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Je ne voulais pas la revoir sauf que, bien évidemment il fallait tout de même que je la croise quelque part. Des fois, je me demandais s’il n’aurait mieux pas fallut qu’elle reste à Los Angeles. Je n’aurai plus eu de nouvelles, ni même de son mariage et ça aurait été mieux. D’un côté, même si je ne lui disais pas cela me faisait du bien dans le sens où je savais qu’elle était encore en vie et qu’elle allait bien. Bon, si elle ne l’était plus Spencer me l’aurait dit tout de même. Elle était venue à me parler et encore une fois j’avais mal réagi. En même temps, je lui avais tout de même prévenue. Je lui avais dit que je ne voulais plus lui parler alors pourquoi le faire ? Je n’étais pas prêt de mon côté. Je n’oubliais pas ses paroles. « Oui je préfère cela et alors ? Si c’est facile pour toi de vouloir me reparler ou vouloir devenir mon amie, pour moi ça ne l’est pas. Et tu ne sais rien de moi depuis six ans pour pouvoir le comprendre donc arrête de me reprocher de ne pas vouloir te parler pour le moment. » Je poussais un soupir, je savais que nous étions dans un café, qu’il y avait du monde et que ce n’était pas forcément ni le lieu ni le moment pour parler mais elle l’avait cherché. Elle avait commencé. Je me fichais de toute manière de ce que pouvait dire ou penser les gens. Je ne vivais pas avec leur jugement, il ne manquerait plus que cela. J’étais énervé qu’elle me reproche cela alors que je n’y pouvais rien si j’avais toujours des sentiments pour elle. Bon d’accords, elle n’était pas au courant mais tout de même. Je n’allais pas non plus me la jouer faux cul et hypocrite en lui parlant alors que je n’en avais pas envie. Alors que je n’avais pas le cœur à cela. Je n’avais pas envie d’être faux avec elle. Puis, je ne voyais pas vraiment pourquoi cela lui tenait tant à cœur maintenant de vouloir être mon ami. Après tout, ces six dernières années elle n’avait pas cherché à en savoir plus sur ce que j’étais devenu ou bien vouloir être mon ami. Décidément, je ne comprenais pas. Je crois bien que jamais je ne comprendrai ce qu’elle voulait. Mais en tout cas, ce n’était pas parce que cela l’énervait que j’allais changer quoi que ce soit. Mais voilà, ses paroles furent la goutte de trop. Comment pouvait-elle me dire ça ? C’était juste le monde à l’envers ! « Attends, tu te moques de moi là ? Qu’est-ce que ça peut te faire ? Je ne vois pas ce qui te dérange franchement ! Je ne t’ai pas sorti de ma vie, tu m’as dit non et tu n’as plus donné de signe du jour au lendemain, comme si -tu n’existais plus ou que je n’avais jamais compté pour toi qu’est-ce que tu croyais ? Et tu vas te marier non ? Tu n’as plus de sentiments pour moi depuis bien longtemps, si tu en as eu d’ailleurs alors je ne vois pas ce qui te déranges. » Je n’avais pas pesé mes mots et j’en avais oublié les autres personnes présentes ici. Peu importe elle m’avait bien énervée pour le coup. Surtout qu’elle ne savait rien. Mais j’avais promis à Tabatha de l’écouter et de faire croire à Daenerys que j’avais refait ma vie. Seulement, j’avais qu’une seule envie, tout lui dire pour qu’elle se sente idiote avec ses reproches.