Elle était enfin là, ma petite Jaelyn. Notre petite Jaelyn. Elle était arrivée plus tôt que prévue puisqu’elle était censée arriver dans deux mois seulement. En même temps, le gynécologue nous avait prévenus qu’il y avait un risque pour que la jeune femme naissance plus tôt que prévu. Seulement, ni moi ni même Nemo, ou du moins je le pense n’avions pensé que ce serait maintenant. Certaines choses n’étaient donc pas prêtes, comme la chambre par exemple. De toute manière, la petite allait devoir rester durant quelques temps à l’hôpital vu qu’elle était née prématurément. J’aurai ainsi le temps de pouvoir préparer sa chambre et d’acheter quelques trucs. J’avais tout de même un peu peur pour le bébé. Enfin, je tentais tout de même de ne rien montrer à Nemo, de garder cela pour moi. C’était pourtant difficile, j’avais peur que parce qu’elle était née trop tôt, cela ait de mauvaises conséquences. Je ne devais pas y penser. Pour le moment cela allait, elle était simplement en réa. Les médecins savaient ce qu’ils faisaient après tout, non ?

Aujourd’hui, de toute manière cela allait aller mieux. Non pas pour le bébé mais au niveau du moral. Nous avions prévenus nos proches que le bébé était né et ils devaient normalement passer. Il y avait ma cousine et nos sœurs qui avaient prévus de venir, et peut-être d’autres personnes de la famille de la jeune femme. Cela nous ferait du bien, autant à moi qu’à elle je pense même si elle était encore fatiguée de son accouchement, ce qui était normal. Et puis, ce que nos proches ne savaient pas c’était que nous étions ensemble depuis la veille. Je lui avais enfin avoué mes sentiments et nous avions parlés. Ce serait donc une surprise pour eux. Je me demandais d’ailleurs comment ils allaient prendre cela. Enfin, je n’avais pas de doutes pour Aaliyah et Zelda mais pour les autres.. Nemo leur avait parlé de moi. S’ils n’étaient pas d’accords avec le fait que l’on soit en couple, dans ce cas j’essaierai de faire au mieux pour leur montrer que j’aimais Nemo et que je ne voulais qu’une seule chose : son bonheur.  Je voulais seulement vivre ma vie avec elle et notre fille.

Je venais d’aller voir notre fille en réa et de revenir auprès de la jeune femme. Je m’asseyais à ses côtés sur le lit avant de déposer un baiser sur ses lèvres et passer mes mains dans ses cheveux. « Tu te sens comment ? » lui demandais-je. Je n’avais pas envie qu’elle se fatigue mais de toute manière, elle allait rester quelques temps ici. Elle pourrait se reposer. « La petite va bien, enfin elle dort. » lui dis-je pour la tenir au courant sur notre enfant. C’était tout de même rassurant que de savoir cela, qu’elle allait bien. Et j’étais fier, fier de les avoir toutes les deux.