PRÉNOM(S) NOM ◇ hunter ryan buckley. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ◇ né à vancouver un certain 13 mai 1978. ÂGE ◇ trente cinq ans. NATIONALITÉ ◇ américaine. MÉTIERS ◇ producteur de films. SITUATION PERSONNELLE ◇ célibataire. TRAITS DE CARACTÈRE ◇ ambitieux + possessif + sociable + froid + travailleur + autoritaire. PROJETS ◇ production d'un nouveau film et en cours de réfléxion sur un autre. GROUPES ◇ black swanCRÉDITS ◇ aurélie (avatar).

Je m’étais levé assez tôt ce matin puisque je devais donner une interview. Je me faisais peu à peu connaître et ils voulaient en savoir plus afin de faire un article dans un journal d’après ce qu’ils avaient dit. Enfin bon, même si je n’aimais pas franchement trop cela, j’avais tout de même accepté. Je me trouvais assis dans mon fauteuil de bureau quand le journaliste arrivait enfin. Je l’invitais à s’installer sur le fauteuil d’en face avec son crayon et son bloc. « Bonjour monsieur Buckley, merci d’avoir accepté de faire cette interview pour nous. Alors, commencez par vous présenter. » me demandait ce journaliste. Je m’installais correctement, croisant mes mains et regardait le jeune homme pour lui répondre comme il l’attendait. « Eh bien, inutile de vous dire mon nom et mon prénom vous le connaissez déjà. Je suis âgé de trente-cinq ans et j’ai toujours vécu dans cette ville. Je suis célibataire, américain et j’aime mon métier, produire des films. » lui répondis-je le plus simplement possible. Je n’avais pas trop envie de détailler certaines choses comme par exemple ce qui se passait côté cœur. Je n’aimais pas en parler et disons que c’était des choses que je considérai tout de même comme personnel. Après tout, je n’allais tout de même pas dire dans une interview que j’aimais dominer les femmes et que je pouvais parfois, pour ne pas dire beaucoup être pervers. Cela viendrait clairement à détruire ma réputation. « Très bien, comment avez-vous commencer dans le métier ? » me demandait-il cette fois, il n’avait pas insisté sur le point de ma vie amoureuse ou quoi, et de toute manière il n’aurait rien su. Je n’aimais pas ce genre de questions indiscrètes car après tout, cela faisait partie de la vie privée. Je n’aimais pas non plus ces paparazzis qui se mêlaient de la vie privée des autres et venaient à tout bout de champ avec leurs appareils photos prendre des photos de vous. Je les avais toujours détestés et il était préférable pour eux qu’ils ne soient pas en train de traîner dans mes jambes. « Ce n’était pas très compliqué, mes parents ont tous les deux été dans le monde du cinéma alors je crois que j’ai un peu hérité d’eux, enfin je ne sais pas si cela se dit mais vous me comprenez ? J’ai toujours baigné dans ce monde depuis mon enfance avec eux et ils m’ont parfois emmené en studio ou bien à leur travail pour que je voie ce qu’ils faisaient, ou bien quand ils ne pouvaient pas s’occuper de moi et qu’il n’y avait pas la nourrice. Petit à petit j’ai commencé à prendre goût à leur travail et j’écrivais parfois en allant avec eux sur des bouts de papiers des dialogues ou des choses comme cela. Plus tard j’ai eu envie de faire mes propres films. ». Il n’avait pas été très difficile pour moi de réussir à devenir un producteur, et puis mes parents étaient tout de même un peu connus dans le milieu. C’était tout de même grâce à eux que j’en étais là et je ne pourrais jamais assez les remercier pour cela même si j’avais une relation assez compliqué avec eux. Ils passaient le plus clair de leur temps à leur travail et peu de temps avec moi, chose que je ne cessais de leur reprocher même si cela avait l’air de leur entrer dans une oreille pour en sortir par l’autre. Les fêtes de noël, d’anniversaire ou autre fêtes de ce genre n’existaient pas vraiment et je les passais le plus clair de mon temps avec ma nourrice, ou bien ma grand-mère qui s’occupait aussi beaucoup de moi. « Je suppose que ce n’est pas toujours facile dans votre métier. Racontez nous. » Je me passais une main dans mes cheveux avant de les poser sur la table pour pouvoir répondre à la question du jeune homme. Quel métier était simple après tout ? Aucun, il y avait toujours des avantages et des contraintes mais il est vrai que de l’extérieur on ne pouvait pas toujours savoir. « Il est vrai que c’est difficile parfois. Il faut gérer plusieurs choses comme le budget, trouver les acteurs, essayer de trouver de bonnes idées pour que les projets puissent plaire aux autres et ce n’est pas toujours simple. Mais j’aime inventer de nouveaux projets, trouver de nouvelles idées, c’est super. Ce métier reste aussi un vrai travail d’équipe je trouve, il faut être entouré des bonnes personnes pour avoir une chance d’y réussir. Oh, quelque chose que je déteste par-dessus tout c’est tous ces paparazzis et cette presse qui aime raconter des rumeurs de tout genre sans rien savoir sur la personne ou sur sa vie. A mes yeux on doit parler et juger une personne pour ses films, son métier et ce qu’elle fait, non pas sa vie privée. C’est quelque chose qui me met hors de moi et la raison pour laquelle je ne réponds jamais aux questions d’ordre privé. Mais bon, cela fait partit du métier après tout. » Oh non. Il était certain que je n’aimerai jamais cela, que je ne les aimerai jamais. Je tentais alors de les ignorer et de ne pas faire attention et puis, de toute façon je n’avais pas vraiment le temps pour lire toute cette presse à potins qui ne faisait que dire des conneries. Oh, il m’arrive parfois de lire certains titres, parfois qui me faisaient plus rire qu’autre chose mais rien de plus que cela. « Vous êtes donc bien entouré puisque vous avez l’air connu ? » me demandait-il. Il est vrai que je me retrouvais parfois dans les magazines, ou bien dans les gros titres mais bon, j’étais loin d’être vraiment connu comme pouvaient l’être certains acteurs. Et d’ailleurs, je ne le serai jamais, je ne faisais que produire des films. Peut-être devrais-je un jour me lancer en tant qu’acteur ? « Hum, je travaille en compagnie de mon assistante. J’ai certains contacts avec des acteurs et des actrices et puis je travaille avec une équipe oui. Ce n’est pas toujours facile mais dans l’ensemble, cela va. » En même temps, il était tout de même normal que ce ne soit pas toujours la parfaite entente avec les personnes avec qui je travaillais. Je m’énervais parfois avec mon assistante, bon surtout elle et puis avec d’autres de mes employés mais je mettais cela sous le compte du stress, voilà. « Etes-vous sur les réseaux sociaux ? Et quels sont vos futurs projets, nous mourrons tous envie de le savoir. » Je m’y serai plutôt attendue à cette question à vrai dire. Il fallait croire que les réseaux sociaux faisaient entièrement partis de la vie des célébrités et des fans aussi. Enfin, c’est ce que je voyais mais bon, ce n’était pas une chose qui m’intéressait vraiment à vrai dire. « J’y suis oui, mais à vrai dire je n’aime pas spécialement cela. J’y vais quelques fois mais je ne suis pas du genre à avoir les applications sur mon portable, ma tablette et autre et me connecter toutes les heures pour y voir les nouveautés. J’y vais peut-être quelques fois dans la semaine et voilà et puis de toute manière je n’ai pas le temps pour cela. C’est peut-être utile pour les nouveautés de stars mais voilà. Quant à mes projets, et bien actuellement je suis sur un nouveau film mais je ne peux pas trop en parler encore et puis, bien entendu je réfléchis sur un autre pour après. Je ne m’arrête jamais en fait. » répondis-je le plus simplement possible. Je n’avais pas toujours une minute à moi et je comprenais donc un peu plus mes parents concernant leur métier mais ce n’était pas pour autant que je leur pardonnais ou que je ne leur en voulais pas pour cela. Je leur en voulais toujours bien entendu. Il m’avait tout de même manqué des parents. « Très bien, merci beaucoup monsieur Buckley pour cette interview. J’espère que vous la lirez dans notre magazine. Merci à vous d’avoir pris de votre temps pour nous et bon courage pour la suite. » me dit-il alors que le journaliste venait se lever pour me serrer la main afin de quitter mon bureau.