Je ne savais pas trop comment je devais me sentir face au fait que la jeune femme soit triste concernant cet italien. Je ne savais pas trop non. Je comprenais qu’elle puisse être triste car bon, c’était tout de même mal de se réjouir de la mort de quelqu’un. Ou bien de n’en avoir rien à faire. Cela ne se faisait pas. Seulement je ne sais pas, ça ne me plaisait pas tant que ça. Je ne voulais rien lui dire ou laisser paraître parce que je suppose qu’elle se sentait déjà assez mal comme ça. Puis, de toute manière je n’avais pas besoin de douter, après tout, c’était avec moi qu’elle s’était mariée et qu’elle avait eu un enfant. Il n’allait rien se passer. « Oui, je le sais.. » Je n’avais pas besoin d’en dire plus. C’est vrai que ça avait été son ami mais tout de même, quel ami. Même si c’était son ami je trouvais tout de même que cela ne l’était pas vraiment. D’accords, il était amoureux d’elle mais tout de même. Cela ne se faisait pas, pas quand c’était ton amie ou amoureux. Enfin bon, il y avait certaines personnes où c’était difficile de les comprendre. On ne le pouvait pas vraiment. Je poussais un soupir en entendant ses paroles. Cela m’agaçait que de m’imaginer quelqu’un d’autre adopter ma fille, ma Jaelyn. Je ne le voulais pas et de toute manière je l’avais reconnue comme ma fille et je l’aimais. Je ne voudrais pour rien au monde la perdre ou même l’abandonner. Et puis quoi encore ! J’avais également du mal à m’imaginer qu’elle soit mariée avec un autre homme. « Hum ouais je vois, d’où le pourquoi il voulait aussi l’adopter dans ce cas.. Je le sais mais je pense quand même que si tu aurais été avec un autre homme et que cela se serait vraiment bien passé, aussi avec la petite il aurait voulu l’adopter et en même temps qui ne craquerait pas pour la bouille de notre fille. Mais je sais que je l’aime et je ne l’abandonnerai jamais. » Et ça, je suppose que Nemo devait déjà s’en douter. En même temps, il faut dire que je ne cachais pas vraiment cela. Au départ cela avait été bizarre, j’en étais même tombé dans les pommes lorsqu’elle m’avait annoncé sa grossesse. Puis, je crois que c’était venu petit à petit, au fil de sa grossesse. Puis je crois qu’il s’était passé quelque chose lorsque je l’avais tenu pour la première fois dans mes bras. « Avec des si, on pourrait refaire le monde. Ce n’est pas de ta faute tu ne pouvais pas le prédire. Peut-être qu’il serait tombé amoureux de toi quand même. Et nous aussi. En même temps, vu ta sœur.. » Et oui, Zelda dans le genre Cupidon avec ses flèches ou autre truc du genre elle était la championne. On devrait lui laisser une médaille. Bon il faut dire qu’au final elle n’avait pas vraiment eu tort et que nous avions finis ensemble. Mais bon, c’était mieux de ne rien lui dire elle risquerait probablement de venir nous embêter avec cela. Oh oui, je connaissais Zelda et si elle pouvait nous taquiner alors elle n’allait pas se gêner. Elle aimait faire cela. « Oui, et je ne regrette rien d’ailleurs. » Oh que non. Comment est-ce que je pouvais regretter cela ? Bon d’accords, je n’avais pas été un homme parfait, j’avais eu plusieurs coucheries avec des femmes avant de connaître Nemo mais je ne regrettais pas ma vie de maintenant. Au contraire, je regrettais l’homme que j’étais avant, un homme qui ne me plaisait pas et pourtant je l’avais été. Mais j’avais changé et je préférai cet homme. Je la laissais se lover contre moi tandis que je la tenais un peu plus fort. Je caressais ses cheveux en espérant que cela allait lui passer et qu’elle ne serait plus triste. Je n’aimais vraiment pas la voir comme cela. J’espérai donc que cela finirait par lui passer. Je trouvais que cela allait plutôt bien entre nous en ce moment alors je n’avais pas envie qu’il y ait de nouveau quelque chose. Bien que je savais que tout ne serait pas toujours rose entre nous. Seulement, j’avais bien envie que l’on soit un peu tranquille. Je la vis regarder les quelques feuilles qui traînaient par là. « J’ai essayé oui mais je sais pas.. je ne trouve pas ça super mais je suppose que ça va revenir. Elle était plutôt sage puis on a joué un peu. Tu as raison, tu veux qu’on l’appelle maintenant au moins ce sera fait ? » Mes écrits, ce n’était pas ce que je préférai non. Je trouvais que j’avais déjà écrit mieux que cela en fait. Puis, j’avais l’impression que ce n’était pas bien enfin, je venais de reprendre aussi. « Comme ça on pourrait se balader un peu ou bien tu veux peut-être faire autre chose » Puis, je venais de penser à quelque chose que j’avais lu pendant qu’elle était pas là. « Oh tu sais, je lisais un peu les trucs sur les bébés et j’ai vu qu’elle devrait bientôt commencer à prononcer quelques syllabes mais elle parlera pas toute suite. Et il y a plus de chance que son premier mot soit papa. » Quoi ? J’étais tout fier de ma découverte et alors ?

J’avais déjà perdu Daenerys une fois il y avait six ans alors, je n’allais tout de même pas prendre le risque de la perdre une nouvelle fois. Six ans, cela avait déjà été beaucoup trop en fait. Cela avait été beaucoup trop de jours, d’heures, de secondes. Alors, lorsque je la retrouvais enfin je voulais pouvoir en profiter autant que je le pouvais. Je n’avais pas envie de la laisser, ni même qu’elle me laisse. Je voulais que l’on passe énormément de temps ensemble tous les deux. Mais pour le moment elle se trouvait encore là alors, je suppose que nous devions juste en profiter. J’avais tout de même cette crainte au fond de moi qu’elle puisse s’en aller une nouvelle fois. Elle m’aimait alors je suppose que cela devait suffire. J’espérai que ses sentiments seraient encore présents pendant longtemps. Parce que les miens, je savais qu’ils le seraient. Nous devions tout de même profiter du présent. Ne pas penser au futur. Elle semblait ensuite surprise. Surprise du fait que je puisse dire qu’elle pourrait me laisser. Pourtant, c’était la vie. Des choses qui pouvaient se passer. J’espérai que cela n’arriverait pas. Oh que non. « Tant mieux alors parce que je ne compte pas te laisser de si tôt.. Dae.. » finissais-je par gémir. Je trouvais cela tellement bon ce qu’elle faisait et puis, c’était tout de même excitant de voir que la jeune femme prenait le dessus. C’était excitant ce qu’elle faisait même si je voulais tout de même prendre le dessus. Je voulais pouvoir rester comme cela pendant longtemps, en elle et ne faire plus qu’un. C’était tellement bon mais impossible. Hum, je l’aimais tellement. Elle ne pouvait pas savoir à quel point tout comme ce n’était pas possible de lui expliquer. « Comme si j’allais te partager. » Et puis quoi encore, elle était la femme de ma vie. Celle que j’aimais depuis si longtemps et avec qui je voulais faire ma vie. Alors non, je n’allais pas la laisser m’échapper comme cela. Et même s’il y aurait des moments où ça ne serait pas toujours rose, même si nous aurions des épreuves comme par exemple le fait qu’on ne pourrait pas avoir de bébés tant pis. J’étais capable de beaucoup pour elle parce que je l’aimais, tout simplement. Elle me laissait pouvoir faire ce que je voulais de son corps alors que je prolongeais son baiser. Je la fis basculer en dessous de moi tandis que je lui donnais des coups de reins dans de longs et puissants va et viens. Je la fis enrouler ses jambes autour de mon corps pour pouvoir la sentir un peu plus, pour pouvoir être plus proche d’elle. Je poussais de long gémissement parce qu’elle me faisait tellement de bien. C’était la deuxième fois en peu de temps mais je crois bien que je ne pouvais pas me lasser. Son corps m’avait terriblement manqué. Elle m’avait manquée tout simplement. Mes mains se posaient alors sur ses fesses alors que je me pressais contre tout son corps. J’avais pourtant comme cette impression que je n’étais jamais assez proche d’elle. « Hum.. je vais venir Dae.. » lâchais-je dans un gémissement rauque alors que je lui donnais des coups de reins plus violent. Dans un gémissement, je venais alors à me déverser, n’en pouvant plus. « Bon sang, c’est si.. bon. » Je restais immobile durant quelques secondes avant de me retirer d’elle, me posant alors à ses côtés. Je l’attirais contre moi affichant un sourire heureux. Parce que c’était ce que j’étais en ce moment, un homme heureux.