lesquels ma mère ne pouvait rester à la maison avec moi et Logan et que mon père devait donc rester nous surveiller. Il attendait toujours une heure que ma mère soit partie pour nous emmener avec lui dans des casinos de jeu. La plupart du temps, nous l'attendions dans la voiture car nous ne pouvions pas le suivre où il allait. Plus d'une fois il père est rentré plus énervé que jamais d'avoir perdu. Par contre, je ne me rappelle pas qu'il ait un jour gagné. « Oui mais moi je préfère l'Angleterre. » Je continue sur un ton plus insistant. « En plus quand les gens me parlent, je comprend jamais ce qu'ils me disent ... » je continue. En effet, à peine arrivée, je me sentais rejetée des autres enfants de mon villages. La plupart se moquent de moi et mon frère parce que nous ne parlons pas français. Ils nous donnent des surnoms stupides, nous regardent de travers. Ils ne veulent clairement pas de nous parmi leurs amis et c'est très frustrant. « Je sais ma chérie. Mais tu verras, tu apprendras très vite le français et tu te feras rapidement plein d'amis. Ne t'inquiète pas. » qu'elle me dit en caressant rapidement ma joue, avant de détourner son attention vers de nouveaux cartons. J'aimerais pouvoir la croire, mais au fond de moi je sais qu'elle a tord. Je sais que je n'arriverais pas à me faire des amis et que je serais seule tant que je vivrais en Suisse.
RELATION AVEC LOGAN +rejet des autres En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
J'attend assise sur un banc dans le couloir du tribunal de Berne, Logan à mes côtés. Cela fait plusieurs jours que nous y venons régulièrement avec mon frère et nos parents car ces derniers ont décidé de divorcer. Du moins, c'est en grande partie notre mère qui a pris cette décision. C'est assez étrange mais je pense qu'elle a raison de faire ça. Je sens bien elle n'est pas heureuse, que sa vie ne lui plait pas. D'ailleurs, je ne crois pas l'avoir déjà vue comblée, sourire sincèrement. Tout ça c'est de la faute de mon père. Il l'a ruinée en Angleterre, forcée à venir en Suisse et trompée à plusieurs reprises. Quand j'étais petite, je ne comprenais pas pourquoi nous avions dut déménager. Aujourd'hui, tout est plus clair pour moi. En réalité, mon père était un accro aux jeux, particulièrement ceux d'argent dans les casinos. Il y avait perdu tout son argent et est même allé jusqu'à s'endetter pour pouvoir continuer à jouer. Il n'a jamais pu se dire stop. Il en a toujours voulu plus, jamais capable de se suffire de ce qu'il avait déjà. Si seulement il s'était contenté de sa jolie petite famille ... Donc oui, j'approuve totalement la décision de ma mère. La seule chose qui m'inquiète, c'est ce qui résultera de ce divorce. Mon père a clairement indiqué son intention de garder Logan auprès de lui. Depuis que nous sommes tous petits, il y a une espèce de préférence entre Logan et moi de la part de nos parents. Mon père préférait avoir un fils, ma mère une fille. J'ai toujours trouvé ça cruel, horrible. Je ne comprend pas comment des parents puissent préférer un de leurs enfants à un autre. C'est la pire chose qui puisse exister à mes yeux ... Je me tourne vers Logan et l'observe. Il a l'air aussi anxieux que moi. Je sais qu'il partage mes pensées. Lui aussi redoute notre séparation. Nous deux, loin l'un de l'autre, c'est totalement impensable, inimaginable. Ce serait comme nous arracher une partie de nous. Si nous avions été de nature tactiles, nous serions dans les bras l'un de l'autre. Mais nous n'en faisons rien. Du moins, nous n'osons pas le faire car nous refusons d'imaginer le pire. Ce serait comme nous avouer notre perte. Soudain, nous entendons les portes de la salle d'audience à côté de nous s'ouvrir, laissant place à nos parents et leurs avocats. C'était la dernière séance, celle de laquelle résulteraient les conséquences de ce divorce. Nous nous levons synchroniquement, face à ces adultes, et nous nous attrapons simultanément la main de l'autre. « Logan, tu vas venir vivre avec moi. » lui adresse froidement mon père. Il a eu ce qu'il désirait mais n'en est pas pour autant heureux. Il aurait probablement préféré continuer à vivre confortablement avec une femme pour tout faire à sa place. Je refuse de lâcher la main de mon frère. Nous nous regardons quelques secondes. Mon regard le prie de ne pas me laisser. Mais la voix de ma mère me distrait et me fait perdre la prise de mon frère. « Allez, viens Bonnie. On doit y aller maintenant. » Je secoue la tête violemment et me retourne pour faire à nouveau face à mon frère, mais sa silhouette est déjà en train de s'effacer au coin d'un couloir. Je l'ai perdu. J'ai perdu mon frère, ma moitié.
ARRIVEE EN NZ En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
« J'en ai marre de cette vie pourrie. J'en ai marre de cette merde tout autour de moi. Toujours me faire avoir par tout le monde. Même mes propres enfants sont des traîtres. Salles gosses. Un jour je vais me casser tu vas voir. Au revoir maman ! J'en ai plein le cul de ramasser tes merdes Bonnie ... Les enfants ça vous pourri la vie ... » J'ai envie de la frapper quand je l'entend parler comme ça. Me parler comme ça. Ce sont des paroles trop dures pour une jeune fille de dix-sept ans en pleine construction de sa vie future. Des paroles destructrices. Je sais que ma mère ne pense pas forcément ces choses quand elle est dans ces état, quand elle a but, mais je n'arrive pas à m'y désensibiliser. A me convaincre que tout cela est sans importance ou même faux. Je sais bien que qu'elle ne le pense pas vraiment quand elle dit qu'elle me déteste et qu'à cause de moi sa vie est à chier. Mais je n'arrive pas à ne pas la détester. Je n'arrive pas à calmer les tremblements qui me prennent quand je vois qu'elle a ramené à boire après avoir fait les courses. En général, cela veut dire que la soirée est sur le point d'être longue, très longue. Qu'elle va se remettre à me pourrir la vie. Le plus pathétique dans toute cette histoire, c'est que si elle se comporte de la sorte, c'est parce que sa vie est en effet pourrie. Et si c'est le cas, c'est parce qu'au départ, quelque chose cloche chez elle. Depuis toute petite elle était soignée par des psychologues - je ne l'ai appris qu'il y a peu de temps. Psychologiquement parlant, ma mère est faible. Elle est trop facilement dépressive, autodestructrice même. Et le fait qu'elle se soit mariée avec une crapule comme mon père n'a rien arrangé à ces problèmes. C'est terrible, j'ai à la fois pitié d'elle, et en même temps elle m'horrifie. Je n'ai découvert son vrai visage que lorsque nous sommes venues vivre en Nouvelle-Zélande. Avant, seul mon père était vu a sa juste valeur : comme un connard. Mais dès le divorce, la personnalité de ma mère s'est immédiatement révélée, comme si elle n'était plus cachée par celle de mon père. La solitude est donc mon quotidien. Une mère folle, un père et un frère absents, pas de famille. Au final, je ne suis qu'une gamine totalement paumée, sans repères ni racines. Je me lève sans un mot et me dirige vers la porte d'entrée. J'entends encore ma mère ruminer, m'insulter, regretter sa jeunesse passée. Mais il faut que je sorte. Elle me rend malade, elle me rend folle. Je ne la supporte plus et si je reste là, je vais la tuer. J'ai envie de hurler, de frapper tout ce qui me passe sous la main, de tout détruire. Je sens mon coeur s'accélérer, mes poings de serrer automatiquement, ma rage monter. Je claque la porte derrière moi et me dirige vers le bar le plus proche pour rejoindre mes amis, et noyer tout cela dans ce que je trouverais sur place. Je n'oublie bien évidemment pas de me remaquiller avant d'arriver à mon point de rendez-vous et de me remettre à sourire comme j'ai l'habitude de faire pour laisser place à la radieuse Bonnie.
SUICIDE DE LA MERE En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
VIE DE DECADENCE En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
RENCONTRE DE KHELAN En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
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Sujet: Re: BROUILLONS DE CAMILLE <3 Dim 31 Aoû - 17:41
Tobias. O'Connell.
LIBRE RÉSERVÉ PRIS.
PRÉNOM NOM ♡ écrire ici. AGE ♡ Vingt-huit ans. NATIONALITÉ ♡ Néo-Zélandaise. ORIENTATION SEXUELLE ♡ femmes. MÉTIER/ÉTUDE ♡ Inspecteur dans la police. STATUT ♡ au choix pour son passé (veuf/divorcé), mais tout de même célibataire. CARACTÈRE ♡ Loyal, sérieux, aimable, futé U.C.
GROUPE ♡ Dark Side. AVATAR ♡ Richard Madden. COPYRIGHT ♡ tumblr.
→ INFORMATION SUR LE PERSONNAGE.Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi.
SANSA BRISEIS ROTHSCHILD △ connaissance, suspicion, ambiguïté. veuillez mettre un avatar 200*320 DE VOUS. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi.
Spoiler:
information concernant le scénario; Vous pouvez poster cette partie dans un autre sujet. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus.
Dernière édition par Johanna le Dim 31 Aoû - 19:29, édité 2 fois
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Sujet: Re: BROUILLONS DE CAMILLE <3 Dim 31 Aoû - 19:18
Adonis. Rothschild.
LIBRE RÉSERVÉ PRIS.
PRÉNOM NOM ♡ Adonis Rothschild. AGE ♡ Vingt-cinq ans. NATIONALITÉ ♡ Néo-Zélandaise. ORIENTATION SEXUELLE ♡ au choix. MÉTIER/ÉTUDE ♡ étudiant en sciences politiques. STATUT ♡ au choix. CARACTÈRE ♡ U.C.
GROUPE ♡ Au choix. AVATAR ♡ Dane Dehaan. COPYRIGHT ♡ tumblr.
→ INFORMATION SUR LE PERSONNAGE.Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi.
SANSA BRISEIS ROTHSCHILD △ connaissance, suspicion, ambiguïté. veuillez mettre un avatar 200*320 DE VOUS. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi.
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« T'es qu'une foutue poule mouillée Logan ! » je lance à mon frère alors que je dévale la rue de notre quartier à vélo, mes cheveux claquant dans le vent au même rythme que les rubans de mes poignées. Je prends plus de vitesse à chaque mètre que je parcours, à tel point que je n'entends presque pas mon frère crier derrière moi : « Mina ralentis ! On va encore se faire disputer ! » Mais je me fiche des représailles de nos parents. Je sais qu'ils seront énervés quelques minutes, quelques heures tout au plus, mais qu'au final mes yeux doux et mes sourires auront raison de leur colère. C'est toujours comme ça que ça se passe. Logan est le plus sage d'entre nous et c'est lui qui tente de me résonner dès que je fais un pas de travers. Je sais parfaitement bien qu'il ne fait pas ça uniquement parce que lui aussi subit les foudres de nos parents, mais aussi et surtout parce qu'il se prend pour un héro. Il veut toujours me protéger, tout ça parce que je suis une fille et sa soeur. Malgré le fait que sa surveillance constante ait tendance à m'oppresser, ce genre d'attention me rassure et il m'arrive d'en jouer régulièrement. Je fais exprès de rouler trop vite en vélo, d'escalader l'arbre du jardin un peu trop haut et de traverser des ruisseaux trop profonds pour profiter de ses remarques, de ses mises en garde. J'aime bien l'entendre râler dans mon dos, user de son super pouvoir de frère. Rien que pour ça, je l'admire mon Logan.
« Faut que je te parle Dorian. » je me lance, profitant que nous étions pour une fois seuls, sans Logan ni mes parents ni qui que ce soit d'autre dans les parages. Dorian et moi avons l'habitude de traîner ensemble depuis presque un à présent. Un an que lui, moi et mon frère formons une super équipe, la "invincible team" comme j'aime nous appeler. Eux ils trouvent ce nom pourris, mais moi j'aime bien et je dirais pas pourquoi car il n'y a pas vraiment de raison. « Qu'est-ce qu'il y a ? » me demande-t-il, plongeant ses grands yeux noisette dans les miens. Je ne peux m'empêcher de lui adresser un grand sourire lorsqu'il fait cette tête, malgré le sérieux de la situation. J'aime bien voir à quel point il peut être attentif à chacun de mes mots, comme il peut arrêter n'importe laquelle de ses occupations pour me consacrer un peu de temps. Nate a toujours été mec soucieux du bonheur des autres et c'est en partie ce que j'aime chez lui. Or, c'est justement ce que je compte lui dire. Lui avouer que depuis un sacré bout de temps, c'est pas tellement comme un ami que je le vois, qu'il y a bien plus derrière l'affection que j'éprouve pour lui. Il faut que j'arrive à lui faire comprendre que pour ma part, je suis lasse de ne plus être capable d'attraper sans main sans être immédiatement gênée, de ne plus pouvoir le regarder dans les yeux sans craindre qu'il ne lise trop facilement en moi. C'est terrible de ne plus se sentir à l'aise face à son meilleur ami parce qu'on ne peut plus le voir comme tel. « Je voudrais pas que tu prennes la fuite surtout. C'est un peu gênant, mais surtout ne m'évite pas à cause de ça s'il te plaît. Si tu partages pas mon point de vue, fais comme si c'était jamais arrivé d'accord ? » je lui demande d'abord, soucieuse de préserver notre amitié avant de déclencher la bombe. « Voilà, ça fait un moment que je ne te voir plus de la même façon qu'au départ. Je sais pas trop ce qui m'arrive, mais j'ai l'impression de t'apprécier plus que ce que je ne devrais. Cela peut paraître soudain, dit comme ça, mais je t'aime Dorian. » Je peux enfin respirer. Ou pas. Car maintenant que j'ai réussit à dire ce que j'ai sur le coeur depuis plusieurs mois, reste à savoir si c'est réciproque du côté de Nate. Après tout, rien n'indique qu'il pourrait partager mes sentiments, lui qui a toujours été si timide avec tout le monde. Et si ses sourires et ses regards langoureux n'étaient qu'une impression ? Et s'ils les destinaient en réalité à tout le monde. J'aurais l'air bien maligne tiens. Dès lors que ses pensées me traversent l'esprit, je regrette d'avoir parlé et pensé si vite, et dans un acte désespéré, je colle mes lèvres sur les siennes. C'est alors qu'à ma plus grande surprise, Nate ne me repousse pas, au contraire, et enroule ses bras autour de moi, me rendant mon baiser avec autant de passion que l'Homme est capable.
Dorian et moi nous échangeons des regards complices, langoureux, sans que personne ne se rende compte de rien. Nous n'avions pas vraiment eu le temps de parler de nous deux depuis la veille et cette situation de "clandestinité" me fait plutôt rire. Mon frère est là, à côté de nous et il ne sait rien de ce qui s'est passé entre nous hier. Il ne sait pas que j'aime Dorian, il ne sait pas que nous nous sommes embrassés. Pourtant, il nous connait mieux que quiconque, il devrait s'en douter, deviner. Mais non, il est énervé aujourd'hui. Il s'est levé du mauvais pieds. Jules aussi ne semble pas de bonne humeur vu la façon dont laquelle il se dirige vers nous. Il a l'air déterminé, décidé d'en découdre. J'aime vraiment pas ce gars, il a toujours tendance à venir chercher la merde chez Dorian et ça me plaît pas, car je sais que Dorian n'est pas assez mauvais pour répliquer. « Alors Jahyann, t'en as pas marre d'être la lopette des Richards ? » qu'il lance à Dorian en le bousculant et le faisant tomber de la barrière sur laquelle il était assis. « Dégage Jules ! On veut pas de toi ici ! » je réplique, me dirigeant vers mon ami pour l'aider à se relever. Mais Jules me barre le passage de son bras, m'obligeant à reculer. « Regardez qui vient à la rescousse ! Cette petite garce de Mina. J'suis sûr que tu voudrais te la faire, hein Jahyann ? T'inquiètes pas, ça doit pas être si compliqué avec elle. Mais je me demande si elle viendrait toujours te défendre si t'avais une autre gueule. » insulte-t-il. Il se baisse alors vers Dorian, l'attrape par son col et lui assène un coup de poing. Je détourne immédiatement le visage, horrifiée par la violence du coup. Ce mec est définitivement un taré. Lorsque j'ose jeter un coup d'oeil à Dorian, son nez est en sang et il semble ne plus être bien conscient de ce qui se passe. Je pousse alors Jules, et me précipite vers lui, posant immédiatement sa tête sur mes genoux. Pendant ce temps là, Logan qui avait tout vu s'est rué sur Jules, prenant immédiatement la défense de Dorian. « On t'as dit de te casser connard ? T'es trop con pour comprendre ou faut que je te l'explique autrement ? » Et de cette menace, s'ensuivent de nombreux échanges physiques particulièrement violents entre mon frère et notre assaillant. Tout se passe si rapidement. Ils se frappent, se cognent, grognent tels des chiens enragés. Cet affrontement ne semble jamais finir. Quand soudain, un gong finit par sonner, mettant fin au combat. Le gong en question n'est autre que la tête de mon frère percutant le coin d'une des barrières près desquelles nous avions l'habitude de traîner. Logan tombe alors au sol, inerte. Le sang commence à se répandre autour de sa chevelure auburn, rejoignant la pluie pour nourrir la terre du terrain vague. « LOGAN ! » Mon cris se fond avec l'orage qui commence à gronder. Je laisse Dorian se remettre de ses émotions seul et rampe jusqu'au corps de mon frère. Il est inconscient, il ne bouge plus. Je peux même deviner qu'il ne respire plus alors que j'attrape ses joues entre mes deux mains. « Logan, réveilles toi ! Allez ! » je le supplie, le secouant pas les épaules. Mais ses yeux restent clos et son teint d'autant plus terne. « Putain, c'est toi qui as fait ça Jules ! C'est de ta faute ! » je crache au visage de Jules, qui restent planté à côté de moi, trop con que pour bouger le moindre doigt. Trop terrifié des conséquences de son insolence. « Il ... il faut faire quelques chose. Je dois appeler quelqu'un ... Oui faut qu'on trouve quelqu'un ... quelqu'un qui pourra nous aider ... l'aider. » j'arrive à peine à articuler. Je sais plus quoi faire, que dire, que penser. Je me concentre sur le fait qu'il faut que j'aille chercher de l'aide, pour ne pas trop céder à la panique. Mais elle est déjà là, bien ancrée en moi. Et c'est elle qui me pousse à me relever et traverser le terrain vague en courant. C'est aussi elle qui me dit que je dois descendre cette rue sans regarder autour de moi, histoire de ne pas perdre de temps. Car du temps je n'en ai pas. Logan n'en a pas non plus. Il n'en a déjà peut-être plus du tout d'ailleurs, du temps. Je ne vois donc pas cette voiture qui arrive à toute vitesse sur moi, pour me percuter de plein fouet.
« Mina, tu viens avec nous ? » La voix de l'une de mes nouvelles camarades de fac me sort de mes rêveries. Je ne suis pas bien certaine que l'on puisse considérer mes pensées comme des rêves. Depuis la mort de Logan et mon réveil après une semaine de coma, les choses ont bien changé dans ma vie et je le constatais chaque jour à Londres. J'ai oublié les trois années qui ont passé l'accident, j'ai dut donc réapprendre pas mal de choses à propos de ma vie. On m'a aussi expliqué les circonstances de la mort de mon frère. Il se serait battu, m'a-t-on dit, puis un jeune homme l'aurait tué. Ce jeune homme semblait être notre ami bien que je n'en ai aucun souvenir, mais les spécialistes ont dit qu'il était instable et que personne ne pourrait expliquer son geste. Je n'ai pas voulut en savoir plus à ce sujet, la mort de Logan m'était déjà bien assez pénible. Après avoir passé quatre ans à rattraper mon retard sur tout, j'ai décidé de quitter l'atmosphère pesante de Londres. Il m'étais insupportable de croiser des personnes dans la rue, au lycée, ou n'importe où, me présentant leurs condoléances, affirmant bien me connaître sans que je n'en aie le moindre souvenir. C'est donc à vingt-et-un ans que j'ai décidé de partir pour la Nouvelle-Zélande. Pourquoi cette destination ? Je n'en sais fichtrement rien. Je me suis sentie comme inspirée par cette île et je n'ai pas mit plus de temps pour préparer mes valises et prendre le premier avion pour Wellington. Je m'y suis reconstruite une nouvelle vie en y commençant des études de langues, tentant au mieux de tirer un trait sur l'ancienne. Mais mon passé ne semble pas vouloir quitter mon esprit aussi facilement et il m'arrive très souvent de ressasser cette histoire de meurtre, d'accident. D'essayer de me rappeler, de comprendre. Alors il me vient l'idée de contacter ce Jules, ce type avec qui mon frère se serait battu avant de se faire tuer par "notre ami". Pourquoi se sont-ils battus ? Pourquoi l'autre l'a tué ? Pourquoi me suis-je pris cette foutue voiture ? Tant de question qui restent indéfiniment sans réponses.
2008 - Quinze ans.« Papa, maman, je sors ! » je lance alors que je traverse à toute vitesse la cuisine pour ne pas avoir à donner d'explications sur ce que je compte faire, où et avec qui. Mes parents ne sont pas vraiment autoritaires, mais je n'aime pas avoir à répondre à toutes leurs questions super indiscrètes. J'aime avoir ma vie privée, bien que je ne sois pas du genre à leur cacher des choses. « Et où vas-tu comme cela, jeune fille ? » m'interroge mon père sans prendre la peine de quitter son journal des yeux. « Quelque part. » je lui réponds tandis que je cherche mes clés dans mon sac, espérant que cela lui suffise. Mais c'était sans compter sur ma soeur qui s'empresse de tout balancer. « Elle va voir son petit ami ! » qu'elle dit sans gêne avant d'étouffer un pouffement, partagé par ma mère. Ce sujet est assez délicat par rapport à notre père. Je me souviens encore de sa réaction lorsqu'il avait surpris Mareva avec son premier et toujours actuel copain au coin de la rue. Il faut dire que cette fois-là, c'était moi qui avais balancé l'information et je comprends que ma soeur mette en place sa petite revanche. « Si tu m'en veux toujours par rapport à l'an dernier, je dois te rappeller que je n'avais que quatorze ans. Or tu en a dix-huit très chère. » je réplique, un air malin flottant sur mon visage. Cette petite querelle n'est en aucun cas sérieuse et moi et ma soeur en avons bien conscience. Nous avons toujours été très proches, aussi bien pour se réconforter, que pour faire des bêtises ensembles ou pour se taquiner. « Oui bon, j'aimerais quand même le voir moi ce jeune homme, tu sais que ... » commente mon père, mais je ne lui laisse pas le temps de terminer sa phrase. « Oui oui, une autre fois, je suis en retard là. A tout-à-l'heure ! » je lance avant de claquer la porte derrière moi et d'enfourcher ma bicyclette. Quelques coups de pédales me séparent à présent de mon petit ami. Mareva avait bien raison, c'était lui que je comptais rejoindre. Et étant donné que je suis plus maligne qu'elle l'a été l'an dernier, j'ai pris soin de donner rendez-vous au jeune homme un peu plus loin qu'au bout de notre rue. Une fois enfin arrivée au lieu dit, je peux l’apercevoir sur le banc en question. Je descend immédiatement de mon vélo et le laisse sur le côté pour sauter dans les bras de mon premier amour. « Shehan ! » je m'exclame, juste avant de déposer un petit bisou sur ses lèvres. Shehan était mon meilleur ami et ce depuis la maternelle je pense. Nous nous sommes toujours fréquentés, ayant toujours été dans les mêmes classes, et un beau jour, nous avons décidé de sortir ensemble. Nous nous aimions vraiment beaucoup donc pourquoi ne pas tenter notre chance ? Je reste dans ses bras quelques minutes, profitant de son étreinte et de son parfum. Une fois qu'il me laisse m'écarter, je me mets à sautiller avant de farfouiller dans mon sac et de lui sortir une petite carte. « Joyeuse Saint-Valentin ! » je lui dis, mourant d'impatience pour qu'il la lise. J'y avais mit tout mon coeur, j'avais passé toute la journée précédente pour la préparer. Collages, rimes, petits coeurs, tout y est. De toute façon, on n'en fait jamais trop pour son premier amour. 
2011 - Dix-huit ans. Un coup de coude dans l'omoplate, la lanière de mon sac qui passe par dessus mon épaule et voilà que mes livres et ma troussent s'étalent à mes pieds sous mon regard impuissant. Je ne saurais dire quelle brute est la cause de mon tracas mais je ne cherche pas pour autant à en savoir d'avantage car se sont les pieds des autres lycéens qui requièrent toute mon attention. Accroupie je tente tant bien que mal de rattraper le précieux contenu de mon sac que mes camarades de classe piétinent, la plupart sans s'en rendre compte. Quelques uns me lancent des regards plein de compassion, d'autres s'essayent eux aussi à ramasser un stylo par ci par là, mais la foule ne nous rend pas la tâche facile, si bien que je finis toujours par me retrouver seule, les genoux contre le carrelage froid. « Bougez ! Cassez-vous ! » j'entends une voix s'exclamer au loin, rapidement suivie de braillements de protestation. Lorsque je lève la tête, je perçois un visage percer la foule, le visage d'un jeune homme qui se débat pour remonter le couloir du lycée à contre courant, n'hésitant pas à pousser ceux qui se trouvent sur son chemin. C'est en voyant son uniforme de sportif que je le reconnais. C'est ce même type qui m'a poussée quelques secondes plus tôt, faisant choir mes affaires au sol. Si je n'avais pas été autant abasourdie par ma situation plutôt délicate, je lui aurais adressé un regard des plus noirs. Du coup, je reste bouche bée tandis que je le vois se débattre avec tout ce monde qui l'entoure, en oubliant mes livres et cahier toujours à la merci des chaussures. Une fois qu'il arrive à ma hauteur, il me surprend à s'agenouiller en face de moi et à ramasser mes affaires. « Qu'est-ce que tu fais ? » je lui lance, un peu trop sur la défensive pour comprendre ce qu'il est réellement en train de faire. « Je t'aide ! C'est moi qui t'ai bousculée, c'est la moindre des choses. » il me répond en haussant les épaules, comme si ce geste était naturel et ne méritait pas que l'on s'y attarde dessus. Quand à moi je reste face à lui, ne sachant quoi faire, trop perturbée par ma propre méfiance envers lui. Si c'est lui qui s'est comporté comme un idiot quelques minutes plus tôt, qu'est-ce qui me dit qu'il ne prépare pas quelque chose ? Après tout c'est bien connu, les sportifs de ce lycée ne sont pas connus pour être les plus altruistes. Plus d'une fois l'un de ses amis s'est amusé à me piquer mon sac ou mes accessoires de cheveux pour que je les retrouve dans les tribunes du stade. Quand enfin il me tend ma pile de livres, j'hésite à les reprendre et il me dit : « Vas-y prends-les ! » Je m'exécute et les remet à leur place initiale, c'est à dire dans le fond de mon sac. Je me relève, n'attendant pas qu'il fasse de même et cherche déjà mes amis du regard. « Ne me remercie pas surtout ... » je l'entends continuer, ce qui me sort de mes pensées. Soudain, je me rends compte de mon manque de gratitude. Je ne sais pas ce qui m'a pris, je ne suis absolument pas comme ça d'habitude. Il faut dire qu'en général, quand quelqu'un m'aide c'est tout le contraire d'un des sportifs du lycée. « Oui, pardon. Merci ! C'est juste que je ne m'attendais pas à ce que tu viennes m'aider. » je m'excuse un peu gênée par la situation. « Ouais je sais, et t'as raison. En temps normal je me serais pas retourné. » il m'avoue en m'adressant un clin d'oeil. Clin d'oeil que je ne sais pas vraiment comment prendre. Mais notre échange est rapidement brisé par des appels en direction du jeune homme. Ses coéquipiers demandent son attention. Il se tourne vers eux, tenté de les rejoindre, mais avant de me tourner le dos il me dit : « Je m'appelle Samuel. » « Et moi c'est ... » je commence à lui répondre, mais il me coupe immédiatement la parole pour compléter ma phrase. « Mina, ouais je sais. » Puis il disparaît à nouveau au milieu de la foule.
2013 - Vingt ans. « Attachez-vous les filles, ça va décoiffer ! » s'exclame Samuel tout en pressant l'accélérateur de sa voiture. Cela, en addition au fait que j'entends ma soeur grogner de mécontentement sur la banquette arrière m'arrache un fou-rire interminable. Cela fait quelques mois à présent que je suis en couple avec Samuel, et Mareva ne l'a toujours pas vraiment accepté. Elle ne le voit pas comme un garçon fait pour moi, probablement à cause du fait que nous venons de deux mondes différents. Je suis une jeune fille sage et studieuse, il est le bad boy qui prend toujours des risques. Je dois avouer que jamais je n'aurais pu envisager une telle histoire entre nous, mais à présent que c'est fait, je ne le regrette pas. Malgré ce que l'on puisse penser de lui, Samuel est vraiment quelqu'un de bien. « Rho c'est bon Mae, détends-toi un peu ! C'est ça ou bien marcher, à toi de me dire ce que tu préfère. » je la mets devant le fait accompli. En effet, nous rentrions tout juste de soirée et elle m'avait affirmé qu'il n'était pas envisageable de faire le chemin à pieds. Heureusement que Samuel était là pour nous proposer de nous ramener, nous aurons au moins économiser des ampoules ou un taxis. « Tout ce que je veux, c'est rentrer en un morceau. J'espère que ton copain est capable de faire ça ... » continue-t-elle de marmonner. Mais je ne lui prête déjà plus d'attention. Je sais qu'elle ne sera contente que lorsqu'on sera rentrée, et ce n'est que demain ou après-demain qu'elle voudra bien rire de ce petit épisode. « Mais oui, t'inquiète pas belle soeur ! » réplique Sam. Il s'amuse à l’appeler comme ça depuis qu'il l'a rencontrée en tant que mon petit-ami. Il sait qu'elle ne l'aime pas plus que ça et il s'amuse toujours à la taquiner. Il ne s'est jamais laissé déstabiliser depuis que nous sommes ensembles. Si au départ, il faisait son macho en refusant d'admettre ses sentiments envers moi, quand notre couple s'est officialisé il n'a cessé de se battre pour moi, pour mériter mon amour. « Allez, laisse la tranquille. Tu vois bien qu'elle est de mauvais poil. » je lui dis avec tendresse, tentant de rester en dehors de leurs histoires, sans prendre parti. Ils sont ce que j'ai de plus précieux au monde, je ne supporterais pas de devoir faire un choix entre eux. Je les veux tous les deux à mes côtés, c'est tout. « A tes ordres poupées. » dit-il, avant de quitter la route des yeux pour plonger son regard dans le mien. « Mais en retour j'veux un bisou. » Comment résister à un tel regard ? Je lui adresse donc un large sourir avant de lui offrir le plus beau baiser qu'il ai pu voir. Et le dernier. Car pendant que nos lèvres se retrouvent, j'entends ma soeur crier : « MINA ! », ce qui me laisse juste le temps de voir le camion qui nous rentre dedans à pleine vitesse.
2014 - Vingt-et-un ans. « Passe moi tes valises. » insiste ma soeur alors que je m'apprêtais à les porter moi-même. Depuis ma sortie de l'hôpital, Mareva se comporte comme une vraie soeur-poule avec moi. Pas étonnant il faut dire, compte tenu des événements. Un accident de voiture, un coma et une perte de mémoire, c'est pas vraiment commun. Mais, bien que j'apprécie beaucoup son aide et celle de mes proches, ce genre de comportement me gêne et m’embarrasse plus qu'autre chose. Je me sens inutile et tellement dépendante, ce qui est probablement la réalité en fin de compte. Je suis encore rapidement fatiguée et je ne me souviens pas des trois dernières années. Je ne sais plus ce que j'ai fait, ni qui j'ai fréquenté. C'est le trou noir pour moi. Fort heureusement, certaines zones de mon cerveau son restées intactes, ce qui fait que mes connaissances scolaires par exemples, ne se sont pas envolées et que je peux reprendre la fac sans problème. « Je peux les porter tu sais. » je tente tout de même de faire comprendre à ma soeur en vain. « Non non non. Les médecins ont dit qu'il te fallait du repos. » affirme-t-elle tout en montant les escaliers menant à notre nouvel appartement. Je n'avais vraiment pas envie de retourner vivre avec mes parents, mais il était inconcevable de me laisser seule, donc ma soeur a proposé que nous prenions un logement ensemble. J'ai bien entendu accepté. Comment refuser une telle offre ? Et bien que cela me désole de l'admettre, j'ai bien plus besoin de son aide que je ne veux le prétendre. Je marche donc sur ses pas une fois la porte de l'appartement ouverte, et découvre notre nouveau logement sous le regard excité de ma soeur. Je sais que cet emménagement lui fait super plaisir, il n'y a a qu'à la regarder pour le comprendre. « Alors, comment tu le trouve ? » me demande-t-elle. Je fais quelques pas de plus, admirant le plancher, les grandes fenêtres, la luminosité. Cet appartement est tout simplement fabuleux, je me demande comment elle a fait pour dénicher une telle beauté. « Il est parfait. Oui, vraiment parfait. » je chuchote en pensant à ce nouveau départ qui s'offre à moi.
Nos pas martèlent le sol au rythme de nos coeurs, nos cheveux claquent dans le vent, chaque fibre de notre corps nous crie de nous pousser au delà de nos limites. Les cris, les exclamations, la ferveur, tout cela fait partie de mon quotidien et je serais bien la dernière à m'en plaindre. Courir, grimper, sauter, prendre des risques, profiter de l'instant présent, voilà à quoi se résument mes journées dans ma faction de naissance, parmi les Audacieux. Ou du moins en partie. Je jette un regard que je veux discret en direction d'Arathon. S'il y a bien une chose qui occupe mes pensées en permanence, c'est lui. Je le vois toujours, où que j'aille, il est là, il s'entraîne, il rigole avec ses amis, il raconte ses derniers exploits. Et puis il y a ma soeur, Alexandria, qui le colle tout le temps, qui le suit où qu'il aille. Elle est dingue de lui, sauf qu'elle ne cherche pas à le cacher. Je soupire tout en haussant les yeux au ciel alors que je la vois s'accrocher à son t-shirt pour qu'il refasse je ne sais quelle pirouette. Son adoration pour lui me serait peut-être moins supportable si je n'étais pas moi-même dans l'attente qu'il m'adresse un sourire ou qu'il me salue. Ce n'est pas la première fois que ma soeur convoite la même chose que moi. « C'est bon, fiche lui la paix Alexandria. » je lance à ma jeune soeur d'un air grognon. J'ai beau être plus discrète que ma soeur, je ne peux rester insensible à ses manies pour impressionner Anton. Fort heureusement, tout le monde pensera que ma remarque était destinée à rabaisser ma soeur. Je préfère que l'on me voie sous ce jour plutôt qu'en adolescence amoureuse transie et jalouse. Ma fierté peut rapidement s'avérer plus puissante que ma jalousie ce qui peut paraître étonnant étant donné que je dois être la personne la plus envieuse et possessive de Chicago. « Je fais ce que je veux Tris. Toi fiche moi la paix. » qu'elle me réplique. Je m'apprête à lui fondre dessus, mais je vois Anton me faire signe pour dire que tout va bien. Son simple regard posé sur moi a le don de m'arrêter immédiatement, comme changée en statue de pierre, peu importe mon élan. Je lui adresse un sourire embarrassé avant de choisir de prendre la fuite, préférant m'épargner une nouvelle scène d'adulation de la part d'Alexandria. Et c'est de manière automatique, presque comme un réflexe, que je traverse le QG des audacieux pour me rendre jusqu'à ma chambre, mon havre de paix. Par chance, nos parents ont préféré nous laisser avoir notre propre espace personnel avec ma soeur. C'est probablement la meilleure idée qu'ils aient put avoir depuis notre naissance. Je m'accroupis à côté de mon lit, et glisse ma main sous mon matelas où se trouvent quelques livres que j'ai emprunté ici et là. M'instruire est ma sortie de secours, ma bouée de sauvetage. Je me sens bien parmi les audacieux, mais trop de choses me poussent à vouloir m'en éloigner. Ma soeur qui m'insupporte plus de jour en jour. Mon désir croissant de connaissances. Plus le temps passe, plus je me rends compte que je suis trop réfléchie et observatrice pour rester dans ma faction d'origine, je suis trop différente.
« Alexandria ? C'est toi qui m'as pris mon écharpe ? » je lance à tout hasard, parcourant notre habitation dans l'espoir de tomber sur ma soeur. En me levant ce matin, j'avais immédiatement remarqué l'absence de mon foulard, que j'avais bien soigneusement accroché au pied de mon lit la veille. « Quelle écharpe ? » je l'entend me répondre de l'autre côté du couloir, d'un air faussement innocent. Je n'ai même pas besoin de regarder ma soeur pour savoir quand elle me ment, le ton de sa voix me suffit amplement. Immédiatement je réduis la distance qui nous sépare et me retrouve nez à nez avec elle. Ses mains sont croisées dans son dos et elle semble surprise que je sois si vite arrivée jusqu'à elle. Comme si elle n'avait pas eu le temps de faire ce qu'elle aurait voulu faire. « Je sais que c'est toi. » je lui dis, avec le plus de calme possible, c'est-à-dire pas beaucoup. Nos parents nous ont déjà souvent signalé que nos cris les insupportaient, chose que je peux comprendre. Ce n'est pas la première fois qu'Alexandria et moi sommes en désaccord. Pour ma défense, je dirais que c'est principalement sa faute, à toujours me prendre ce qui m'appartient. Elle me connait, elle sait que cela ne me plait pas, et pourtant elle continue. « Que c'est moi quoi ? » me réplique-t-elle, une lueur de défis dans le regard. Elle sait aussi que je n'aime pas que l'on me mente. « Ne te fiche pas de moi ! Je sais que tu l'as pris, rends-le moi ! » je dis en tentant d'aller chercher moi-même ce qu'elle cache dans son dos depuis que je l'ai retrouvée. Mais là voilà qui m'esquive d'un écart sur le côté, prenant toujours bien soin de rester face à moi. Si je n'y mets pas du mien pour améliorer notre relation, Alexandria n'en fiche pas une non plus. « RENDS-MOI CA ! » Cette fois je me fiche que mes parents nous entendent. Ma soeur dépasse les bornes, elle se croit plus maligne que moi et c'en est trop. Je la pousse de toutes mes forces, la faisant tomber à terre afin qu'elle soit obligé de détacher ses mains pour amortir sa chute. Sans le mouvement, je vois enfin mon foulard voler devant son visage, juste sous mon nez. Je l'attrape en plein vol, mais Alexandria profite que mon attention soit détournée d'elle pour me faire tomber à mon tour. Elle grimpe immédiatement sur moi alors que je reprends mes esprits et m'arrache mon écharpe. Je tiens bon, je tiens bon, jusqu'à ce que nous entendions toutes deux un énorme crac. Je garde les yeux fermés, ma soeur n'ose plus bouger ni parler. Le silence règne ainsi entre nous pendant quelques seconde, quelques secondes de répit avant que je ne me décide de jeter un regard hasardeux vers mon écharpe, déchirée entre nos mains, et avant que mon poing ne finisse dans le visage d'Alexandria. 
« Tris Montain. » mon nom résonne à travers la salle de la cérémonie du Choix, alors plongée dans un silence des plus profonds. Le chef des Erudits se trouve sur le podium, derrière les cinq coupes de méta qui changeront la vie de tous les jeunes gens venus ici pour faire leur choix de faction. Et parmi eux, moi. Je mets quelques secondes avant de comprendre qu'il s'agit bien de moi, Tris Montain et pas de quelqu'un d'autre. Voyant que tout le monde m'attend, je précipite sur mes deux jambes, tournant le dos à ma faction d'origine, les Audacieux. Aujourd'hui est le jour le plus important de ma vie, on comprendra que je sois un peu perturbée. Il y a de quoi l'être d'ailleurs, surtout dans mon cas. Deux choix s'offrent à moi : Audacieux et ainsi rester avec ma famille et mes amis, continuer la vie que je mène et probablement n'être confrontée à aucun problème lors de ma formation. Ou bien les Erudits. Ce choix pourrait en surprendre plus d'un, n'ayant jamais fait preuve d'un amour inconditionnel pour les études. Ou du moins ne l'ayant jamais montré. Car sous mon lit se trouvent beaucoup de livres que je me suis procurée pour la plupart en secret et ce depuis que je suis très jeune. En effet, j'ai toujours été d'un naturel très curieux, ayant une soif intarissable de connaissances. C'est simple, j'aime apprendre, savoir des choses, mettre en pratique ce que je sais. J'observe beaucoup ce qui m'entoure, les comportements des gens par exemple, je prends note, je cogite. Mon cerveau est constamment en agitation, à tel point que je suis une habituée des migraines. Mais face à cela, je suis une jeune femme énergique, courageuse, souvent impulsive. Puis mes parents ont une place très importante dans mon coeur, je me vois mal être séparée d'eux et ne plus jamais les revoir. Toutes ces pensées fusent dans mon esprit, tandis que je réduis la distance qui se trouve entre moi et les coupes d'un pas mal assuré. Je voudrais tenter un dernier regard vers ma famille, mais je sens que ce n'est pas une bonne idée, cela pourrait influer mon choix et je risque de le regretter. Non, je dois être seule. C'est un choix qui doit être fait entre moi et moi. Aujourd'hui est le premier jour de ma nouvelle vie et je ne peux pas commencer à penser à d'autres qu'à moi-même. Mes parents finiront par comprendre mon choix, et je l'espère, l'accepter. Quant à ma soeur, je me fiche de son avis. Après tout, c'est son comportement qui me pousse à faire ce que je vais probablement faire. Elle me déteste ? Elle me me voir partir. Soit. Alors que j'attrape le couteau dans ma main droite, je me rends compte que ma bouche est pâteuse et ma gorge sèche. Je suis déterminée, je sais ce que j'ai à faire. Mes doigts tremblent tandis que j'entaille ma main gauche. Je ne regretterais pas, c'est ce que je suis. Le sang s'accumule lentement dans le creux de ma main, et il est temps pour moi de faire mon choix bien qu'il ai été déjà fait depuis longtemps à présent.. Tout en gardant le regard rivé sur le liquide rouge, j'avance ma main face à moi et l'incline en direction d'une coupe de métal. Le rouge teinte à présent l'eau des Erudits.
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« Alors, tout ce passe comme tu veux ? » Je pose mon livre sur la table et me tourne vers la personne qui vient de m'adresser la parole. Je reconnais trop bien cette vois pour savoir de qui il s'agit. « Oui, tout va bien. » je répond avec simplicité. Sa question est bien trop vaste pour que je puisse y répondre avec des détails. Il soulève mon livre afin d'en étudier la couverture puis le repose après avoir obtenu l'information qu'il désirait. « Sociologie hein ? » me demande Anton. Je hoche la tête pour acquiescer. A peine arrivée chez les Erudits, j'ai choisit de me spécialiser dans l'étude des phénomènes sociaux. Ce vaste thème m'a toujours beaucoup intéressée et la société dans laquelle nous vivons me présente matière à travailler selon moi. « Je vois que tu t'es bien intégrée parmi nous. C'est bien, j'en suis très content. Ca fait toujours plaisir de voir d'autres anciens Audacieux dans le coin. » me confie-t-il. Cette déclaration me fait chaud au coeur. Rien ne pourrait me faire plus plaisir que d'entendre Anton me dire que ma présence lui est agréable. D'autant plus qu'il n'a jamais vraiment appris à me connaître, à part à travers ma soeur. Longtemps j'ai regretté de ne pas avoir pris les choses en main, de ne pas avoir montré mon intérêt pour lui, et c'est encore le cas aujourd'hui. En effet, depuis tout ce temps je n'ai pas pu l'oublier, et le savoir chez les Erudit a aussi fait partie des choses qui m'ont poussée à faire ce transfert. « Oui, ça me plaît vraiment d'être ici. Je ne regrette pas mon choix, c'est comme si j'avais toujours appartenu à cette faction. » je réponds en souriant. Si j'étais à l'aise chez les Audacieux, ces quelques mois ici m'ont permit de me conforter dans l'idée que ma place est ici. Pour le moment je suis comblée d'être partie, ou du moins d'être venue. Chaque jour j'apprend de nouvelles choses, je développe mes aptitudes à analyser. Pour quelqu'un comme moi, rien n'est plus épanouissant. « Bon je dois te laisser. » me dit-il en sautant de la table où il était assis. Lui aussi semble avoir encore quelques manies de notre ancienne faction. « Ca serait bien qu'on se voie de temps en temps. C'est sympa de discuter avec toi. » Je lui adresse à nouveau un grand sourire alors qu'il attend de moi une réponse. « Oui, bien sûr. Quand tu veux. » je finis par bredouiller avant qu'il ne s'éloigne de moi, me laissant à nouveau seule avec mon bouquin et mes papillons dans le ventre.
Je m'affaire dans mon habitation, attrapant tout ce qui traîne ou qui ne devrait pas être à sa place, époussetant la moindre poussière. Il faut que tout soit propre pour mon invitée. Je ne sais pas encore pourquoi je me comporte de la sorte, ce n'est pas comme si je devais l'impressionner : ma soeur me connaît depuis toujours. Mais quelque chose me dit que je dois faire un effort, que je ne peux pas détruire ce qui vient tout juste de se reconstruire entre nous. Lorsque je suis venue chez les Erudits, j'ai quitté ma famille et j'ai laissé Alexandria derrière moi alors que nous étions toutes deux en mauvais termes. Malgré tout, j'ai été assez fière de voir qu'elle a suivi le même chemin que moi un an plus tard, ce qui ne m'a pas pour autant poussée à me jeter dans ses bras. Trop d'orgueil, trop de rancoeur. Nous nous sommes soigneusement évitées pendant plusieurs semaines, voir plusieurs mois ne sachant pas quoi se dire, ni comment se comporter l'une envers l'autre. Un bonjour suffisait lorsque nous ne pouvions pas faire autrement. Il faut dire que c'est toujours délicat lorsqu'on est en conflit avec sa soeur depuis sa tendre enfance. Nous avons donc vécu nos vies chacune de son côté et c'était très bien ainsi jusqu'à ce que l'on doive travailler ensemble. J'ai tout d'abord cru à une mauvaise blague quand m'a dit que je faisais équipe avec Alexandria, ou plutôt Arya puisqu'elle a changé de nom en changeant de faction, tout comme moi. Mais nos querelles n'étaient connue que parmi les Audacieux, personne ne pouvait savoir ici. Nous nous sommes donc résignées à travailler ensemble, et c'est à notre plus grande surprise que nous avons découvert que nous faisions en réalité une plutôt bonne équipe. Nous étions plus fortes ensembles. Aujourd'hui, nous devons à nouveau travailler ensemble, mais cette fois c'est de notre plein gré. Je dispose soigneusement deux verres sur ma table basse, juste avant d'entendre quelqu'un toquer à ma porte. Ce doit être elle. Je me précipite vers la porte et ouvre à ma soeur, un léger sourire aux lèvres. « Salut Arya. »
« Tris ! » m'appelle une voix au loin. Je fais immédiatement demi-tour, laissant passer ma chance de rentrer chez moi en bus. Je n'ai qu'à faire semblant que je ne l'ai pas vu, il finira bien par se fatiguer et abandonner. Quant à moi je n'aurais qu'à rentrer à pieds. Ce n'est pas grand chose comparé à ce qui m'attendait si j'avais continué à avancer, si je m'étais vraiment dirigée vers cet arrêt. Mais j'entends ses bottes marteler le sol dans mon dos. Cela ne me surprend guère, à vrai dire je m'y attendais presque. Comme si au fond de moi, je savais qu'il me suivrait, me condamnant à un trajet plus long qu'un voyage en bus en sa compagnie. « Tris, attends-moi ! » qu'il me lance à nouveau, tandis que les bruits de ses pas de rapprochent de moi. Mais je fais mine de rien, plongeant mon nez distraitement dans un bouquin et m'enfonçant dans la ruelle la plus proche. « Où tu file comme ça ? » me demande-t-il alors qu'il attrape mon bras avec vivacité, me forçant à lui faire face. Lorsque je me retourne, mon livre m'échappe des mains, tout comme un long soupir d'exaspération. « C'est pas possible, regarde ce que t'as fait ! » je l'accuse avant de m'accroupir pour ramasser mon ouvrage, dont les signets et autres marques se sont éparpillés autour de nos pieds. « C'est bon, pour une fois que tu sors ton nez de ces trucs. » me répond-il, un air moqueur sur le visage. Je me redresse d'un bon pour le foudroyer du regard, puis range mes affaires dans mon sac, avant de croiser les bras et reprendre ma marche. Je préfère l'ignorer afin de ne pas m'énerver ni perdre mon temps. Plus vite j'arriverais chez moi, plus vite il me fichera la paix. « Sérieusement Tris, t'en a pas marre ? » Sa question pique ma curiosité et je m'arrête, restant quelques secondes dos à lui. Où veut-il en venir encore ? Si c'est de lui qu'il parle, on ne pourrait pas mieux dire. Je sais que je ferais mieux de ne pas lui répondre mais je suis trop faible pour ça. « C'est Sansa maintenant. » je réponds froidement. Il serait temps qu'il se mette cela dans la tête. Nous ne sommes plus les gamins que nous étions. Je ne suis plus une audacieuse. Je ne suis plus Tris. « C'est vrai, t'es une intello maintenant. Quel gâchis franchement ... » Je n'attends pas plus longtemps pour lui faire face à nouveau et le pousser avec violence. « Pour qui tu te prends Emrys ? De quoi je me mêle ? Fous moi un peu la paix ! » J'ai laissé mon sac tomber par terre. J'ai cédé à la colère, au lieu d'évaluer la situation comme j'aurais dut le faire, comme je l'ai toujours fait. En temps normal, j'aurais deviné que c'est ce qu'Emrys cherchait, et j'aurais jugé plus intelligent de ne pas entrer dans son jeu. Mais voilà, ce type a le don de me rendre dingue à chaque fois que je le croise. Depuis notre plus tendre enfance il me pousse à bout, me pousse au delà de mes limites. Et depuis toujours me tombe dans son piège, la plupart du temps parce que je m'y autorise. C'est certainement ça qui m'insupporte le plus. Pour lui, je rate des bus alors que je sais que cela va nous mener dans une ruelle à nous quereller comme des enfants. Je réagis à ses piques en sachant que je perdrais toujours plus de temps avec lui que si je n'avais rien dit. Je sais, je sais, et pourtant je suis toujours là. « Je te préfère comme ça. » murmure-t-il, un sourire en coin sur les lèvres, tandis qu'il se rapproche de moi et effleure mes cheveux du bout de son nez. Je ferme les yeux l'espace de deux secondes et j'essaye de me convaincre que je fais cela pour mieux reprendre mes esprits par la suite. Emrys est tellement détestable lorsqu'il s'y met. Qu'est-ce qui le rend donc si perturbant ? « Tu sais très bien que je suis plus que ça. » je réplique à mon tour, brisant l'atmosphère devenue pesante qui s'était installée entre nous. Je le repousse de mes deux mains, avant de ramasser mon sac et de lui tourner le dos. Cette fois je sais qu'il ne me suivra pas. Il a eu ce qu'il voulait pour cette fois. « Il faut que tu arrête de prendre la fuite Tris. » qu'il se contente de me lancer tandis que je m'éloigne de lui. Et toi arrête de me poursuivre. je réponds intérieurement.
Aujourd'hui, j'ai l'impression que ma vie a pris une tournure qui m'échappe complètement. J'aime ma nouvelle faction, je m'y sens bien, je fais des choses qui me plaise, qui me comblent. Ma soeur m'y a rejoint il y a peu ce qui nous a enfin permit de nous réconcilier après des années de disputes. Pourtant je sais que cette paix ne pourra durer, comme si c'était dans nos gênes d'être en permanence en conflit. Je vois bien comment elle se comporte avec Anton, a toujours vouloir le rejeter pour mieux le rattraper. J'aimerais pouvoir penser qu'elle se force à le détester car elle est au courant de ce que je ressens pour lui, mais ma jalousie me pousse à croire qu'elle ne pense pas à moi lorsqu'elle se comporte de la sorte, que ce n'est qu'un petit jeu qu'elle a installé entre eux.
ENFANCE En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
MASSACRE En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
REVEIL En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
ADOPTION En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
ENTRAINEMENT En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
BG En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
AUJOURD'HUI En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
Divorce des Mayfield ⊿ J'attend assise sur un banc dans le couloir du tribunal de Berne, Logan à mes côtés. Cela fait plusieurs jours que nous y venons régulièrement avec Logan et nos parents car ces derniers ont décidé de divorcer. Du moins, c'est en grande partie notre mère qui a pris cette décision. C'est assez étrange mais je pense qu'elle a raison de faire ça. Je le sens bien elle n'est pas heureuse. D'ailleurs, je ne crois pas l'avoir déjà vue heureuse et cela depuis toujours. Tout ça c'est de la faute à mon père. Il l'a ruinée en Angleterre, forcée à venir en Suisse et trompée à plusieurs reprises. Quand j'étais petite, je ne comprenais pas pourquoi nous avions dut déménager. Aujourd'hui, tout est plus clair pour moi. En réalité, mon père était un accro aux jeux, particulièrement ceux d'argent dans les casinos. C'était ça sa "plaine de jeux". Il y avait perdu tout son argent et est même allé jusqu'à s'endetter pour pouvoir continuer à jouer. Il n'a jamais put se dire stop. Il en a toujours voulu plus, jamais capable de se suffire de ce qu'il avait déjà. Si seulement il s'était contenté de sa jolie petite famille ... Donc oui, j'approuve totalement la décision de ma mère. La seule chose qui m'inquiète, c'est ce qui résultera de ce divorce. Mon père a clairement indiqué son intention de garder Logan auprès de lui. Depuis que nous sommes tous petits, il y a une espèce de préférence entre Logan et moi de la part de nos parents. Mon père préférait avoir un fils, ma mère une fille. J'ai toujours trouvé ça cruel, horrible. Je ne comprend pas comment des parents peuvent préférer un de leurs enfants à un autre. C'est la pire chose qui puisse exister à mes yeux ...
« Pourquoi on doit vivre en Suisse ? » dis-je à ma mère alors qu'elle finit de déballer les derniers cartons de ce qu'il restait de notre vie en Angleterre. Je me tiens bien droite face à elle, le regard noir, les sourcils froncés et les bras croisés. Je veux des réponses, je veux qu'on m'explique pourquoi on m'arrache à mon pays, à mes amis. J'ai beau être très jeune, je sais ce que je veux, et surtout ce que je ne veux pas. Or je ne veux pas rester en Suisse. Ma mère se met alors à soupirer, peut-être parce que c'est elle qui a organisé notre déménagement du début à la fin, à moins qu'elle ne soit excédée d'entendre cette même question chaque jour depuis déjà trois mois. « Je te l'ai déjà expliqué cent fois Bonnie ! Papa ne peux pas rester à Brighton parce qu'il a des problèmes. Il a trop profité de certaines choses et ce serait une mauvaise idée qu'il reste là-bas. » Certaines choses ... Elle ne me précise jamais de quoi elle me parle. Elle me dit juste que se sont des choses de grands, des choses d'adultes. Mais je ne suis pas bête. Je me souviens très bien de ces rares soirs pendant lesquels ma mère ne pouvait rester à la maison avec moi et Logan et que mon père devait donc rester nous surveiller. Il attendait toujours une heure que ma mère soit partie pour nous emmener avec lui dans des casinos de jeu. La plupart du temps, nous l'attendions dans la voiture car nous ne pouvions pas le suivre où il allait. Plus d'une fois il père est rentré plus énervé que jamais d'avoir perdu. Par contre, je ne me rappelle pas qu'il ait un jour gagné. « Oui mais moi je préfère l'Angleterre. » Je continue sur un ton plus insistant. « En plus quand les gens me parlent, je comprend jamais ce qu'ils me disent ... » je continue. En effet, à peine arrivée, je me sentais rejetée des autres enfants de mon villages. La plupart se moquent de moi et mon frère parce que nous ne parlons pas français. Ils nous donnent des surnoms stupides, nous regardent de travers. Ils ne veulent clairement pas de nous parmi leurs amis et c'est très frustrant. « Je sais ma chérie. Mais tu verras, tu apprendras très vite le français et tu te feras rapidement plein d'amis. Ne t'inquiète pas. » qu'elle me dit en caressant rapidement ma joue, avant de détourner son attention vers de nouveaux cartons. J'aimerais pouvoir la croire, mais au fond de moi je sais qu'elle a tord. Je sais que je n'arriverais pas à me faire des amis et que je serais seule tant que je vivrais en Suisse.
RELATION AVEC LOGAN +rejet des autres En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
J'attend assise sur un banc dans le couloir du tribunal de Berne, Logan à mes côtés. Cela fait plusieurs jours que nous y venons régulièrement avec mon frère et nos parents car ces derniers ont décidé de divorcer. Du moins, c'est en grande partie notre mère qui a pris cette décision. C'est assez étrange mais je pense qu'elle a raison de faire ça. Je sens bien elle n'est pas heureuse, que sa vie ne lui plait pas. D'ailleurs, je ne crois pas l'avoir déjà vue comblée, sourire sincèrement. Tout ça c'est de la faute de mon père. Il l'a ruinée en Angleterre, forcée à venir en Suisse et trompée à plusieurs reprises. Quand j'étais petite, je ne comprenais pas pourquoi nous avions dut déménager. Aujourd'hui, tout est plus clair pour moi. En réalité, mon père était un accro aux jeux, particulièrement ceux d'argent dans les casinos. Il y avait perdu tout son argent et est même allé jusqu'à s'endetter pour pouvoir continuer à jouer. Il n'a jamais pu se dire stop. Il en a toujours voulu plus, jamais capable de se suffire de ce qu'il avait déjà. Si seulement il s'était contenté de sa jolie petite famille ... Donc oui, j'approuve totalement la décision de ma mère. La seule chose qui m'inquiète, c'est ce qui résultera de ce divorce. Mon père a clairement indiqué son intention de garder Logan auprès de lui. Depuis que nous sommes tous petits, il y a une espèce de préférence entre Logan et moi de la part de nos parents. Mon père préférait avoir un fils, ma mère une fille. J'ai toujours trouvé ça cruel, horrible. Je ne comprend pas comment des parents puissent préférer un de leurs enfants à un autre. C'est la pire chose qui puisse exister à mes yeux ... Je me tourne vers Logan et l'observe. Il a l'air aussi anxieux que moi. Je sais qu'il partage mes pensées. Lui aussi redoute notre séparation. Nous deux, loin l'un de l'autre, c'est totalement impensable, inimaginable. Ce serait comme nous arracher une partie de nous. Si nous avions été de nature tactiles, nous serions dans les bras l'un de l'autre. Mais nous n'en faisons rien. Du moins, nous n'osons pas le faire car nous refusons d'imaginer le pire. Ce serait comme nous avouer notre perte. Soudain, nous entendons les portes de la salle d'audience à côté de nous s'ouvrir, laissant place à nos parents et leurs avocats. C'était la dernière séance, celle de laquelle résulteraient les conséquences de ce divorce. Nous nous levons synchroniquement, face à ces adultes, et nous nous attrapons simultanément la main de l'autre. « Logan, tu vas venir vivre avec moi. » lui adresse froidement mon père. Il a eu ce qu'il désirait mais n'en est pas pour autant heureux. Il aurait probablement préféré continuer à vivre confortablement avec une femme pour tout faire à sa place. Je refuse de lâcher la main de mon frère. Nous nous regardons quelques secondes. Mon regard le prie de ne pas me laisser. Mais la voix de ma mère me distrait et me fait perdre la prise de mon frère. « Allez, viens Bonnie. On doit y aller maintenant. » Je secoue la tête violemment et me retourne pour faire à nouveau face à mon frère, mais sa silhouette est déjà en train de s'effacer au coin d'un couloir. Je l'ai perdu. J'ai perdu mon frère, ma moitié.
« J'en ai marre de cette vie pourrie. J'en ai marre de cette merde tout autour de moi. Toujours me faire avoir par tout le monde. Même mes propres enfants sont des traîtres. Salles gosses. Un jour je vais me casser tu vas voir. Au revoir maman ! J'en ai plein le cul de ramasser tes merdes Bonnie ... Les enfants ça vous pourri la vie ... » J'ai envie de la frapper quand je l'entend parler comme ça. Me parler comme ça. Ce sont des paroles trop dures pour une jeune fille de dix-sept ans en pleine construction de sa vie future. Des paroles destructrices. Je sais que ma mère ne pense pas forcément ces choses quand elle est dans ces état, quand elle a but, mais je n'arrive pas à m'y désensibiliser. A me convaincre que tout cela est sans importance ou même faux. Je sais bien que qu'elle ne le pense pas vraiment quand elle dit qu'elle me déteste et qu'à cause de moi sa vie est à chier. Mais je n'arrive pas à ne pas la détester. Je n'arrive pas à calmer les tremblements qui me prennent quand je vois qu'elle a ramené à boire après avoir fait les courses. En général, cela veut dire que la soirée est sur le point d'être longue, très longue. Qu'elle va se remettre à me pourrir la vie. Le plus pathétique dans toute cette histoire, c'est que si elle se comporte de la sorte, c'est parce que sa vie est en effet pourrie. Et si c'est le cas, c'est parce qu'au départ, quelque chose cloche chez elle. Depuis toute petite elle était soignée par des psychologues - je ne l'ai appris qu'il y a peu de temps. Psychologiquement parlant, ma mère est faible. Elle est trop facilement dépressive, autodestructrice même. Et le fait qu'elle se soit mariée avec une crapule comme mon père n'a rien arrangé à ces problèmes. C'est terrible, j'ai à la fois pitié d'elle, et en même temps elle m'horrifie. Je n'ai découvert son vrai visage que lorsque nous sommes venues vivre en Nouvelle-Zélande. Avant, seul mon père était vu a sa juste valeur : comme un connard. Mais dès le divorce, la personnalité de ma mère s'est immédiatement révélée, comme si elle n'était plus cachée par celle de mon père. La solitude est donc mon quotidien. Une mère folle, un père et un frère absents, pas de famille. Au final, je ne suis qu'une gamine totalement paumée, sans repères ni racines. Je me lève sans un mot et me dirige vers la porte d'entrée. J'entends encore ma mère ruminer, m'insulter, regretter sa jeunesse passée. Mais il faut que je sorte. Elle me rend malade, elle me rend folle. Je ne la supporte plus et si je reste là, je vais la tuer. J'ai envie de hurler, de frapper tout ce qui me passe sous la main, de tout détruire. Je sens mon coeur s'accélérer, mes poings de serrer automatiquement, ma rage monter. Je claque la porte derrière moi et me dirige vers le bar le plus proche pour rejoindre mes amis, et noyer tout cela dans ce que je trouverais sur place. Je n'oublie bien évidemment pas de me remaquiller avant d'arriver à mon point de rendez-vous et de me remettre à sourire comme j'ai l'habitude de faire pour laisser place à la radieuse Bonnie.
SUICIDE DE LA MERE En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
VIE DE DECADENCE En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
RENCONTRE DE KHELAN En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage. En un minimum de trente lignes, vous nous indiquerez l'histoire de votre personnage, son caractère, son physique sous forme de journal intime ou de dialogue, de rp ou d'anecdote afin de connaitre plus en profondeur votre personnage.
